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  • La mémoire des Poilus sous le crayon de Pierre Dantoine

    Pierre Dantoine.jpgLes dessins de Pierre Dantoine seront exposés à la mairie.

    Dans le cadre du 100e anniversaire de la fin de la Guerre 1914-1918, la bibliothèque municipale et l’association Il était une fois Chalabre proposent une exposition consacrée aux dessins de Pierre Dantoine, caricaturiste pendant la guerre 1914-1918. Une partie de l’œuvre du dessinateur carcassonnais (1884-1955), dont les racines familiales sont chalabroises, sera visible du vendredi 9 au jeudi 14 novembre inclus, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, au premier étage de la mairie, cours Sully.

    Après la conférence animée en juillet dernier par Laurent Malard, dépositaire de l’œuvre de Pierre Dantoine, qu’il collecte, restaure et conserve, cette exposition s’inscrit dans le programme des célébrations du Centenaire. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le profil du sergent d’infanterie audois, dont l’œuvre volontairement humoristique sinon burlesque sur la vie dans les tranchées, est une création tout à fait originale.

    pierre dantoine,il était une fois chalabre

    Départ de permissionnaires

    - « Ecoutes ce que dit le sergent-major : Pour se marier, on a deux jours de plus,.. si tu as un gamin, un jour de plus,… si ta femme décède, un jour de plus.

    - Et pour tuer le cochon, ils te donnent même pas une demi-journée ! ».

    Edité cet été par l’association Il était une fois Chalabre, un recueil reprenant la biographie et l’ancrage particulier de Pierre Dantoine à Chalabre, ainsi que l’ensemble de ses dessins, sera disponible à la permanence de cette exposition dont l’entrée est gratuite.

  • Jeanne Colonges nous a quittés

    Jeanne Colonges 001.jpgLundi 22 octobre, un dernier hommage était rendu à Jeanne Colonges née Aymard, décédée à Chalabre, un mois et un jour avant son centième anniversaire. Née à Aubin (Aveyron) le 18 novembre 1918, au lendemain de la fin de la Grande Guerre, Jeanne Colonges aura connu une entrée dans la vie difficile. Après la disparition de sa maman alors qu’elle est encore un bébé, la petite fille perd son père avant d’être recueillie par sa famille. Elle grandira dans un environnement dédié à la restauration, au sein duquel elle deviendra la cuisinière hors pair que chacun ici connaissait.

    Sa jeunesse en pays aveyronnais lui permet de rencontrer et de fonder un foyer avec Raymond Colonges, natif de Villefranche-de-Rouergue et élément du régiment des sapeurs-pompiers de Paris. Deux enfants naîtront, Michel et Guy, tandis que Raymond conjugue sa vie de famille avec un des maquis de l’Aveyron. A la fin des années 1950, la petite famille découvre le pays de Kercorb, Raymond entre au service du Comte de Mauléon au titre de régisseur, et Jeanne en temps que cuisinière. Puis viendra le temps du travail en usine, dans l’entreprise Canat.

    La cité chalabroise a dit adieu à sa doyenne, Jeanne Colonges laisse le souvenir d’une personne généreuse, son sourire, sa joie de vivre et son écoute des autres faisaient d’elle une amie précieuse. Parler de bien vivre à son propos, c'était non seulement savoir profiter de la vie, mais c'était aussi aider les autres à en profiter.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Guy son fils, à Philippe et Laurent ses petits enfants, à Raphaël, Arno, Salomé, Valentin, Axel et Lisa ses arrières petits-enfants, à Régine Brzesc, à toutes les personnes que ce deuil afflige.  

  • Le temps pousse les pierres

    bauzil

    Photo archives 7 avril 2015

    Elle s’était définitivement éteinte à quelques jours de la nouvelle année 2011, la forge de Maître Louis, décédé en décembre 2010, a désormais disparu du paysage. Après plus d’un demi-siècle d’activité intense et avec les derniers jours du mois d’octobre 2018, une page s’est tournée dans le quartier du pavillon du château. Lundi 29 octobre, les premiers coups de boutoir d’une pelle mécanique sont venus étouffer le son de l’enclume de Louis Bauzil.

    bauzil

    31 octobre 2018

    Natif de Bègles, Louis Bauzil avait grandi en pays chalabrais, aux côtés de ses parents Etienne et Henriette, appelés en 1923 à reprendre la maréchalerie du cours d’Aguesseau, après le décès d’Auguste Jau, maréchal-ferrant.

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    Au début des années 1950, la petite famille s’était installée aux abords du pavillon du château où Louis Bauzil allait perpétuer un savoir-faire qui ferait le bonheur de générations d’agriculteurs, jusqu’au milieu des années 2000. Alternant réparations d’outils agricoles et travaux de ferronnerie, « Loulou » dirigeait un ensemble qui aura animé le quotidien du quartier du Pont-Neuf d’une symphonie métallique permanente.

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    Aujourd'hui, les marques John Deere ou Massey-Harris n’ont plus cours sur l’avenue Auguste-Cathala, et le soufflet de la forge de Maître Louis verra bientôt lui succéder une nouvelle enseigne de distribution. A suivre…

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