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Chalabre - Page 1152

  • C’était hier : Fluris repose dans son plus beau linceul

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 24 décembre 2001.

    flurisUn « arrossegaïre » inconnu a bien essayé de ranimer la flamme (Photo archives, Décembre 2001).

    C’était il y a quelques heures, à la vitesse d’une comète filant vers des gouffres cosmiques, le fantôme de Fluris a traversé la cité du Kercorb dans un silence assourdissant. Il était 21 h à l’horloge et les cloches de Notre-Dame engourdies par la neige, essayaient vainement de réveiller le « Fluris spirit », de sonner l’heure du charivari, en deux mots, de battre le rappel des « arrossegaïres » (du verbe arrossegar, traîner). Mais ce soir, l’ancienne halle au blé va rester désespérément déserte et silencieuse, tout comme les rues Saint-Antoine, Sainte-Anne ou Sainte-Luce. Le pavé chalabrois a beau se débattre dans sa camisole de neige, le vacarme étincelant d’un charivari tricentenaire ne viendra pas perturber la nuit chalabroise, paralysée par le froid et la neige.

    Habitué à plus ou moins d’honneurs depuis 1697, il faut imaginer le Sieur Jacques Fleury se retournant dans son linceul, et pour cause. Manquer un rendez-vous avec la tradition pour un peu de neige sur le pavé peut paraître rageant, aux yeux de celui qui fut contrôleur de la Chambre à sel de Chalabre.

  • Les Contes du bateleur en dédicace à la bibliothèque

    2021 11 décembre BM Régine bateleur.jpgRégine Brzesc-Colonges démontre comment le Tarot délivre un langage de connaissance et de sagesse (Photo Noëlle Danjou).

    Samedi 11 décembre, rue des Boulangers, Noëlle Danjou accueillait Régine Brzesc-Colonges, invitée à présenter son livre, « Les contes du Bateleur, 22 arcanes du tarot ». Cet ouvrage est l’aboutissement de longues années de réflexion pour l’auteur, psychothérapeute jungienne, qui s’attache à démontrer la vocation humaniste du Tarot. régine brzesc-colonges,les contes du bateleurPassionnée depuis toujours de mythes et de symboles, elle travaille depuis plus de trente ans sur ce tarot, « un formidable outil, une clef vers la connaissance de soi, vers une ouverture d’esprit et un regard différent posé sur le monde ». 

    La rencontre a permis d’évoquer les avantages de l’enseignement par l’image, et la masse de connaissances que chacun est appelé à découvrir dans ces 22 arcanes majeurs, puisés dans l’imagerie du Moyen-Age. D’abord embarqué en compagnie du personnage du Bateleur, officiant tel un guide, le lecteur s’engage vers un long cheminement qui va au final le conduire auprès du Fou. Un périple riche en symboles, véritable labyrinthe au sortir duquel il sera permis de se demander si le Fou est fou. Les Contes du bateleur sont disponibles auprès de Régine Brzesc-Colonges au 04 68 69 29 25 ou brzesc-colonges@orange.fr

  • C’était hier : Le Père Noël s’invite à la caserne

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 décembre 2001.

    caserne jean-cabanierUn hôte de marque chez les pompiers (Photos archives, décembre 2001).

    Un véritable concert de sirènes a présidé samedi à l’arrivée tant espérée du grand bonhomme à la longue barbe blanche. Un tel invité de marque a bien sûr impressionné tous ces bambins, heureux de pouvoir enfin sympathiser avec ce trop mythique Papa Noël. Dehors et sous les étoiles, un couple de rennes piaffait d’impatience, tout en lustrant la plaque d’un traîneau immatriculé « 3 Sam 123 ». Prié de se joindre à la fête, Papa Noël a pu constater la chaleureuse ambiance qui règne au sein du jeune corps des soldats du feu chalabrois. Il décidait même de faire une petite entorse à la tradition, au grand dam d’un attelage aux limites de l’hypothermie, en prolongeant l’escale auprès de la grande famille des sapeurs-pompiers du Kercorb.

    caserne jean-cabanier

    caserne jean-cabanier

  • C’était hier : « Vei fan les ans que tueron Fluris ! »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 23 décembre 1996.

    Fluris trio 1996.JPGRue des Cloutiers, un trio de quinquagénaires se retrouve contraint à effectuer une réparation de fortune (Photo archives, décembre 1996).

    Il faut imaginer Fluris heureux au soir de ce samedi 14 décembre 1996, à l’heure où se pressaient sous la halle de Chalabre, une nuée d’enfants traînant derrière eux, des équipages métalliques plus originaux les uns que les autres, mais tous confectionnés pour un même objectif : faire du bruit ! Voilà comment la célébration de l’anniversaire de la mort de Fluris a réuni plusieurs générations de Chalabrois, passionnés de légende, cultivant pour certains la nostalgie de leurs jeunes années, et en tout cas disposés à perpétuer la tradition. Bien sûr les temps changent, le progrès fait rage, mais après bientôt trois siècles, Fluris fascine encore les gens du Kercorb.

    fluris 1996

    Si les premiers jours de décembre avaient offert le grondement sourd des eaux du Blau en furie, les rues chalabroises résonnaient en ce lendemain de Sainte Luce de milliers de bruits d’un charivari orchestré à la perfection, chacun possédant sa propre partition. Sous une fine pluie de fin d’automne, ils étaient plus de cent à défiler et à scander le nom de Fluris, de la halle au Cazal par la rue des Pénitents Bleus ou encore la rue des Cloutiers, échangeant leurs traîneaux ou effectuant des réparations de fortune. Au douzième coup de l’horloge de la rue Sainte-Marie, la cité retrouvait son calme. Heureux mais flapis, les plus petits regagnaient leur lit, tandis que les plus grands réunis place Espérance-Folchet goûtaient le silence d’une nuit qu’ils espéraient sereine… Dans les bois de la garenne du château de Mauléon, résonnait encore un dernier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    fluris 1996

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    A l'heure du chocolat chaud, pour réchauffer les coeurs