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C'était hier - Page 8

  • C'était hier : Au pied de la croix de l'Esturgat

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 26 février 2000

    anne fabié

    Le vent froid et glacial souffle sur les genêts et les genévriers

    Photo archives, Février 1998

    Hiver après hiver, là-haut sur la colline de l’Esturgat, le vent froid et glacial vient balayer genêts et genévriers que les premières neiges recouvrent. Et là, en surplomb des vallées du Blau et du Chalabreil, la ferme inhabitée de l’Esturgat garde le mystère d’une fin tragique dont le souvenir est perpétué par une croix érigée en bordure du sentier d’accès.

    Ce monument battu par tous les vents, évoque la mémoire d’une jeune bergère assassinée au siècle dernier, et porte ces mots gravés dans la pierre : « A la mémoire de Anne Fabié assassinée le 7 mai 1854. Passant, priez pour elle ».

    Un meurtre pour lequel le véritable coupable ne fut en réalité jamais inquiété. Rapidement soupçonné puis accusé, le fiancé de Anne Fabié sera reconnu coupable et envoyé au bagne de Cayenne, payant ainsi pour un forfait qu’il niera toujours.

    Nombre d’années plus tard, l’abbé Casimir Blancard, premier curé de la paroisse de Montjardin, fut appelé au chevet d’un mourant. Peu avant d’administrer l’extrême-onction, l’ecclésiastique allait recueillir les confessions du véritable coupable. A Saint-Laurent-du-Maroni cependant, il était trop tard pour ce fils de Villefort qui, depuis, repose en paix en Guyane. Il y eut réhabilitation certes, mais elle fut posthume.

  • C'était hier : David Compston tire le portrait de Kaptain Newbury

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 26 février 2015.

    A l’évidence, le locataire du n° 8 de la rue du Pont-de-l’Hers possède plusieurs cordes à son arc.

    david compston,kaptain newbury

    L’artiste et son modèle, dans l’atelier de la rue du Pont-de-l'Hers

    Photos archives, Février 2015

    Quand il ne transforme pas la toute première fabrique de chaussures du Kercorb, en gîtes douillets pour sportifs, quand il ne fait pas souffrir son vélo sur les pentes de nos cols pyrénéens, David Compston prend son chevalet, et il peint. Autodidacte touche-à-tout, il excelle également dans l’art de croquer le portrait, et a décidé d’inscrire une de ses œuvres au concours « BP Portrait Award ».

    Avec trente-six années d’existence, ce rendez-vous proposé aux artistes novices, est considéré comme le plus prestigieux concours de peinture de portrait au monde. Subventionné par une compagnie pétrolière britannique (1er prix 30.000 livres), le « BP Portrait Award » vise à développer l'art du portrait, et à offrir à des talents méconnus, l'opportunité de se faire connaître sur le marché de l'art.

    Un concours très prisé Il s‘agit pour les candidats, de présenter une oeuvre récente, créée dans l’année et non signée. En 2014, 2377 artistes en provenance de 71 pays, ont vu leur création estimée par un panel de juges qui sélectionnent dans un premier temps, 500 œuvres. Une deuxième sélection retiendra 55 œuvres, qui seront exposées à la National Portrait Gallery de Londres, du jeudi 18 juin au dimanche 20 septembre 2015.

    david compston,kaptain newbury

    Pour relever le challenge, David Compston, citoyen chalabrois originaire du Comté de York, a tiré le portrait de son voisin et ami, Kaptain Newbury. Artiste et metteur en scène, ce dernier apparaît sur la toile tel qu’en lui-même, guitare en mains, charentaises aux pieds, couvé par le regard épris de la belle Daisy Moonshine, assuré de la complicité d’un vrai verre à pied. Instantanés du présent, mêlés à quelques fantômes du passé, tel est le portrait d’un teenager du Norfolk. Avec lequel David Compston est en lice, pour une première sélection. Verdict ce vendredi 27 février.

    david compston,kaptain newbury

  • C'était hier : Un champion cycliste sur les routes du Kercorb

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 25 février 2010.

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    Carl Saint (à gauche), aux côtés du néo Chalabrois Dave Compston, sur l'avenue Rhin et Danube à Chalabre

    Il pratique une discipline sportive peu connue du grand public, le Britannique Carl Saint est une référence dans le monde du tri cyclisme, inscrivant régulièrement son nom sur les tablettes au chapitre des courses contre la montre. Originaire de Slaithwaite près d'Huddersfield, Carl Saint est licencié au « Yorkshire Road Club » et se trouve actuellement à Chalabre, invité par son ami Dave Compston, lui-même installé Quartier du Pont-de-L'Hers depuis juin dernier.

    Après avoir amélioré en 2008 un record national du « 10 miles » vieux de 19 ans, cet ingénieur en informatique également recordman du « 25 miles » est devenu champion du monde du « trois roues » le 20 juin 2009 à Saint Marsault (Deux-Sèvres). Invité par un compatriote à venir préparer 2010 sur les reliefs du Kercorb, Carl Saint reconnaît que son sport de prédilection reste confidentiel, la seule expérience que nombre de ses amis aient eu avec un tricycle, est celle qu'ils ont eu dans leur enfance : « En Grande-Bretagne, on regarde le tri cyclisme avec un certain degré d'humour, jusqu'au moment où les gens essaient effectivement de rouler en tricycle et découvrent sa spécificité et les plaisirs qu'il procure».

    Avec l'organisation des Jeux olympiques en 2012 à Londres, Carl Saint émet un voeu, celui de voir le tri cyclisme de compétition proposé comme sport de démonstration. La fédération anglaise de jeu de fléchettes a formulé une demande en ce sens, pourquoi pas le tri cyclisme ?

    Pour l'heure, Carl Saint a rendez-vous avec le chrono le dimanche 28 février prochain dans les décors du Yorkshire, avec un nouveau « 10 miles » au programme, sur lequel notre champion du monde mettra à profit le plein d'oxygène recueilli en terre audoise.

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    Le champion du monde de la discipline Carl Saint, lors d'un récent contre la montre

    © Photo archives du net

  • C'était hier : Un coup de projecteur bienvenu

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 24 février 1995.

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    Grande première nocturne pour les Débutants du FC Chalabre

    De gauche à droite, debout, Jérôme Fransioli, Florian Guilhemat, Lionel Martinez, ?, Fabien Villeret, Aurélien Barrière, Gaël Planas, Alexandre Cassagnaud, Jonathan Razeyre, Anthony Rosich. Accroupis, Renaud Dumay, Alexandre Granger, Samuel Tur y Tur, Aurélien Moralès, Laurence Bérenguer, Grégory Opel, Sébastien Boulbès.

    Photo archives, Février 1995

    Tous les sportifs du Chalabrais ont accueilli la nouvelle avec un plaisir non dissimulé, les deux stades route de Lavelanet disposent désormais d'un éclairage adapté, autorisant entraînements et matches en nocturne. C'est l'entreprise Robert de Pomas qui a procédé à la mise en place et aux réglages d'un système permettant aux licenciés du Football Club Chalabrois, entre autres, de pratiquer leur sport favori dans les meilleures conditions possibles. Il est peut-être utile de rappeler combien était inconfortable la situation des joueurs du président Roger Dumay, obligés deux fois par semaine de se rendre chez les voisins ariégeois de Léran, afin de participer aux séances d'entraînement dirigées sous la compétence de André Alcoser.

    Les dirigeants du FC Chalabre tiennent en cette occasion à remercier la municipalité léranaise pour l'accueil réservé à ses joueurs chaque semaine depuis septembre dernier. Les Débutants de l'école de football chalabroise ont pour leur part quitté le revêtement un peu trop rude du gymnase municipal, pour s'adonner au plaisir des tackles glissés et des pointes de vitesse à la lumière des projecteurs. Ces nouvelles installations vont très certainement permettre à tous les sportifs du Kercorb de pratiquer leur discipline favorite avec plus d'assiduité, les résultats positifs ne manqueront pas de suivre.