Jean Brunet dirige l'ensemble vocal du Kercorb. 
La bonne humeur était au rendez-vous, vendredi 14 juin, à l'heure où les choristes de l'ensemble vocal Eissalabra présentaient leur concert annuel. Après avoir brillamment fêté vingt années d'existence en juin 2012, le groupe dirigé par Jean Brunet, assisté de Maryse Le Roy et Edouard Garcia, est remonté sur les planches afin de célébrer avant l'heure, la fête de la musique.

Au gré d'un programme éclectique et international, chacun aura pu mesurer la qualité du travail accompli dans l'intimité des salles de répétition. Pour une nouvelle prestation de haute tenue, et un hommage appuyé aux poètes disparus, hommage auquel aura été associé le souvenir de l'ami Robert Roncalli, avec une émouvante interprétation de la "Montanara". Un bond transalpin auquel répondait le très occitan "Sem montanhols", chant accompagné par Sophie et sa boudègue.

Thèmes gais ou mélancoliques auront alterné avec les prestations divertissantes de Maryse, Edouard, Maurice et Freddy, comédiens aux talents confirmés, et très inspirés comme à l'habitude. Au gré des rappels, le rideau rouge du théâtre municipal a, bien malgré lui, mis un terme à une soirée de qualité pour laquelle les "élèves" de Jean Brunet méritent de chaleureuses félicitations. Une soirée qui a exceptionnellement joué les prolongations, grâce à la prestation enlevée des Girls du D3C (Danse country club du Chalabrais).

Un album Eissalabra Juin 2013 a été mis en ligne.
Poésie et nostalgie étaient bien présentes au rendez-vous.
Le ton était donné dès les premiers accords, avec une émouvante évocation de l'être cher. Christophe Roncalli entamait ensuite une brève plongée à bord du "Nautilus", comme un appel à suspendre avec lui le temps qui passe. Ce voyage vers les profondeurs sera mis à profit pour évoquer les souvenirs d'une enfance aux abords du cours Sully, ou ces ascensions vers le pic du Saint-Barthélémy, en compagnie d'un guide paternel au parler imagé, comme peut-être seule la culture d'Oc le permet. Un mentor imaginatif et créateur, initiateur d'une fanfare dont le souffle donnera naissance à un texte écrit un soir d'hiver au-dessus du Chalabreil, "La Fanfare de mon père".
Une voix grave, puissante, et le populaire « Bella Ciao », repris en coeur par l'assemblée, pour clore une soirée toute en poésie. "Demain, je ressuscite !" Mais alors, quid des souvenirs ? 
Mme Monnot et Jean-Jacques Aulombard ont invité les élèves à rester vigilants. 
Les "Escholiers" et Jean Montoro, dans le parc des Cèdres (photo archives Juin 1993).