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  • « Confinement »

    Le poème qui suit a été écrit par l'ami Gilles Billaut, habitant de Thise (Doubs), résidant intermittent au Cazal et auteur du poème « Nul sur cette terre ne sert à rien », publié le 23 avril dernier. Une évocation qu'il faut espérer pouvoir remiser au rayon du souvenir, à compter d'un lundi 11 mai annoncé.

    Confinement

    En ces temps de confinement obligé,
    Hélas, nous ne pouvons pas enlacer,
    Nos parents, nos enfants, nos relations,
    Afin de respecter la saine distanciation.
    Mais il est vrai que cet éloignement,
    Commence à nous peser moralement.
    Et c'est à se demander quand, enfin,
    Nous reprendrons, libres, nos chemins.
    Notre vie est mise entre parenthèses,
    Pour sauver des vies, c'est fort aise,
    Nous n'allons pas mourir,
    Nous allons plutôt mûrir.
    Cette période historique, jamais vue,
    De toutes générations confondues,
    Sera considérée tel un vrai fait d'histoire,
    Et modifiera nos sens, notre façon de voir.
    Plus rien ne sera comme avant,
    Jamais on oubliera ce printemps,
    Ces liens forts entre voisins,
    Entre inconnus, entre humains.

    Gilles Billaut - 22 avril 2020

  • Le ruisseau de Limoux

    Après le ruisseau de Jonquières (cf article du 26 avril dernier), le ruisseau de Limoux possède lui aussi le statut d'affluent du Chalabreil. A ceci près que depuis la création du plan d'eau chalabrois, il vient se jeter directement dans le lac, après s'être glissé sous un pont que la RD 620 enjambe, à hauteur de la Piche de Montjardin.

    Une brève promenade à caractère thérapeutique ne permet pas de remonter jusqu'à sa source, située en parallèle avec les derniers lacets du col du Bac. Mais il est permis d'apprécier tout au long de ses derniers hectomètres de ruisseau libre, l'action de la nature, des hommes et du temps.

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  • Célébration du 8 mai 1945

    Les événements ne peuvent être mis en parallèle, mais la frustration est bien présente, à l’heure où les traditionnelles cérémonies du 8 mai se voient en cette année 2020, mises entre parenthèses, pour cause de pandémie. Un dépôt de gerbe aura bien lieu ce matin, en comité très restreint, afin d’honorer en ce jour anniversaire, la mémoire de celles et ceux qui mirent leur vie en danger, qui la perdirent, dans l’espoir de conserver la liberté.

    8 mai 1945 à chalabre

    Août 1934  (Collection Gilbert Huillet)

    Depuis 1923, année de son inauguration par le maire Jean Amiel, le monument aux Morts aura rarement été le théâtre de protocoles aussi singuliers. L’occasion de revenir sur deux événements que l’interdit rapproche, et qui eurent pour seul témoin, la statue en marbre de Carrare représentant une femme drapée à la romaine, appuyée sur un faisceau de licteur.

    Le 14 Juillet 1943, alors que toute manifestation patriotique est interdite sur le territoire de la France par l’occupant, un groupe de Chalabrois (en majeure partie la classe 1944), dépose une gerbe de fleurs des champs au monument aux Morts (photo Maurice Mazon).

    8 mai 1945 à chalabre

    Premier rang de gauche à droite : Louis Amat, Pierre Fournier, François Ferrier, Joseph Biard, Roger Tisseyre, Auguste Jau, René Calbo, Roger Tanière, Roger Caux.

    Deuxième rang de gauche à droite : Jacques Roques, Roger Lacroix, Bernard Laffont, Jean Carbonne, Jean Savate.

    Le 11 novembre 1943, ils sont vingt et un, garçons et filles. Ils posent devant le monument aux Morts… une des jeunes filles porte sur son bras une gerbe ; les fleurs sont de modestes fleurs cueillies dans les jardins ouvriers du village. Dix mois avant, l’armée allemande a envahi la « zone libre » (photo Maurice Mazon).

    8 mai 1945 à chalabre

    De gauche à droite : 1er rang : Guy Huillet, Paulette Scoffier, Henriette Chaubet, Joseph Biard, Jeanne Rigaud, Jeannette Cammage, Josette Fournier, Laurence Saurat, Yvette Lapasset, Jeannette Saurat.

    2e rang : Jean Maury, François Ferrier, Aimé Gabanou, Roger Tisseyre, Roger Vidal.

    3e rang : ? Quessado, Louis Amat, Roger Tanière, Paul Arecco, Jacques Roques, Jean Carbonne.

  • C’était hier : En présence de Michel Plasson, quatuor à cordes, orgue et trompettes

    Eté 1978, le journal La Dépêche publie l’article ci-dessous, écrit sous la plume du journaliste Michel Naudy. A l’heure où les occasions de vibrer continuent à être rares, ce petit retour dans le temps pourra réveiller quelques souvenirs, sauvegardés dans un coin de mémoire, depuis quatre décennies. C’était un dimanche, le 9 juillet.

    « Le Kerkorb verdoyant aura été le cadre d’une fort sympathique manifestation musicale, dimanche après-midi, en l’église Saint-Pierre de Chalabre (qui, à elle seule mérite une visite) : un concert de musique variée était donné en l’honneur de Michel Plasson. Etaient donc réunis les quatre musiciens composant le quatuor du Capitole, tous professeurs : Jean Drouet (premier violon), Mercedes Plasson (deuxième violon), Lucien Morué (alto) et Guy Rogue (violoncelle) ; les deux trompettistes chalabrois Christophe Roncalli et Jean-Jacques Conte et, à l’orgue, Jacques Brugoux, organiste à Rocamadour.

    michel plasson

    Jean-Jacques Conte, Jacques Brugoux et Christophe Roncalli, au pied du grand orgue de Saint-Pierre

    S’il fallait citer parmi les œuvres d’Henry Purcell (1568-1695) celles qui ont la plus grande faveur du public, c’est bien « Trumpet Tune » et « Trumpet Voluntary » qui l’emporteraient. L’organiste de l’abbaye de Westminster a d’ailleurs, en partie établi sa renommée sur ces fameux airs de trompette. Ces deux œuvres permettent d’emblée de découvrir la personnalité des deux jeunes interprètes locaux, qui dialoguent agréablement avec l’orgue. Tour à tour, les sonorités de l’instrument passent du « piano » au « forte » jusqu’à la brillante reprise finale.

    M.Brugoux propose un interlude, dans un style assez sévère, alliant avec aisance, différents plans sonores d’un instrument, faut-il le dire ? qui nécessite une restauration ; mais c’est un autre problème… L’orgue de l’église de Chalabre dispose d’une trentaine de jeux et sonne bien. On se souvient encore du récital d’André Pagenel donné l’an passé. L’instrument a des possibilités qui, par suite de son état, ne peuvent être totalement exploitées. C’est dire ici le mérite de l’exécutant !

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    Placé dans le chœur de l’église, le quatuor du Capitole interprète, en première partition précisément, le « Quatuor n° 21 » de Mozart, l’un des derniers de l’enfant de Salzbourg, joué dans l’intégralité de ses quatre mouvements, imprégnés d’une grande profondeur musicale, surtout dans le final, où la ligne mélodique rappelle parfois le côté théâtral de « Dom Juan ». Ce concert instrumental se terminera avec l’unique quatuor de Ravel, qui fut écrit à Ciboure, sa ville natale. D’une riche écriture, il traduit une inspiration née de l’écoute de l’Océan. La partition, avec ses thèmes repris sans cesse par les violons, prend parfois la physionomie d’une œuvre orchestrale.

    L’assistance, particulièrement fournie, au premier rang de laquelle nous reconnaissions Michel Plasson, a délivré à tous les musiciens de cette rencontre musicale libre, des applaudissements nourris. Ce genre d’expérience musicale très enrichissante est à renouveler en Kerkorb ».

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    Christophe Roncalli et Christian Canat

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    Christophe Roncalli, André Malacan, Gérard Roncalli, Jacques Brugoux, Christian Canat, Jean-Jacques Conte

    « Il était 11 h 30 quand « Les Mariniers du Chalabrais » saluèrent d’un air guilleret l’arrivée sur la place du chef d’orchestre de la cité des Violettes ». Ces quelques lignes extraites d’un article signé J-P.C dans La Dépêche, rendaient compte de la première partie de cette journée, en l’honneur du « talentueux directeur de l’orchestre du Capitole ».

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    Répétition générale pour les Mariniers du Chalabrais 

    En fin de matinée de ce même 9 juillet 1978, Jean Tisseyre, conseiller général, René Boyer, maire de Chalabre, accompagné de son conseil municipal, recevaient chaleureusement Michel Plasson, M. Rivière, administrateur au Capitole et les musiciens du quatuor de Toulouse.

    A la faveur de cette réception en mairie, Michel Plasson devenait Citoyen d’honneur de la ville, avant que la nombreuse assemblée ne prenne la direction du parc des Cèdres pour un repas partagé sous les ombrages.

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    Une petite Géraldine offre un bouquet de fleurs à Mercedes Plasson, avant la lecture d'un conte

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    René Boyer maire de Chalabre salue un invité de marque

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    Michel Plasson signe le Livre d'or de la Ville

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    Michel Plasson et son amie Malou Saddier se dirigent vers les Cèdres

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    Malou Saddier, instigatrice de ce grand rendez-vous, aux côtés de ses amis Michel et Mercedes Plasson

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    Ambiance légère dans le parc des Cèdres