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  • Au Cazal en juillet, fais ce qu’il te plaît

    fêtes du cazalEn attendant les haricots.

    Le rendez-vous festif célébré sous la protection de Ste Marie-Madeleine aura cette année encore enflammé la petite cité du Cazal, commune libre fièrement juchée à 385 m d’altitude. Dès le vendredi soir, une classe entière de gais retardataires laissait éclater sa joie sur les boulevards, à l’annonce de grandes vacances enfin accordées. Maître Jean et son expérience allaient contenir l’énergie de jeunes écoliers un peu trop enclins à disperser leurs efforts. Il n’était pas encore l’heure d’interpréter les Allobroges ou la Frileuse, mais à l’heure dite et toujours en musique, la classe verte réintégrait la banlieue sud de la capitale du Kercorb. Le moment était venu pour DJ Sylvain de remettre le son, en direction d’une esplanade comble, tandis que les poules de Richard essayaient de trouver leur premier sommeil. 

    Une brève accalmie allait suivre et samedi matin, chacun avait l’impression que le soleil s’était levé plus tôt que d’habitude. La préparation de la « mounjetado » du soir entrait alors dans sa phase critique, avant que le peloton chamarré du « Vélib Tour » ne vienne disputer le sprint autour d’un mât de cocagne tricolore. En bas sur la pelouse de Lolo Mazon, d’autres préparatifs allaient bon train, sous la responsabilité de Titou et Didier, garants de la réussite de cette grand-messe du rugby chère au coeur des Badalucs.

    fêtes du cazalDiscrète mais tout aussi organisée que les « Festejaïres del Cazal » , la planète bleue alignait ses révolutions autour de l’astre solaire, si bien que l’heure de goûter les haricots de Richard arrivait sans crier gare. L’alerte avait pourtant été donnée par une armada de musiciens autorisée à mettre le feu, tout près du lavoir, sécurité oblige. Les lampions allaient s’allumer un à un, tandis que 448 convives dépliaient leurs serviettes dans un magnifique mouvement d’ensemble rodé depuis bien longtemps. Prélude à un feu d’artifice gastronomique tiré depuis les marmites de Richard, efficacement épaulé cette année par Arnaud et Joël, deux chefs en devenir. Insensibles à un ciel vidé de ses étoiles, les convives plébisciteront une fois encore le tour de main du trombone préféré de Marie-Pierre, qui fêtait en ce week-end dédié au souvenir de Marie-Madeleine, quinze années d’exercice aux fourneaux. L’ouverture du festival off intervenait autour de minuit (ci-dessous, photo Maryvonne Poirier), au grand dam du renard, désarmé face à des poules aux yeux grands ouverts. Félicitations aux « Festejaïres del Cazal » et à leurs cadets, qui après avoir présenté leurs lettres de motivation dans les délais, ont satisfait haut la main à l’examen de passage.

    fêtes du cazal

  • La magie du cirque s’est invitée à Bon-Accueil

    hauts de bon accueil,johnny circusMagali, Johnny et Rocco le boa, ont offert un numéro inédit.  

    Les pensionnaires de l’hôpital local étaient dernièrement à la fête à l’occasion de la venue du Johnny Circus et de sa ménagerie. Cette attraction qui sillonne le sud-ouest est menée par Sandrine et Johnny, dresseurs d'animaux qui perpétuent la passion de leurs parents respectifs. Originaire de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le duo a présenté ses petits protégés à un auditoire multi générations, rassemblé sous un chapiteau improvisé dans le parc des Hauts de Bon-Accueil.

    hauts de bon accueil,johnny circusAnciens et plus jeunes ont ainsi fait la connaissance de Rocky le lémurien, Arthur le kangourou, Rocco le boa constrictor, la compagnie des chiens comédiens et les chèvres savantes. Un spectacle vivant et un intermède de pur bonheur et d’évasion pour l’ensemble des résidents et de leurs invités. Ce rendez-vous mis en place par le comité d’animation de l’établissement sous la houlette de Magali Richou, aura permis à nos aînés de renouer avec la magie du cirque. De chaleureux applaudissements ont conclu ce bel après-midi festif partagé au pied de la colline de Roquefère. 

    hauts de bon accueil,johnny circus

  • 29 juillet 1963, la ferme de St Antoine est la proie des flammes

     

    Famille Garros ter.JPGDebout de gauche à droite : Robert Garros, Ginette Courdil, Yvonne et Raymonde Garros. Accroupis : Georges Garros et Joséphine Marty. Les chiens, debout: Toutou, demi-frère de Pif, assis : Sultan.

    En ce dernier lundi de juillet 1963, jour de Ste Marthe, les champs du pays chalabrais ont été moissonnés et les hangars des fermes alentour ont reconstitué leur stock de paille. Sur la route de Léran, la famille de Georges Garros, décédé le 5 avril précédent, poursuit l’exploitation de la ferme de St Antoine, propriété des Comtes de Mauléon.

    Il est un peu moins de 16 h quand Yvonne Garros, la mère de famille, et sa fille Raymonde, boivent le café en compagnie de leur voisin Jo Albert, « Tonton Jo », venu rendre une visite. Assis dans la cuisine, ils voient la lumière du jour décliner tandis que les grondements du tonnerre s’amplifient, l’orage va bientôt éclater. Par réflexe, Yvonne a pris soin de couper le compteur pendant que les gros nuages noirs commencent à laisser échapper un déluge de pluie. Les collines de la vallée de l’Hers renvoient l’écho de roulements de plus en plus menaçants, et puis un grand fracas laisse comprendre que la foudre n’est pas tombée bien loin.

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    Depuis la colline du Calvaire où il réside, Roger Giroud qui observe le spectacle naturel offert par l’orage, a vu l’éclair frapper la ferme des Garros. Il alerte aussitôt les pompiers, tandis que dans le même temps, Robert le fils de la maison, parti aider des fermiers amis, est de retour vers le domicile familial. Arrivé à hauteur de la ferme de St Martin, il réalise à son tour la catastrophe qui vient de s’abattre sur l’exploitation familiale.

    Malgré une intervention rapide, les soldats du feu auront beaucoup de mal à circonscrire un sinistre qui va anéantir au final, l’ensemble du corps de ferme, habitations comprises. Les pertes matérielles seront immenses, mais tout ne sera pas perdu puisque le cheptel sans exception parviendra à échapper aux flammes. Une poule et le cochon sur lequel elle était en train de couver, seront les derniers animaux de la ferme à être placés en lieu sûr.

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    De nombreux Chalabrois convergeront vers la ferme de St Antoine dévastée, tandis que les pompiers s’efforceront de sauver ce qui peut l’être, sous la surveillance du gendarme Raoul Prédal, représentant de la maréchaussée locale. En dépit des garanties apportées par les propriétaires des lieux, la famille Garros n’aura d’autre alternative que de se reloger juste de l’autre côté de la cour de ferme, dans un bâtiment vétuste où elle parviendra à renouer avec le quotidien, au-delà du désastre vécu.

     

    Il ne reste aujourd’hui de la ferme de St Antoine que quelques murs recouverts de végétation, et une superbe voûte en pierre, vestige d’un temps révolu. Témoin de la riche activité agricole de l’époque, la ferme de St Antoine hébergea à l’automne 1944, une compagnie de « guerrilleros » espagnols issus de l’ancienne XXVI° Division. Après avoir oeuvré au sein des maquis de l'Ariège et de l'Aude, ces hommes cantonnés en Kercorb préparaient une intervention en Espagne franquiste, via le Val d’Aran, dans le cadre de l’opération « Reconquista de España ». Mais ceci est une autre histoire. 

     

    Un album-photo La ferme de St Antoine a été mis en ligne (photos Maurice Mazon).

     

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  • Football : Les Moins de 13 ans clôturent la saison par un succès

    fc chalabre football moins de 13 ansLoïc Rosich et ses partenaires décompressent avant la remise des récompenses.

    Fidèles au rendez-vous depuis quatre ans, les Moins de 13 ans de l’école chalabroise de football ont mis un terme à leur saison à Lacroix-Falgarde (Haute-Garonne), où se disputait le tournoi Driss Majoub, réservé aux équipes de jeunes et organisé par le Football Club de Lacroix-Falgarde.

    Après avoir pris leurs marques sur les terrains du complexe sportif du Ramier, les protégés de Philippe Gérard ont rejoint les treize équipes engagées dans une compétition étalée sur deux journées. Avec le sérieux et l’envie qui les anime depuis qu’ils sont en mesure de taper dans un ballon, les partenaires de Oliver Brown, futur pensionnaire de l’école de football de Toulouse-Fontaines se sont hissés dans le dernier carré. Avant de remporter la finale face à leurs homologues de Lacroix-Falgarde I, tenants du titre, devant les clubs de Frouzins, Pins-Justaret  et Auterive. 

    fc chalabre football moins de 13 ansLes Moins de 13 ans du FCC et leur coach Philippe Gérard, sur le podium.

    Félicitations à l’équipe, à ses supporters et supportrices, et rendez-vous très bientôt pour une nouvelle saison sous les couleurs du FC Chalabre.

    Lien permanent Catégories : Sport