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  • Tennis : Un dimanche sans pour le TCC

    tc du chalabrais,tc argeliers,tc cuxac d'aude,tc quillanComme leurs aînés, Aristide, Arnaud et Aymeric se sont inclinés.

    Les raquettes du Kercorb ont fait leur retour sur les courts, dimanche 10 janvier, à l’occasion des premières rencontres de championnat de l’Aude. En déplacement à Argeliers, l’équipe Dames, composée de Céline Amiel, Fanny Birba et Delphine Roussel, a perdu face au TCA, sur la marque de 2 à 1 (4e division).

    A Chalabre, les 13-14 ans qui accueillaient leurs homologues de l’Acacia TC II, se sont inclinés 2 à 1 également (2e division). Le trio du TCC était composé de Aristide Beauvois, Arnaud Carbonnel et Aymeric Lafitte.

    Dans le même temps, l’équipe Messieurs du TCC II, accueillait le TC Cuxac d’Aude. Cette rencontre comptant pour le championnat de 3e division, s’est soldée par une défaite de l’équipe chalabroise, formée par Bruno Carbonnel, Fabien Conte, Bernard Floch, Santiago Martinez et Yves Thébaut. Prochain rendez-vous aujourd'hui dimanche 17 janvier, le TCC Dames accueille le TC Quillan II.

    Lien permanent Catégories : Sport
  • Carnet noir

    robert bisiauxLa cérémonie des obsèques religieuses de Monsieur Robert Bisiaux, décédé jeudi 14 janvier à l'âge de 72 ans, sera célébrée lundi 18 janvier à 14 h 30 en l’église Saint-Pierre de Chalabre, suivie de l’inhumation au cimetière du village.

    Un dernier au revoir peut lui être adressé à la chambre funéraire de Chalabre.

  • Sophie et Nicolas, passeurs de patrimoine

    Connaissez-vous la « boudègue » ? C'est un drôle d'instrument de musique « réincarné » qui n'a plus de secrets pour ces deux artistes !

    la sofia,nicolas serano,boudègueSophie… et Nicolas, dans leur atelier de Philippou.

    Un son grave et profond s’élève de l’atelier qui jouxte la maison d’habitation. Les rotations du tour à bois se sont tues, pour laisser la vedette à la mélodie d’un instrument de musique équipé de son tout nouveau « graile ». Grâce à cette pièce de bois, Sophie redonne vie à la petite chèvre qui vient de se réincarner en « boudègue ».  

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    Après avoir succombé voilà bien longtemps déjà au charme de la cornemuse de la Montagne Noire, lauréate du prix « Coup de coeur 2010 » de l’Académie Charles Cros, « La Sofia » n’ignore plus rien des méthodes qui permettent d’équiper « cette drôle de peau à voix humaine ». Tout cela avec la complicité de Nicolas, ancien apprenti rompu au travail de la forge, à présent reconverti dans le travail du bois, et avec lequel elle partage son existence.

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    Appliqué devant son tour, Nicolas transforme des pièces de buis, pour créer au final, « le bufet », ou soufflet, dans lequel souffle le « bodegaïre » pour remplir la poche, « le graile », ou hautbois, équipé d'une anche double qui permet de jouer la mélodie, « la bonda », ou bourdon, long tuyau reposant sur l'épaule muni d'une anche simple en roseau. Un savoir-faire que notre employé communal néo-retraité sait transmettre à sa musicienne préférée, laquelle s’applique à la création d’objets d’art, issus de différentes essences de bois.

    Chacun à son tour, avec le consentement d’une fidèle et sage Fifi, nos deux artistes contribuent à sauver « la craba » de la disparition. Sans oublier de rendre grâce aux petites chèvres, pour leur beau sacrifice.

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  • C’était hier : Aristide sauvé des eaux !

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 janvier 1996.

    aristide peyronnieAristide a sauvé son outil de travail (Photo archives, Villefort Décembre 1994).

    Le fil de l’eau a toujours été pour le « brulou de vin » ambulant, le fidèle et indispensable allié qui vient compléter l’admirable travail de l’alambic. Mardi matin pourtant, aux alentours de 4 h, notre ami ariégeois Aristide Peyronnie, arrivé la veille à Villefort, a connu une belle frayeur en voyant son outil de travail cerné par les eaux furieuses du Blau. Il y avait urgence et l’imposant vase à distiller de 700 kg a donné beaucoup de mal aux Villefortois, conscients du péril et venus spontanément à la rescousse.

    aristide peyronnie

    Depuis, Aristide a emménagé dans un transformateur désaffecté, en bordure du Blau.

    ( Photo archives, Villefort Janvier 2001)

    Sous une pluie battante et dans la nuit noire, l’alambic a pu être ramené sur la terre ferme, obligeant Aristide à changer l’habituel emplacement de son « atelier public ». Au petit jour, la situation était maîtrisée et rapidement le nectar coulait à nouveau dans les serpentins, telle une bienfaisante perfusion.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Sonnac-sur-l'Hers Janvier 2015

    Les bouilleurs ambulants devraient-ils à l’avenir demander une prime de risque ? Aristide ne l’envisage pas mais si l’eau de vie n’a plus aucun mystère pour lui, c’est acquis, ce montagnard du Couserans nous a confié qu’il n’affectionnait pas particulièrement l’eau courante et bouillonnante. « Chaque vin à sa lie » disent les anciens, et si les caprices du ciel ont failli compromettre la délectable mission d’Aristide, le cru 95 n’en sera que meilleur.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Villefort Janvier 2005