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Chalabre - Page 2394

  • La vieille usine du Pont-Vieux a été rasée

    Un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais, l'ancienne usine Franzone, s'est effondrée sous les coups de pelle. 

    Usine Franzone 23 Février 2012.jpgLe quartier du Chalabreil va s'offrir un nouveau décor.  

    Il en est de certains vestiges industriels comme de ces photos jaunies, qui entretiennent le souvenir de périodes oubliées, parfois même insoupçonnées. Celui qui emprunte aujourd’hui la rue du Pont-Vieux, et qui n’a pas grandi avec le privilège de manger un pain au chocolat de la boulangerie Calbo, sur le chemin de la communale, ne peut imaginer quelle fut l’activité de cette courte artère chalabroise.

    C’était au cours de la quatrième décennie du siècle dernier, en bordure de la rivière Chalabreil, Henri Franzone et son épouse Marcelle avaient créé une petite entreprise autour du cartonnage, activité qui ne cesserait de prospérer en parallèle avec la manufacture de chaussures Canat. Ainsi vers la fin des années 1960, quarante personnes se trouvaient employées à transformer 500 à 600 tonnes de carton par an. Dans le secteur de la chaussure, 8.000 boîtes pouvaient être confectionnées en une seule journée. Les débouchés étaient divers, puisque sortaient aussi des « cartons tailleurs » pour vêtements et costumes, des boîtes pâtissières, des cartons à chapeaux, etc… Mais il était écrit que la chaussure et sa boîte auraient une même destinée, et l’arrêt des activités de l’usine Canat, entraînera le déclin de l’usine Franzone, jusqu’à sa fermeture effective voilà tout juste vingt ans.

    Après avoir abrité un atelier de plomberie, puis un dépôt de maître-charpentier, la vieille fabrique usée par le temps, verra une partie de sa toiture s’effondrer sous le poids de la neige tombée à l’hiver 2010. Une mort lente, à petit feu, qui connaîtra un nouvel épisode le vendredi 17 février dernier avec l’incendie qui aura définitivement raison de sa colonne vertébrale. Le coup de grâce a été donné en ces derniers jours de février 2012, par l’entremise de la société « Terra Scop », chargée d’effacer du décor un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais. 

    usine franzone,terra scopCette vue depuis le Chalabreil fait partie du passé.

    Remerciements à Maurice Rouzaud et à l'association "Il était une fois Chalabre", pour les informations recueillies au fil du Tome V. 

  • Aristide, « brulou de vi », se languit de son Couserans natal

    aristide,massat,brulou de vi,couseransAristide, « brulou de vi » depuis plus d’un demi-siècle.

    Il avait installé sa drôle de locomotive fumante en bordure du Chalabreil, Aristide Peyronnie « brulou de vi » depuis plus d’un demi-siècle, a bouclé une nouvelle campagne au service des bouilleurs de cru du Kercorb. Comme chaque hiver, de Sonnac à Puivert en passant par Villefort, Aristide a distillé son savoir-faire à l’attention des amateurs de fine. Avant de repartir vers de nouveaux horizons, et remiser au final sa machine, là-bas au pied du Port de Lers, patrie des bouilleurs ambulants.

    Des déplacements très règlementés     Habitué à parcourir les routes par tous les temps, Aristide doit soigneusement préparer chacun de ses déplacements pour satisfaire à un règlement strict et incontournable. Il établit ainsi plusieurs demandes d’ouverture « d’atelier public » (lieu de distillation), avant de solliciter le droit de circuler avec son alambic. Une belle et rutilante machine plombée par les douanes qui procèdent à son descellement à chaque départ. Pendant que la cucurbite monte en température, Aristide raconte comment l’invention de l’alambic et du principe de distillation, furent élaborés il y a mille ans, par le peuple arabe. Conscrit au début des années 1950 sur les rivages tunisiens de Carthage, il a appris toutes les subtilités du métier.

    Du "khôl" à la fine     Les premiers alambics servaient à fabriquer le fard à paupières, connu sous le nom de « khôl ». Quand ils commencèrent à distiller le vin, les créateurs allaient garder le même nom « al khôl », la chose subtile. Goutte après goutte, les serpentins cuivrés laissent filtrer la chose subtile, il ne reste plus qu’à contrôler le degré d’alcool. Avant de préparer une nouvelle distillation, et dans un nuage de vapeurs enivrantes, Aristide glisse à l’oreille que « tout le monde peut acheter un alambic pour s’installer distillateur sans plus de formalités ». Peut-être, mais qu’en serait-il alors du plaisir de retrouver le personnage d’Aristide, sympathique et attachant « brulou de vi » dont chacun guettera le retour, à l’hiver prochain. 

    aristide,massat,brulou de vi,couseransAprès chaque distillation, Aristide rince sa cuve à grand eau.   

  • Un semi-marathon au pays du « Barça »

    Guillaume et Hervé.jpgGuillaume Pons et Hervé Taurin, deux capitaines de route au caractère bien trempé.

    En ce dernier vendredi de février, une équipe chalabro-limouxine a franchi la frontière du Perthus et mis le cap sur la capitale catalane où sera donné aujourd'hui  dimanche 25, le départ du 22e semi-marathon de Barcelone. Dix-huit éléments, fondeurs, épouses et enfants confondus, s’en sont remis aux compétences de Guillaume Pons, maître-organisateur de rendez-vous sportifs, avec le concours de Carole son épouse et complice. La délégation qui portera les couleurs du club d’athlétisme limouxin sera basée non loin de la Sagrada Familia, et donc à quelques hectomètres seulement de l’arche de départ, dressée près de l’Arc de Triomphe.

    A 8h 45 très précises, les fondeurs en jaune et vert devront trouver leur place dans une colonne de 12.500 concurrents, lancés sur un parcours urbain tracé à quelques encablures à peine du front de mer. Après avoir contourné le parc de la Citadelle et son zoo, orphelin de « Copito de nieve », gorille albinos disparu en 2003, nos athlètes apercevront la main de Christophe Colomb indiquant la direction vers les Amériques. Une fausse piste en réalité puisqu’il faudra partir juste à l’opposé, laisser le parc de Montjuich, et passer entre autre, devant le complexe Georges Méliès et la Torre Agbar. Si quelques forces auront été abandonnées sur les grands axes de la ville, les Audois bénéficieront d’un dernier quart de parcours longeant le littoral, avec passage aux abords du port olympique. Seule inconnue, la température des embruns et la force de l’air de la mer, lesquelles redonneront quoi qu’il en soit, le tonus nécessaire à Adeline, David, Frédéric, Guillaume, Hervé et Christian, fermement décidés à boucler la boucle. Il faut leur souhaiter bon vent, tout en sachant qu’ils pourront compter sur une compagnie de supporters qui a déjà fait ses preuves.

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  • Du Blau au Chalabreil

    Yvette Romero n’est plus.

    Lundi 20 février était célébrée en l’église Saint-Pierre, la cérémonie des obsèques de madame Yvette Romero, née Cauneille, décédée à son domicile de la rue du Pont-de-l’Hers à l’âge de 86 ans. Née à Chalabre le 9 mai 1925, la regrettée défunte était unanimement connue et estimée en pays chalabrais où elle avait fondé un foyer de par son union avec Jean-Joseph, décédé en mars 2002. Après une vie active bien remplie et un parcours effectué notamment au sein des effectifs de la manufacture Canat, Yvette Romero profitait d’une retraite égayée par la visite de ses petits-enfants. Affectée par la maladie depuis plusieurs années, elle ne quittait que très rarement son domicile où elle bénéficiait des soins bienveillants de sa fille Jenny.

    Un dernier hommage lui a été rendu au cours de la bénédiction célébrée par les Soeurs dela Présentationde Marie, avant son inhumation dans le caveau familial. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Francis et Jenny ses enfants, à ses petits enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    Assemblée générale de la crèche.

    L’assemblée générale de l'association « Vanille et Chocolat » aura lieu le mardi 28 février à 18 h 30, dans les locaux de la Crèche, rue Saint-Pierre. Le budget 2012 et le projet de création d'une annexe de la crèche à Ste Colombe-sur-l’Hers figurent à l'ordre du jour. Le président Yves Ettori et Martine Raynaud directrice de la structure, invitent les personnes désirant s’investir dans la gestion de « Vanille et Chocolat » à participer à ce rendez-vous annuel.

    Un nouveau visage au service d’aide à domicile.

    Après le départ d’Ingrid Eberhardt, agent de développement local de la collectivité depuis plus de deux ans, et qui a obtenu un poste dans les services de la Communauté de communes du Pays de Pamiers (Ariège), la CCC a confié le poste de responsable du personnel et du service d’aide à domicile à Sylvie Palos. Originaire de la Haute-Garonne, elle travaillait auparavant au titre de responsable du service des finances dans une collectivité de l’agglomération toulousaine. L’occasion de souhaiter à Sylvie Palos une bonne adaptation en pays chalabrais.

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