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  • Confinement et rentrée scolaire

    Le lundi 11 mai la période de confinement prend fin, et la vie va reprendre peu à peu son cours. Ainsi l’école primaire Louis-Pergaud accueillera dès le mardi 12 mai, les quinze premiers élèves, et le lundi 18 mai, ce sera au tour du collège Antoine-Pons d’ouvrir ses portes.

    Une réunion pour organiser la rentrée a eu lieu en mairie, avec Isabelle Boulbet directrice de l’école primaire, Edwige Lloancy directrice du collège, le représentant de la communauté de communes des Pyrénées audoises responsable de la qualité, la directrice de la garderie, la responsable du centre aéré, le maire, le premier adjoint et la responsable administrative. Tous les point relatifs à la mise en œuvre des protocoles, à l’organisation générale, ont été abordés et validés par tous. Une nouvelle réunion est prévue lundi pour tout finaliser et accueillir les jeunes élèves dans les meilleures conditions. Les parents qui se posent des questions, devront s’adresser exclusivement aux directrices du collège et de l’école primaire.

    Par ailleurs, la municipalité est dans l’attente des premiers masques en tissus qui seront livrés en plusieurs fois. Ils seront distribués dans un premier temps, en priorité aux personnes de 70 ans et plus. Dans son dernier point Covid 19 avant déconfinement, le maire Jean-Jacques Aulombard confirme l’absence de cas sur Chalabre. Il remercie l’ensemble du corps médical, personnels soignants et aides à domicile qui, « tout au long de cette période ont répondu présents. La population a apprécié votre professionnalisme, et votre humanité ».

  • « Confinement »

    Le poème qui suit a été écrit par l'ami Gilles Billaut, habitant de Thise (Doubs), résidant intermittent au Cazal et auteur du poème « Nul sur cette terre ne sert à rien », publié le 23 avril dernier. Une évocation qu'il faut espérer pouvoir remiser au rayon du souvenir, à compter d'un lundi 11 mai annoncé.

    Confinement

    En ces temps de confinement obligé,
    Hélas, nous ne pouvons pas enlacer,
    Nos parents, nos enfants, nos relations,
    Afin de respecter la saine distanciation.
    Mais il est vrai que cet éloignement,
    Commence à nous peser moralement.
    Et c'est à se demander quand, enfin,
    Nous reprendrons, libres, nos chemins.
    Notre vie est mise entre parenthèses,
    Pour sauver des vies, c'est fort aise,
    Nous n'allons pas mourir,
    Nous allons plutôt mûrir.
    Cette période historique, jamais vue,
    De toutes générations confondues,
    Sera considérée tel un vrai fait d'histoire,
    Et modifiera nos sens, notre façon de voir.
    Plus rien ne sera comme avant,
    Jamais on oubliera ce printemps,
    Ces liens forts entre voisins,
    Entre inconnus, entre humains.

    Gilles Billaut - 22 avril 2020

  • Le ruisseau de Limoux

    Après le ruisseau de Jonquières (cf article du 26 avril dernier), le ruisseau de Limoux possède lui aussi le statut d'affluent du Chalabreil. A ceci près que depuis la création du plan d'eau chalabrois, il vient se jeter directement dans le lac, après s'être glissé sous un pont que la RD 620 enjambe, à hauteur de la Piche de Montjardin.

    Une brève promenade à caractère thérapeutique ne permet pas de remonter jusqu'à sa source, située en parallèle avec les derniers lacets du col du Bac. Mais il est permis d'apprécier tout au long de ses derniers hectomètres de ruisseau libre, l'action de la nature, des hommes et du temps.

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  • Célébration du 8 mai 1945

    Les événements ne peuvent être mis en parallèle, mais la frustration est bien présente, à l’heure où les traditionnelles cérémonies du 8 mai se voient en cette année 2020, mises entre parenthèses, pour cause de pandémie. Un dépôt de gerbe aura bien lieu ce matin, en comité très restreint, afin d’honorer en ce jour anniversaire, la mémoire de celles et ceux qui mirent leur vie en danger, qui la perdirent, dans l’espoir de conserver la liberté.

    8 mai 1945 à chalabre

    Août 1934  (Collection Gilbert Huillet)

    Depuis 1923, année de son inauguration par le maire Jean Amiel, le monument aux Morts aura rarement été le théâtre de protocoles aussi singuliers. L’occasion de revenir sur deux événements que l’interdit rapproche, et qui eurent pour seul témoin, la statue en marbre de Carrare représentant une femme drapée à la romaine, appuyée sur un faisceau de licteur.

    Le 14 Juillet 1943, alors que toute manifestation patriotique est interdite sur le territoire de la France par l’occupant, un groupe de Chalabrois (en majeure partie la classe 1944), dépose une gerbe de fleurs des champs au monument aux Morts (photo Maurice Mazon).

    8 mai 1945 à chalabre

    Premier rang de gauche à droite : Louis Amat, Pierre Fournier, François Ferrier, Joseph Biard, Roger Tisseyre, Auguste Jau, René Calbo, Roger Tanière, Roger Caux.

    Deuxième rang de gauche à droite : Jacques Roques, Roger Lacroix, Bernard Laffont, Jean Carbonne, Jean Savate.

    Le 11 novembre 1943, ils sont vingt et un, garçons et filles. Ils posent devant le monument aux Morts… une des jeunes filles porte sur son bras une gerbe ; les fleurs sont de modestes fleurs cueillies dans les jardins ouvriers du village. Dix mois avant, l’armée allemande a envahi la « zone libre » (photo Maurice Mazon).

    8 mai 1945 à chalabre

    De gauche à droite : 1er rang : Guy Huillet, Paulette Scoffier, Henriette Chaubet, Joseph Biard, Jeanne Rigaud, Jeannette Cammage, Josette Fournier, Laurence Saurat, Yvette Lapasset, Jeannette Saurat.

    2e rang : Jean Maury, François Ferrier, Aimé Gabanou, Roger Tisseyre, Roger Vidal.

    3e rang : ? Quessado, Louis Amat, Roger Tanière, Paul Arecco, Jacques Roques, Jean Carbonne.