Omniprésent à la pointe de l'attaque, Kévin Leboeuf a signe le doublé du jour.

En déplacement à Limoux, dimanche 12 avril, le FCC I a sauvegardé ses chances de maintien en première division, en l'emportant face au Limoux-Pieusse FCC II, sur le score de 2 à 4 (mi-temps 1-1). Cette rencontre capitale entre deux équipes à égalité de points et à la lutte pour éviter la relégation, s’est disputée dans un climat très fair-play, inspiré par l’arbitrage cohérent de Youssef Laghrissi.

Une demi-heure de jeu sera nécessaire avant que les deux onze ne se libèrent, et ce sont les « bleu et blanc » qui ouvrent le bal avec une frappe d’abord repoussée par le montant droit, suivie d’une faute de la défense limouxine dans la surface. C’est la 27e minute et Hugues Ferrié transforme le penalty (0-1). Dix minutes plus tard, le scénario s’inverse et les locaux égalisent, un penalty partout, score à la pause (photos ci-dessous).

Le deuxième temps verra un FCC plus tranchant, qui va reprendre l’avantage au score à la 53^e minute, grâce à une ouverture sur Kévin Leboeuf qui trompe le gardien blanquetier (1-2, photo ci-dessous). Trois minutes plus tard, le Limoux-Pieusse FC II hérite d’un penalty qui remet les deux équipes à égalité (2-2).

Mais le onze drivé par le coach et juge de touche Stéphane Morin, va faire montre de plus d’envie, pour arracher en deux temps, un succès capital. Après un but refusé à juste raison (75^e), la délivrance viendra du feu follet Fabien Conte, légèrement excentré mais qui réussit à propulser le cuir dans un trou de souris pour un but superbe et libérateur, à cinq minutes du trille final (2-3). Dans la dernière minute, Sylvain Bouillat parti défier le portier limouxin, sera fauché par ce dernier (photo ci-dessous). Le troisième penalty du match est converti par Kévin Leboeuf, dernier acte d’une victoire méritée et salutaire (2-4).

Les réservistes du FCC II qui évoluaient samedi 11 avril à Belpech, se sont inclinés sur la marque de 2 à 1, après avoir longtemps mené grâce à un but de Jonathan Tirado.

A l’approche des festivités de Carnaval, un petit retour en arrière est aujourd’hui proposé, afin de remettre en lumière les derniers descendants d’une lignée de princes, aussi mythiques qu’éphémères. L’occasion de rappeler que les festivités 2015 commenceront samedi 18 avril, avec la réception de sa Majesté Badaluc le 47e sous la halle aux blés (17 h 30).   

Badaluc 2010

Badaluc 2011

Badaluc 2012

Badaluc 2013

Badaluc 2014

Badaluc 2015 ?

Jeudi 2 avril, un dernier hommage était rendu à Josette Castella née Folchet, domiciliée avenue Auguste Cathala, et décédée à l’âge de 91 ans. La regrettée défunte était née le 28 septembre 1923 à Chalabre, où ses parents tenaient le bureau de tabac, place du marché. Les Chalabrois conservent le souvenir d’Auguste, son père, personnage haut en couleur.

Malgré des aptitudes scolaires reconnues, Josette commencera à travailler très jeune, et elle n’a que treize ans lorsqu’elle découvre l’univers des manufactures de confection locales. Excellente couturière, elle habillera de nombreux Chalabrois, et notamment, en son temps de gloire, dans les années 1960, la fanfare de “ l'Avenir du Kercorb “.

En janvier 1946, elle fonde un foyer avec Jacinto Castella, jeune Espagnol républicain qui après avoir perdu le combat aux côtés des loyalistes de la IIe République espagnole, s'était illustré aux côtés des résistants du Maquis de Picaussel. Cinq enfants grandiront à leurs côtés, mais en 1969, la famille sera éprouvée par le décès de Jean-Paul,le fils aîné, disparu à l’âge de 22 ans.

Entourée des siens, Josette Castella s'est éteinte à 91 ans, et laisse le souvenir de sa vivacité d'esprit, de sa mémoire du Chalabre d'antan, et de sa présence souriante, sous le soleil du Pont-neuf où elle aimait engager la conversation, animée par un naturel très sociable. Inhumée en ce premier jeudi du mois d’avril, Josette Castella repose désormais aux côtés de Jacinto, décédé en décembre 1997.

En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Jacques, Marilyn, Nelly et Roland ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

Grimés et costumés, les enfants restent fidèles à la tradition.

Certainement lassés de voir leur ami Badaluc leur damer régulièrement le pion, les élèves de l’école Louis-Pergaud, grands et petits, ont choisi de prendre tout le monde de vitesse. C’était juste au lendemain de l’omelette de Pâques, les pensionnaires de la place Salvador Allende ont sacrifié de bonne grâce, à la tradition de carnaval.

Pour que la fête soit totale, ils avaient invité une sommité du monde du ballon rond, aux cotés de laquelle ils ont paradé musique en tête, dans les artères de la bastide. Sophie à la « boudègue », Denis aux percussions, Francis au trombone, Jean-Paul au saxo alto et Patrick à la clarinette, ont emmené sous un soleil radieux, une superbe et joyeuse comète multicolore.

Hélas, la bonhomie de « Badaluquet » n’était que feinte, et l’arrivée sur la place Charles Amouroux coïncidera avec la tombée des masques. Inflexibles dans leurs robes de magistrats, les juges n’avaient plus qu’à trancher, sous une avalanche de « oh ! » et de « ah ! ».

Bravo à tous, et à la dynamique équipe enseignante, grâce à laquelle la magie de la fête et du déguisement a parfaitement opéré.

                               Un album Carnaval 2015 à Louis-Pergaud a été mis en ligne.