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Rencontres - Page 154

  • Aristide Peyronnie défie le temps qui passe

    Aristide bis.jpgAristide Peyronnie, six décennies d’expérience, acquise goutte à goutte.

    Tout le monde ne se souvient peut-être pas de la mésaventure survenue en janvier 1996 à Aristide Peyronnie, venu tout droit de son Couserans natal afin d’exercer en Kercorb, la délicate charge de bouilleur ambulant. Ce mardi là, aux alentours de 4h du matin, Aristide avait réussi à sauver in-extremis son alambic encerclé par les eaux furieuses du Blau, avec l’aide de Villefortois, dévoués face à l’imminence de l’irréparable.

    Expérience déplaisante certes, mais rangée au chapitre des anecdotes par notre « brulou de vi » qui en a vu d’autres, en 62 ans de carrière. Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide affiche une sérénité et une mémoire aussi limpides que son divin nectar. Fruits d’une sagesse acquise au fil de plus d’un demi-siècle d’expérience, à peine troublée par deux années sur les rivages tunisiens de Carthage, au titre d’appelé du contingent (1954-1955).

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

    Calé sur sa chaise, pensif sous le bonnet qu’une chéchia vient remplacer les jours de cérémonie, Aristide perçoit le moindre battement de son imposant alambic (700 kg), chauffé au bois. Autour de lui, les bouilleurs de cru s’affairent, amenant qui la prune, qui la poire, voire même la cerise. Aristide recharge un peu de bois, et la discussion s’engage autour de la cucurbite, qui passera ensuite le relais aux serpentins. Mais avec les premières gouttes de blanche tombant au fond du décalitre, le silence s’impose, le temps suspend son vol.    

    La mission de notre maître alchimiste, qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool. Ce quotidien presque hors du temps, va connaître une pause, le temps des fêtes de la Nativité et un retour vers la vallée du Massatois où repose Marinette, l’épouse d’Aristide, décédée le 11 mars dernier. A la rentrée de janvier, Aristide et son alambic auront quitté Sonnac-sur-l’Hers pour retrouver les berges parfois inhospitalières du Blau coulant à Villefort. Puivert, puis Roquefeuil seront les autres destinations à venir de notre « brulou de vi », qui perpétue malgré le temps qui file, un métier qui ne dit pas son âge.

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

  • Le charivari de Fluris est annoncé

    Fluris 97.JPGLe fantôme de Fluris va planer sur les boulevards de la bastide.

    Le jeudi 13 décembre sera célébré le 315e anniversaire de la mort du sieur Jacques Fleury, occis en Kercorb et dans l’obscurité de la nuit du 13 au 14 décembre 1697. Bidons, boîtes de conserves, poêles usagés (pour les plus vaillants), chacun est invité à fureter de la cave au grenier. Afin que le pavé chalabrois puisse étinceler de mille feux, pour un hommage plus que tricentenaire. Rendez-vous à 18h30 sous la halle aux grains, et comme disait le regretté Robert : « Asclaïres, s’abstenir ! ». 

    fluris 2012,jacques fleury(Photo archives, Fluris 1996)

  • Jaïs a retrouvé son maître

    Jaïs II bis.jpgElle avait disparu dans la nuit du 1er au 2 décembre dernier, quartier de l'Ile à Ste Colombe-sur-l'Hers, Jaïs a été retrouvée aujourd'hui jeudi 6 décembre, affaiblie mais sauve.

    Cette chienne boxer âgée de trois ans, aura passé près de cinq jours au fond du puit dans lequel elle était tombée, non loin de son lieu de résidence. Elle a à présent retrouvé Jean-Marc, son maître, qui s'est empressé de lui proposer une gamelle un tantinet plus riche qu'à l'ordinaire.