Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chalabre - Page 2111

  • Rugby en fête au stade Roger-Raynaud

    16 mai 2015 001.jpgUn rendez-vous toujours aussi chaleureux, autour du ballon ovale.  

    En ce samedi 16 mai, l’affiche avait de quoi attirer les amateurs de rugby, présents en nombre sur la piste d’athlétisme du stade Roger-Raynaud. A l’invitation des « Badalucs », descendants d’une brillante lignée de rugbymen, les champions de Midi-Pyrénées 4e série saison 2004-2005 revenaient sous le feu des projecteurs, à l’occasion du dixième anniversaire d’un titre conquis face à Ramonville.

    roger raynaud,badalucs xv

    Auparavant, un échauffement effectué dans les rues de la bastide, avait offert l’occasion de saluer les aînés, porteurs hier du maillot « blanc et bleu » de l’USC. Une visite fraternelle, qui précédait la plantation symbolique d’un arbre à fleurs, dans le riche terreau du Champ Legrand, rebaptisé en 2011 afin d’honorer la mémoire du regretté Roger Raynaud (ci-dessus, photo Annie Ninette Boussioux).

    roger raynaud,badalucs xv

    A 16 h, un petit Ethan, arrière petit-fils de Roger, libérait deux équipes, d’un maître coup d’envoi. Le quinze champion du président Thomas Cuaresma, engageait alors les débats face à une savante alliance de virtuoses passés ou en devenir. Au fil des échanges, et au regard d’une profusion de passages en dame, une formidable évidence s’imposait, le temps n’a pas d’emprise sur le rugbyman.

    roger raynaud,badalucs xv

    Fort de ce constat, le cercle des quinzistes a très sereinement rejoint le cœur de la cité où la fête s’est poursuivie, dans le cadre des traditionnelles animations de l’Ascension.

    roger raynaud,badalucs xv

    Dans les starting-blocks, objectif, ... 2016.

              Un album-photos Rencontres Roger Raynaud 2015 a été mis en ligne.

  • Six ans et un jour de guerre, vus par les maquettistes

    club maquettiste albi,gérard canalUne batterie allemande sur la Pointe du Hoc, reproduite à l’échelle.

    Lors de la journée commémorant le 70e anniversaire de la Libération, une exposition était mise en place par une équipe de spécialistes de petits modèles et d’événements historiques. C’est ainsi que le théâtre municipal s’est transformé l’espace d’une fin de semaine, en un gigantesque champ de bataille miniaturisé, à l’initiative de Gérard Canal, conseiller municipal, et expert en réalisation de maquettes.

    club maquettiste albi,gérard canal

    L’ancien président du club maquettiste d’Albi avait fait appel à ses amis, venus du Tarn et du Médoc, invités en Kercorb afin de présenter le fruit d’un travail méticuleux, sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.

    club maquettiste albi,gérard canal

    Les visiteurs auront pu admirer plus de 500 maquettes, retraçant l’ensemble des étapes du conflit qui opposa les Alliés aux puissances de l’Axe. De nombreuses figurines, chars de guerre, avions de chasse, navires et véhicules, accompagnés de paysages et décors de ruines, restituent le détail des zones de combat, sur terre, air et mer.

    club maquettiste albi,gérard canal

    Cette exposition, qui était également l’occasion de glaner quelques conseils et astuces, a fait l’unanimité auprès des nombreux visiteurs qui ont pu apprécier la patience et la minutie mises en œuvre, eu égard à la qualité des reproductions.

    club maquettiste albi,gérard canal

  • Pierre-Louis Fabre, victime des nazis, a désormais sa rue

    L’article publié aujourd’hui, avait paru le lundi 23 mai 2005, dans le journal l’Indépendant. Il rendait compte d’une cérémonie à la mémoire d’un jeune Chalabrois, tombé sous les balles de l’occupant, le 27 juillet 1944. Deux mois auparavant, Auguste Cathala, dont le souvenir sera célébré aujourd'hui dimanche 24 mai à 11 h à Montjardin, avait également été assassiné par les hordes nazies.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreUne plaque commémorative rappelle la tragique journée du 27 juillet 1944 (Photo archives, 8 mai 2005).

    La capitulation des armées du IIIe Reich, commémorée le dimanche 8 mai dernier, a connu un émouvant prolongement avec l’inauguration de l’allée Pierre-Louis Fabre, en mémoire d’un jeune Chalabrois victime des balles allemandes. Une initiative à mettre à l’actif de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), représentée par MM. Louis Calvet et Pierre Puech, et financée par la section Rhin-et-Danube de Chalabre. L’occasion pour Maurice Rouzaud de retracer dans le détail et avec émotion cette tragique journée.

    En ce jeudi 27 juillet 1944, un important détachement de l’armée d’occupation allemande investit de grand matin, la petite ville de Chalabre. Prévenus très tôt, beaucoup d’hommes jeunes ou plus âgés, tentèrent de fuir afin d’échapper à une rafle ou à d’autres mesures de représailles.

    Installés en divers points stratégiques autour de Chalabre, les ennemis ouvrirent le feu au fusil mitrailleur, sur les hommes qu’ils apercevaient dans les champs. Plusieurs otages furent arrêtés et emmenés à Foix pour y être interrogés. Ils devaient être relâchés quelques jours plus tard. Mais à Chalabre, l’un des hommes fut mortellement atteint sur les flancs de la colline de Terre-Blanche. Il avait tenté de s’échapper depuis sa maison située à la sortie de la ville, rue du Capitaine-Danjou. Il avait franchi le Blau pour monter vers la colline. Il s’appelait Pierre-Louis Fabre, au village on l’appelait Pierrot Fabre.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreSon père était décédé deux ans auparavant. Sa mère n’avait plus que lui. Il avait seize ans. Pour ses camarades plus chétifs, c’était un grand. C’était un bon copain, un musicien plein de vie, un peu bagarreur comme les enfants l’étaient tous à cet âge. « Il était notre ami. A 14 ans, 15 ans, 16 ans, on sort de l’enfance, on est adolescent. A cet âge-là, on ne pense pas à la mort, et c’est bien normal : on a toute la vie devant soi, on aime la vie. Cette vie, Pierrot l’a brutalement perdue en ce 27 juillet 1944, victime de la soldatesque fasciste hitlérienne. Je n’oublierai jamais ce triste cortège qui passa à un mètre de moi sur le pont du Blau en fin d’après-midi : quatre hommes de Chalabre, ramenant le corps de Pierrot à sa pauvre maman » rappelait Maurice Rouzaud.

    Il concluait en remerciant vivement les membres de l’association Rhin et Danube, l’Arac, les élus, d’avoir eu la délicatesse de placer cette plaque, qui rappellera à tous les Chalabrois et surtout aux jeunes, le souvenir de Pierre-Louis Fabre, « notre ami, enfant de Chalabre, enfant mort à 16 ans ».

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabre

    Pierrot Cantié, Pierrot Fabre, Emile Pousse, en mai 1944 sur le pont du Blau.

  • Jean-Marie Courdil n’est plus

    jean-marie courdilJeudi 7 mai était accompagné vers sa dernière demeure, Jean-Marie Courdil, décédé à l’âge de 74 ans. Né le 9 novembre 1940 à Ste Colombe-sur-l’Hers, il était devenu Chalabrois en 1946, lorsque ses parents avaient choisi de s’installer à la Bâtisse. Après une scolarité terminée à Mirepoix (Ariège), Jean-Marie Courdil avait intégré l’effectif de la manufacture de chaussures Canat. Une rencontre avec celle qui deviendra son épouse l’amènera à prendre un départ vers les Bouches-du-Rhône, où il rejoint sa belle-famille. Jean-Marie Courdil exercera alors de nouvelles activités, pour devenir responsable de secteur au service d’une enseigne de la grande distribution.

    A l’heure de la retraite, et après un court séjour en Ariège, il effectue un retour en pays de Kercorb, où il va s’investir au sein du groupe dirigeant de l’US Chalabre XV. Bénévole polyvalent, son efficacité sera très appréciée, soulageant une cheville ici (photo ci-dessous, Octobre 1998), ou surveillant la braise là, aux côtés de son ami Jeannot Guichou, également disparu. Aux petits soins permanents pour les quinzistes du président Julien Bonnéry, Jean-Marie Courdil avait été l’un des artisans d’une brillante saison 2004-2005, couronnée avec un titre de champion de Midi-Pyrénées 4e série.

    jean-marie courdil

    Passionné de sport, il luttait courageusement contre la maladie, depuis plusieurs années. Un dernier hommage lui a été rendu sous la nef de l’église Saint-Pierre, avant son inhumation dans le caveau familial où il repose à présent aux côtés de Fernand et Mathilde, ses parents. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à ses fils Patrick et Bruno, à Lucas son petit  fils, à Marie-Line, Jacqueline, Christian, Danielle et Philippe, ses sœurs et frères, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jean-marie courdil

    Un vendredi soir à l'entraînement, Jean-Marie et les amis de l'intendance de l'USC XV (avril 2000).