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  • "Roest" : La corrosion progresse entre les murs de l'Office de tourisme

    Roest.jpgJean-Baptiste Germain, Nathalie Magnin, Eliane Ventenat et Christian Wallon.

    Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, quatre artistes se sont associés, pour redonner un peu de lustre à cette matière d’une couleur brun-rouge, dont le temps a confisqué le brillant, la rouille. Quatre talents ont ainsi investi la galerie du n° 1 Cours Henri d’Aguesseau, pour une exposition de créations plutôt originales, à voir impérativement jusqu’à demain dimanche 17 juillet. Les oeuvres sur support textile de Nathalie Magnin, les photographies de Christian Wallon, les peintures d’Even et les dessins de Jean-Baptiste Germain offrent une vision inattendue des effets de la corrosion.

    Pont Chemin de fer.jpg

    Effets souvent destructeurs et pervers, pouvant engendrer un fort sentiment de pessimisme, lequel disparaît dès lors que l’on pousse la porte de l’office du tourisme du Quercorb. Car nos quatre artistes réunis autour d’une couleur dominante réussissent à démontrer que la nature reprend toujours ses droits, et surtout ses couleurs. Preuves à l’appui avec la projection de la vidéo "Vert/Rouille", proposée en marge de l’expo. Pour tout renseignement, contacter l’OTI au 04 68 69 65 96.

    Un album "Roest" a été mis en ligne.

    Roest bis.jpgUn vernissage réussi pour le quatuor d'artistes.

  • Eugène Chrétien n’est plus

    Le plus Chalabrois des Alsaciens s'en est allé à l'âge de 83 ans.

    Eugène ChrétienLe regretté Eugène Chrétien.

    La cérémonie civile célébrée dernièrement dans le cimetière de St Pierre a permis de rendre un ultime hommage à Eugène Chrétien, domicilié route de Lavelanet et décédé à l’âge de 83 ans. Originaire de Strasbourg où il était né le 5 avril 1928, Eugène Chrétien s’était formé aux métiers de maçon et d’ajusteur mécanicien. Au sortir de la dure période de la guerre, il rencontre Suzanne, tous deux auront le bonheur de voir grandir auprès d’eux quatre enfants.

     A la tête d’une petite entreprise de maçonnerie en Alsace, le couple cèdera aux charmes du pays audois, à la faveur d’un séjour à Loupia, chez la soeur de Suzanne. En 1961, la petite famille vient s’installer dans l’Aude, à Villelongue d’abord où elle reconstitue sa petite entreprise de maçonnerie, puis à Chalabre en 1962 sur la demande du promoteur Serra, porteur d’un projet immobilier sur les hauteurs du Bourdil. Eugène Chrétien était une personne très avenante, passionné par la pêche et la chasse, la nature, mais aussi par le village de Chalabre, qu’il aura aimé jusqu'à son dernier souffle. En mars 1998, il avait eu la douleur de perdre son épouse, aux côtés de laquelle il avait veillé aux destinées de l’ancien café Rives, sur le cours Colbert, avant d’ouvrir un petit restaurant sur le bord du vieux canal.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Hervé, Patricia, Carole et Tania ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Loft Story, dix ans déjà

    En juin 2001, les portes d’un loft célèbre dans tout l’hexagone, s’ouvraient afin de rendre leur liberté aux pionniers d’un concept à l’aube de sa gloire, la télé réalité. L’audimat battait ses premiers records avec une émission baptisée Loft Story, et nos concitoyens se passionnaient pour un candidat à la victoire finale, dont les racines étaient un peu chalabroises. Grands vainqueurs au terme de dix semaines de vie commune agrémentées d'une pointe de promiscuité, Christophe et Loana furent les premiers à inscrire leurs noms sur les tablettes d’une idée télévisuelle nouvelle. L'article qui suit avait paru dans le journal l’Indépendant du dimanche 8 juillet 2001. Juste après le succès remporté par Christophe, et une visite à l'unité de blanquette de Limoux en compagnie de Julie, visite qui avait déplacé les foules.

    Le lofteur star "scorer" s'appelle Christophe.

    Si l’on en croit les adeptes de la langue de Shakespeare, « scorer », à prononcer avec l’accent de Mr Bean, signifie marqueur de buts. Et pour Christophe Mercy, à qui il arrivait d’évoluer invariablement dans les buts mais le plus souvent à la pointe de l’attaque du Football Club Chalabrois, une occasion de mettre le cuir au fond des filets n’était jamais perdue.

    C’était au milieu des années 1990, Christophe avait à peine 19 ans et s’essayait au ballon rond, avec une décontraction identique à celle qu’il aura affiché 70 jours durant dans le désormais célébrissime loft de M6. S’il arrivait parfois que ses entraîneurs viennent le tirer du lit le dimanche vers 12h 45, Christophe pouvait sans problème et dans le quart d’heure suivant, se retrouver dans le rond central du stade Lolo Mazon pour le coup d’envoi d’une rencontre de championnat. Serein quel que soit l’enjeu, sa nonchalance était communicative et les anciens du FCC auront parfaitement reconnu dans le lofteur préféré de Julie, leur ex partenaire de jeu.

    Arrivé très jeune en Kercorb aux côtés de ses parents, il est très probable que Christophe ait découvert Chalabre depuis les hauteurs du Bourdil où résidaient ses grands-parents, M. et Mme Espira. Une vue imprenable s’il en est, et des images aujourd’hui certainement intactes au rayon des souvenirs. Pour preuve le petit clin d’œil adressé jeudi soir aux Chalabrois par le biais de la petite lucarne. Avant que les projecteurs ne s’éteignent définitivement, Christophe aura taggé sur les murs du loft, les huit lettres de la capitale du Kercorb. En songeant à un bien hypothétique retour aux sources, nous imaginerons Christophe et Julie déambulant bras-dessus bras-dessous… sur les cours chalabrois, "c’est clair !"   

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    Christophe aux côtés de ses partenaires du FCC II (archives 1996). Debout de gauche à droite : Alain Guilhemat, Olivier Cazas, David Lara, Benjamin Horte, François Sanchez, Christophe Mercy, Eric Serrano. Accroupis : Bernard Boulbès, Raymond Dumay, José Planas, Christian Moralès, Philippe Oliver, Bruno Desjardins, Valentin Petrini.

  • Rejoice et Cantemus

    Chorale Belge 025.jpgLe public a répondu présent à cette belle manifestation.

    Mardi 5 juillet, l'église St Pierre accueillait la chorale Cantemus, ensemble vocal du pays flamand, fondé à Anvers. Au programme, chants profanes d’ici et d’ailleurs étaient proposés par un choeur de 70 solistes entre 14 et 70 ans. Depuis trois ans, les jeunes ont fondé leur propre groupe, "Rejoice", qui s'est également produit en Kercorb. Ce concert a pu avoir lieu grâce aux attaches ariégeoises de deux choristes de Cantemus, et à la volonté de Jean-Jacques Aulombard, directeur de l'hôpital local, assisté de l'équipe de "L'Association pour la Rénovation de la Chapelle du Calvaire" et son président Yves Saddier. Une soirée exceptionnelle aux dires de certains mélomanes présents dans la salle.

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