Le carnaval à l'école Louis-Pergaud a tourné court : Badaluquet a été privé de croisière céleste par un tribunal fait de bric et de broc.
Jamais un tribunal n'était allé aussi loin.
Le projet était ambitieux et les écoliers du groupe scolaire Louis-Pergaud croyaient bien réussir une première en Kercorb, à l'heure où ils accompagnaient Badaluc Junior, alias Badaluquet, alias Robert de la Mission 248, vers le pas de tir. Un héros taillé pour relever un défi inédit, celui de rallier la galaxie d'Andromède, juste en partant du boulodrome de la place Amouroux.
Avec la complicité de Richard, Sophie, Francis et Patrick, solistes d'une fanfare macrocosmique, une myriade de princesses, chevaliers, clowns, chasseurs, sévillanes, pirates, super-bat-spider men, et spationautes bien sûr, ont accompagné leur idole avec le faste qui sied à l'événement. Confiée aux contrôleurs de l'équipe éducative emmenée par Isabelle Boulbet, responsable du vol, la cavalcade sur les boulevards de la cité obtiendra un beau succès. Auparavant et sous la halle, les enfants avaient enchaîné les danses dans une atmosphère festive, en l'honneur de leur illustre copain, unique passager du vol 248.
Mais au détour de la rue des Pénitents Blancs, tout va se compliquer pour le candidat à l'exploration sidérale. Lequel sera en effet accueilli sur le cosmodrome chalabrois, par un tribunal de bric et de broc, exclusivement féminin, excusez du peu. La sentence tombera sur la tête de petits carnavaliers ainsi privés d'une mise à feu toujours spectaculaire, tandis que Badaluquet faisait une croix sur sa croisière céleste. La déception lisible sur les visages était énorme, chacun se demandant si deux semaines de vacances allaient suffire à l'atténuer.
Un album-photos Carnaval des enfants 2014 a été mis en ligne.
Les élèves ont pu identifier l'ensemble des services dont bénéficient les résidents.
Les collégiens à la rencontre du docteur Michel Edom.
Chemin faisant, et au gré des promenades auxquelles le pays chalabrais invite, le randonneur qui s'enfonce dans des bois de plus en plus touffus, s'offre une incursion dans le passé. Au détour de nulle part, et malgré l'enchevêtrement de ronces qui l'enserre, une ruine vient s'offrir à son regard. "Mémoire des hommes et femmes qui ont travaillé la terre et filé la laine avant de porter leurs regards las vers d'autres cieux" (Eric Fabre, Les Métairies en Languedoc, Editions Privat).
Vestiges d'une époque durant laquelle un maillage de sentiers, permettait de relier une métairie avec une autre, avant que "l'abandon de la charrue ne laisse la place à l'arbre". Les hommes sont partis, et la forêt est revenue, quoi de plus naturel au final.
La tranchée n'est nullement signalée.