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  • « De Ferme en Ferme », en Haute Vallée de l'Aude et en Pays de Sault

    de ferme en ferme 2024

    Mercredi 1er mai à l’initiative du CIVAM sous-pyrénéen (*) et de la Fédération régionale CIVAM Occitanie, se tiendra la 18e édition de l'opération De Ferme en Ferme, dans la Haute Vallée de l'Aude et le Plateau de Sault.

    (*) Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural

    Tous les détails de la journée sont à découvrir ici :

    2024 De ferme en ferme Le programme.pdf

    de ferme en ferme 2024

    de ferme en ferme 2024

    Photo archives, 2021 Métairie En Bor 

    de ferme en ferme 2024

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  • Lu dans la presse

    Le Rappel de l'Aude et le Courrier de l'Aude du 25 avril

    rappel de l'aude,courrier de l'aude

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    1887 Rappel de l'Aude 25 avril

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    1891 Rappel de l'Aude 25 avril

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    1886 Rappel de l'Aude 25 avril

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    1869 Courrier de l'Aude 25 avril

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    1889 Courrier de l'Aude 25 avril

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    1903 Courrier de l'Aude 25 avril

    rappel de l'aude,courrier de l'aude

    1891 Courrier de l'Aude 25 avril

  • Las cronicas d'En Josep : l'affichette rouge

    Au cours de l’année 1994, notre concitoyen José Navarro publiait une chronique dominicale, sous la forme d’un dialogue engagé avec une grand-mère témoin de son temps. Le texte mis en ligne évoque Charles Amouroux*, et avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 25 avril  de cette même année. 

    josep navarro*Né le 24 décembre 1843 à Chalabre, mort le 24 mai 1885 à Paris. Ouvrier chapelier, franc-maçon, membre de l’Internationale, élu membre de la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie.

    « La mameta venait de ce temps où le chocolat au lait représentait un luxe mais elle n'aurait jamais raté son quatre heures composé d'une tartine trempée, à défaut de chocolat dans un grand bol de vin sucré. D'ailleurs, sans un peu de vin, « i a pas res que te tengue l'estomac » disait-elle sans se retourner, les yeux fixés sur la rue. C'est d'ailleurs de son poste d'observation préféré qu'elle m'annonça après un bref silence : « Mas es pas aquel pilhart ? Ça faisait au moins 25 ans que l'aviai pas vist ». Mémé faisait dans l'euphémisme, le pilhart en question devait avoir allègrement franchi la cinquantaine. Tu vois continua-t-elle, « i a pas res a faire, a Eissalabra quand i es nascut i tornas totjorn ». Tiens, c'était bien vrai cela, il venait de me passer sous les yeux un document qui m'apportait réponse à une question que je me posais depuis bien longtemps et qui prouvait l'affirmation de ma grand-mère.

    Mais pour cela revenons à 1871, nous sommes le 30 mars et il est dix heures du soir. La gendarmerie impériale en la personne de Fabre Pierre Paul et de Carrier François, « gendarmes à cheval en résidence à Chalabre », font la tournée des cabarets, lieux de réunion préférés de la populace en mal de mauvais coups. Remarquons, avant d'aller plus loin, que l'administration n'avait pas à l'époque la célérité des chasses aux sorcières de nos jours, aux changements de gouvernement. En effet, l'Empire est tombé en septembre 1870 avec la défaite de Sedan qui entraîne l'institution de la IIIe République et nous sommes le 30 mars 1871. Ce qui veut dire que six mois après la chute de l'Empire, à Chalabre, la gendarmerie était toujours impériale.

    Donc, ce soir-là, nos deux gendarmes entrent chez Ferrand Baptiste, cafetier, et leur attention est immédiatement attirée par une affichette rouge accrochée à la tapisserie. Ils s'en emparent et y lisent : « Citoyens, la chambre royaliste voulant tuer la République, le peuple, la garde nationale et l'armée de Paris ont déclaré sa déchéance. Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Etienne et toutes les villes de France ont suivi le mouvement de Paris ! Préparons-nous à faire comme elles. Sauvons l'ordre et la République ! Vive la République ! Un délégué du comité de Paris, Amouroux ».

    Bien sûr, le cafetier Ferrand n'a pas remarqué qui a bien pu placer l'affiche là. Toutefois, le lendemain, les gendarmes interrogent le jardinier Izidore Salvat qui les informe simplement que c'est son journalier, dit Maïmié, qui lui avait donné ce papier que son enfant avait « trouvé ». Et lui Izidore, a mis ce papier à la poche et l'a amené au café « sans croire faire du mal ». L'affaire en restera là, lorsqu'on aura pris les renseignements qui s'imposent sur cet Amouroux, « natif de Chalabre, domicilié à Paris, on le dit émissaire du gouvernement de Paris ». Et on sait qu'à ce moment, la France avait deux gouvernements : l'un à Paris, la Commune, issu d'un mouvement insurrectionnel, l'autre à Versailles dont le seul but alors est de maîtriser Paris. La Commune à envoyé Amouroux sur les routes de France pour pousser les grandes villes à imiter la Capitale. Il faut dire qu'il était habitué à voyager, et si tu penses, Mamète que sans TGV, les voyages devaient se traîner en longueur, tu te trompes. Parti de Marseille le 29 mars, on le retrouve donc à Chalabre où « il a fait une visite à ses parents », le 30 et, dès le 1er avril, il est déjà de retour à Paris car on sait qu'il siège ce jour-là à la Commune, où il vient d'être élu ! Ouf ! Pour la gendarmerie impériale qui par acquis de conscience fera le tour de tous les lieux publics sans rien trouver d'autre comme affiche séditieuse, cela ne fera qu'un rapport de plus à envoyer à toute la hiérarchie des autorités départementales.

    « Et bien tu vois Mémé, cet Amouroux là, il était parti de Chalabre avec sa famille à l'âge de 5 ans. N'empêche que, comme tu le disais, on finit toujours par y revenir.

    - E es pr'aquo que me contet tot aquo ?

    - Oh, tu sais c'était pour dire...

    - E ben calha te ara, que je trouve que la commune, après les casseurs del Casal aquo comença a faire un chic revolucionari ».

    josep navarro

  • Sur le canal du Midi avec l'UPEK

    upek,gérard crevon

    Le prochain rendez-vous programmé par l'Université Populaire en Kercorb aura lieu le samedi 27 avril à 17 h, salle de la mairie à Puivert. Une conférence animée par Gérard Crevon permettra d'aborder le thème « Pierre Paul Riquet, la gabelle du sel et la genèse du Canal du Midi ».

    Sous le règne de Louis XIV, Riquet avait derrière lui une longue carrière dans le commerce du sel et la gabelle lorsqu'il se lança, à 57 ans passés, dans la construction du Canal du Midi, un chantier gigantesque, le premier d'une telle ampleur en Europe, auquel il consacra les quatorze dernières années de sa vie, et dans lequel il investit toute sa fortune. Qui était cet homme ? Comment le commerce du sel était-il organisé à son époque ? Comment l'idée d'un canal de navigation chemina-t-elle en Languedoc ? Et finalement comment Riquet réussit-il à la concrétiser ? Tels sont les thèmes que cette conférence se propose d'explorer.

    Natif de Mazamet au pied de la Montagne Noire, Gérard Crevon fait des études de physique à la Faculté des Sciences de Toulouse puis effectue à France-Télécom une carrière professionnelle qu’il termine comme cadre supérieur technique. Il est depuis toujours passionné d'Histoire, et en particulier de celle de notre région. Depuis 2009, il a entrepris des recherches approfondies sur Riquet, la construction du Canal du Midi et celle du port de Sète, facilitées par la présence à Toulouse des Archives des canaux du Midi (Voies Navigables de France) et des Archives départementales de la Haute-Garonne. Il fréquente aussi les archives des départements voisins. Il a retrouvé dans la Montagne Noire les vestiges de la rigole d'essai de Riquet, sur laquelle il a publié une étude. Il a par ailleurs publié de nombreux articles sur Riquet et la construction du canal du Midi dans diverses revues de la région toulousaine. Il va prochainement publier un livre dans lequel il fait le point de ses recherches concernant Riquet, la construction du canal et celle du port de Sète.

    L'entrée est gratuite pour les adhérents, la participation libre pour les non adhérents.

    Contact : upek11@laposte.net       http://upek.over-blog.com