Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine - Page 49

  • C'était hier : Une flûte enchantée résonne sur la colline du Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 3 avril 2001.

    sergi pan,calvaire chalabre

    Sèrgi Pan sur les traces des Pénitents Blancs

    (Photos archives, Avril 2001)

    Dimanche 1er avril, premier dimanche du mois, a été l’occasion pour les Chalabrois de remonter vers l’oratoire du Mont Calvaire où Frédéric Paillard cultive les vertus du bon accueil. Ardent défenseur de l’association « Les Amis du Calvaire », dont l’existence devrait bientôt être confirmée au Journal Officiel, notre ancien compagnon du tour de France est à ce titre le dépositaire des clefs de l’ancien ermitage. Et depuis l’automne dernier, les Chalabrois et leurs invités se retrouvent toujours plus nombreux sur un sentier que les confréries de Pénitents résidant en Kercorb, empruntaient autrefois lors des processions.

    sergi pan,calvaire chalabre

    Portés par le vent à travers les genêts de la colline, les accords de la flûte de Sèrgi Pan sont parvenus dimanche jusqu’au parvis de la chapelle où notre artiste s’est fait un plaisir de poursuivre un récital certes improvisé, mais très apprécié de tous. Chalabrois de fraîche date, Sèrgi prête son concours vocal à la chorale Eissalabra depuis qu’il réside en Kercorb, il maîtrise par ailleurs l’art de jouer de plus de trente instruments allant de la flûte originelle à la clarinette primitive. Des contes musicaux (Kokopelli) aux concerts (Si toutes les flûtes du monde voulaient chanter l’amour), Sèrgi Pan utilise un des instruments les plus anciens pour embarquer l’auditoire dans un grand voyage suscitant curiosité et imaginaire. Flûtes des Sioux, flûtes des Andes, chalumeaux médiévaux d’Occitanie, autant d’instruments qui fascinent par la beauté de leurs sons.

    sergi pan,calvaire chalabre

  • Le Peyrat : L’atelier Au bout du fil propose trois journées de stage reliure

    catherine robin,atelier au bout du filChaque année, au début du mois d'avril se tiennent les journées européennes des métiers d'art. Dans ce cadre, Catherine Robin (photo) propose trois jours de stage pour découvrir la reliure dans son atelier Au bout du Fil, sur la commune du Peyrat. Les participants peuvent choisir une journée, deux ou trois en fonction de leur temps disponible.

    Sur une journée, ils repartent avec leur carnet fait main le soir même. Sur deux journées, ils découvrent la reliure en choisissant un livre et une technique qui ne nécessitent pas de passer par toutes les étapes du livre. Sur trois jours, ils auront le temps de réaliser une reliure de livre et le titrage. Le prochain stage aura lieu à partir du jeudi 8 avril jusqu'au samedi 10 avril 2021. Les horaires seront adaptés en fonction des conditions sanitaires en vigueur. Le stage se déroule à l'atelier de reliure Au bout du fil situé rue du Moulin au Peyrat. Il faut contacter Catherine Robin par téléphone pour lui faire part de ses envies : fabriquer un carnet avec des feuilles blanches fournies ou venir avec ses propres livres pour faire le choix de celui qu'il est possible de relier en 2 ou 3 jours.

    Le stage suivant adoptera la même formule. Il aura lieu du 19 au 21 novembre, quelques semaines avant Noël, pour fabriquer ses cadeaux soi-même. N'hésitez pas à appeler dès maintenant pour vous renseigner.

    Les stages se déroulent dans l'atelier Au bout du fil situé tout au bout de la rue du Moulin, Le Peyrat (09600). Les horaires sont de 9 h 30-17 h. Pour la pause déjeuner du midi, repas tiré du sac sur place. Questions et réservations auprès de Catherine Robin au 06 41 37 17 49.

    Plus d'informations sur le site : https://www.atelier-reliure.fr

  • Le passage de l’hôtel de ville

    Vieux plan Chalabre années 1700 001.jpg

    Ainsi s’appelait au XVIIIe siècle, la rue de la Mairie, qui relie l’actuel Cours Docteur Joseph-Raynaud, anciennement Cours National et Cours des Capucins, à la rue Notre-Dame, anciennement rue Sainte-Marie. Dans son ouvrage intitulé « Confréries Saint Sébastien et Saint Blaise », Malou Saddier évoque l’église de la ville, « dite jadis église de la commodité, connue cependant plus spécialement comme N.D de Consolation ». Elle y aborde dans le détail l’existence des deux chapelles dédiées à Saint Sébastien et à Saint Blaise, avant de conclure sur une transformation architecturale intervenue à la fin du XIXe siècle. Elle cite le procès-verbal n° 90, et une délibération concernant la démolition de la chapelle Saint Blaise, rue de la mairie, en date du 13 août 1891. Extraits :

    « Monsieur le Président propose au conseil la démolition d’une partie de la Chapelle Saint Blaise, dépendant de l’église Notre-Dame, et d’une partie d’une maisonnette contigüe à cette Chapelle et appartenant à la Commune, et expose les motifs suivants : Ces deux parties d’immeubles sont situées au milieu de la Rue de la Mairie, au centre de la Ville. Par leur situation, elles interrompent la circulation du public et de l’air, et donnent lieu à cause des nombreux recoins que forme leur avancement dans la rue à des dépôts d’ordures de toute nature dont les émanations sont très nuisibles à la salubrité publique, notamment pendant les fortes chaleurs de l’été…/… Il résulte du plan dressé par M. l’agent voyer que l’exécution de ce projet permet de laisser à ladite chapelle une profondeur suffisante à l’emplacement d’un autel…/… Monsieur le Maire (ndlr Jean-Jacques Tournié) croit devoir ajouter que certaines personnes de la Ville pourront peut-être croire qu’un intérêt particulier le guide dans cette circonstance parce qu’il est le propriétaire le plus voisin de ladite chapelle. Il appelle l’attention du Conseil sur ce fait, car, s’il en était ainsi, il retirerait sa proposition. Il invite ensuite l’Assemblée à délibérer. Le projet est voté à l’unanimité ».

    La somme de cinq cent francs figurera aux chapitres additionnels de l’exercice 1891, mais cette décision municipale ne sera pas du goût de certains administrés, qui voudront le faire savoir. Par le biais d’un communiqué publié dans le Courrier de l’Aude en date du samedi 17 octobre 1891 (5 centimes le numéro).

    1891 17 octobre 001.jpg

    1891 17 octobre 002.jpg

    1891 17 octobre 003.jpg