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Patrimoine - Page 48

  • Vie et mort d’une mule

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    Pedro Sancho et son fidèle compagnon de labeur

    Photos Collection Dominique Sancho

    Extrait du registre de délibération de la commune, en date du 21 janvier 1966 : « Devant le conseil municipal réuni : M. le maire expose que M. Aubry, Boucherie Chevaline à Carcassonne, serait acheteur de la mule du Service du ramassage des ordures ménagères pour le prix de 1.200 francs. Il demande au conseil de vouloir bien dire s’il accepte le prix proposé. 

    Le Conseil, ouï les explications de son Président et après en avoir délibéré, considère que l’offre correspond bien à la valeur de la mule et en autorise la vente à M. Aubry, Boucherie Chevaline à Carcassonne, au prix de 1.200 francs dès que la Commune aura reçu le Camion-benne Citroën ».

    Dans le même temps, « l’achat d’un véhicule automobile en remplacement du corbillard » est également envisagé.

    « M. le maire expose que la mule devant être vendue dès réception du Camion-benne destiné au ramassage des ordures ménagères il faut prévoir l’achat d’un véhicule automobile pour le transport des Corps en remplacement du Corbillard à traction animale…/… ».

    Les deux délibérations seront visées au mois de juin 1966 par Emile Sédira, sous-préfet de Limoux.

    La chère mule de Pedro répondait invariablement aux prénoms de « Marquise » ou « Mathilde », mais cela est encore une autre histoire. A retrouver peut-être au fil du Tome IX de l'association Il était une fois Chalabre, sous la plume de Josette Brzesc-Taffet.

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    Aux abords du pont du Blau

    Sébastien Hernandez, Antoine Escande, et Pedro Sancho prennent la modernité en marche

  • Retour à Tatauba

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    Si le nom de Tatauba semble résonner comme un mystère, l’on sait que cet endroit aujourd’hui abandonné des hommes, a été habité par des fermiers à partir de 1775, jusqu'aux environs de 1835. Très courte destinée pour ce lieu également appelé « Soula del Cardayré », d’abord habité par François Huillet, un des premiers fermiers des lieux, l’un des derniers étant Henry Huillet (cf. Recherches de Roland Combes et Jean-Pierre Boulbès dans le Tome XII de Il était une fois Chalabre, page 156).

    En complément de ce qui est justement avancé par Christophe, les vestiges du Tatauba se perdent au milieu d’une végétation des plus denses, au point d’avoir disparus des radars de l’Institut Géographique National. Une ingratitude qui ne semble pas fâcher les vieilles pierres, occupées jusqu'au tomber du jour, à guetter depuis le surplomb qui domine la ferme de L’Anglade.

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  • « La métairie d'el Cardayré »

    La consultation du Tome XII publié par Il était une fois Chalabre, permet de lire sous la plume de Jean-Pierre Boulbès et de Roland Combes, l'introduction suivante.

    « Métairie de Tatauba ou Métairie d’el Cardayré : Cette exploitation agricole ne figure pas sur les cartes du XVIIIe siècle, que ce soit sur la carte du Diocèse de Mirepoix gravée par Charles Aldring et Pierre Bourgouin de l’imprimerie du cabinet du Roi en 1781, ou sur la carte de Cassini dont la publication retardée par les événements de la Révolution, sera consultable début XIXe. Il faut attendre le cadastre Napoléonien établi entre 1807 et 1850 pour visualiser la métairie dite Tatauba, sur le plateau du même nom ».

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