Les Chalabrois ont appris avec tristesse le décès de Denise Valença, survenu vendredi 15 Août, à l'âge de 93 ans, à Laudun-l'Ardoise (Gard). Arrivée en Kercorb à l'âge de 18 ans, elle avait épousé René, coiffeur pour hommes sur le cours Sully. A l'heure de la retraite, ils avaient fermé la porte d'un salon très fréquenté, où le cliquetis des ciseaux rythmait les conversations autour de l’actualité locale, commentée par des générations de Chalabrois. Ils s'étaient alors établis dans la maisonnette de Saint-Martin, témoin des derniers passages de convois de chemin-de-fer. Jusqu'en 2000, date de leur départ de Chalabre, vers le Gard où résidait Daniel leur fils unique.
« Popo » au franc parler Denise Valença, surnommée « Popo », était reconnaissable sur sa mobylette orange, dont le porte-bagage était orné d'une caisse de même couleur. Et dans laquelle elle transportait « Moumousse », sa chienne Teckel, fidèle complice qui souvent partageait son compartiment avec une moisson de champignons. Malgré un tempérament abrupt et un franc parler, Denise se montrait généreuse et reconnaissante envers les gens qui savaient l’apprécier.
A l'issue de la cérémonie d'adieu, célébrée aujourd'hui vendredi 20 août dans le Gard, Denise Valença sera inhumée aux côtés de son époux René, disparu le 19 août 2005, et de son fils Daniel, disparu le 20 août 2013. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Andrée sa belle-fille, à son petit-fils Fabien, ainsi qu'à toutes les personnes que ce deuil affecte.
Denise Valença aux côtés de René et Daniel, dans leur maison de Saint-Martin.
Le plan d'eau chalabrois s'est éclairé de mille feux.
La montée en température sera également encouragée par la prestation de DJ Wilfried, talentueux animateur, chanteur, et maître-créateur de surprenantes œuvres d'art, en baudruche. Une séance de karaoké plus tard, rehaussée par la prestation de Cécile, la musique cédera la vedette à un lumineux feu d'artifice, tiré par « les Magiciens du ciel ». L'occasion pour l'association chère au président Henri Ferrier, d'innover en activant à distance, la bagatelle de 14.000 projectiles, par radio. Une première formidablement conclue au terme de quatorze minutes et quarante-cinq secondes de féerie.


Qu'importe, la surprise n'en fut pas moins grande pour les Chalabrois, stupéfaits de voir débarquer une drôle d'unité perchée sur un half-track, jusqu'alors en souffrance sur les rives de l'Hers. Un saut sur le balcon de l'hôtel de ville plus tard, le gros de cet étrange bataillon de conscrits se retrouvait très vite en bonne compagnie. Renforts qui feront d'une pierre deux coups, puisqu'après avoir rétabli le trafic sur le pont du Blau, ce sont les verrous permettant l'entrée vers les estaminets de la bastide, qui sauteront les uns après les autres.
Comme d'habitude, Tonton Kéké s'est retrouvé en première ligne.
La compagnie parade sur le Blau, mais le piège sournois va bientôt se refermer.
Vigilante, mais pas assez. La sentinelle n'a rien vu arriver.