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Chalabre - Page 2577

  • Dominique Molini n’est plus

    dominique moliniMercredi 8 juin se déroulaient les obsèques religieuses de Dominique Molini, décédé à l’âge de 69 ans, des suites d’une longue maladie. Natif de la région Manche, il n’en cultivait pas moins les racines familiales, établies sur l’île de Beauté. Technicien dans le génie civil, ses obligations professionnelles l’avaient d’abord conduit vers Paris, puis Toulouse, c’est là qu’il résidait actuellement. Dominique Molini effectuait des séjours réguliers en pays chalabrais, d’où son épouse Colette est originaire, et affectionnait particulièrement les randonnées en montagne.

    Au cours de la bénédiction célébrée par les Soeurs de la Présentation de Marie, une nombreuse assistance réunie en l’église St Pierre lui a rendu un dernier hommage, tandis que montaient sous la nef, les chants d’une Corse qu’il portait au coeur.  

     En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Colette son épouse, à ses enfants Arnaud et Emmanuelle, à Enzo, Thom, Lisa et Thomas ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Du Champ Legrand au stade Roger-Raynaud

    En septembre 2006, les travaux d’aménagement du futur terrain d’athlétisme intercommunal commençaient sur le Champ Legrand, chantier pour lequel la communauté de communes du Chalabrais était maître d’ouvrage. Le terrain alors cédé à la CCC par la commune de Chalabre allait rapidement se transformer, laissant apparaître dès le mois d’octobre, le tracé de la future piste d’athlétisme.

    Stade R. Raynaud.jpg

    Comme devait le rappeler Jean-Pierre Salvat président de la CCC, le 4 juin dernier, jour de l’inauguration du Stade Roger-Raynaud, une esquisse du projet avait été présentée aux élus, par Patrick et Monique Rault, professeurs au collège Antoine-Pons et initiateurs de la proposition. Roger Rosich conseiller général et Lucien Clergue président de la CCC avaient impulsé la réalisation de cet espace voué à la pratique sportive.

    Puit Legrand.JPG

    Dès lors, le vieux puit en pierre dressé au centre du futur périmètre sportif disparaissait du cadre, les entreprises Jordan et Paysages Synthèse prenant le relais de Mmes Crossman et Villaeys, maîtres d’oeuvre. A raison d’une visite hebdomadaire du chantier, l’ensemble des intervenants et Jacques Laffont pour la CCC, se retrouvaient chaque mercredi, afin d’examiner ensemble l’avancée des travaux.

    Terrain athlé.jpg

    Aujourd’hui, le stade Roger-Raynaud possède une piste de vitesse, une aire de saut en hauteur, une aire de lancer du javelot, de lancer du disque, de lancer du poids et une aire de saut en longueur. Au centre se trouve un espace d’évolution en herbe, sur lequel les « Badalucs » ont pu jouer tout récemment avec leur ballon préféré. Ce terrain destiné aux élèves du collège Antoine-Pons et de l’école primaire Louis-Pergaud est également ouvert aux associations sportives et de loisirs locales, qui souhaiteraient proposer de nouvelles activités autour de l’athlétisme, à leurs adhérents. Pour cela, une convention doit être auparavant signée par les différents utilisateurs et la CCC, afin de fixer entre toutes les parties, le règlement d’utilisation du terrain.

    Pour mémoire, les travaux ont été terminés en début d’année 2007, et le projet a été financé avec le soutien du conseil général de l’Aude (42,5%), de l’Etat (22,5%) et de la région Languedoc-Roussillon (15%).

    Preuve supplémentaire s'il en fallait une, de la vocation sportive du Champ Legrand, la superbe fresque présentée ci-dessous, peinte par Jean, Santi et leurs amis, à l'occasion du passage à Chalabre de la Grande Boucle. C'était en 2003, le Cazal était en fête et le Tour de France fêtait ses cent ans d'existence. Hélas les caméras de France Télévision et Jean-Paul Ollivier étaient passés sans la voir, ignorant de toute leur hauteur, l'hommage des Chalabrois à Henri Desgranges.   

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  • « Tri’Angles de vues » à la galerie de Léran

    galeazzi copy.jpgLe «Castelou», galerie d'art à Léran en Ariège, propose jusqu’à ce soir (de 15h à 19h), les regards de trois artistes, pour trois angles de vues différents et trois interprétations artistiques.

    Amanda Attenburow née à Londres, artiste plasticienne vous invite dans ses espaces aériens, où se posent comme des oiseaux, ses collages dentelles. Son regard tout en finesse et délicatesse se promène dans l'espace, pour une vision de l’existence sous différentes perspectives, permettant d’échapper à ce monde parfois pesant. Elle est aussi avec Andy son mari, propriétaire de ce lieu, ancienne demeure du Duc de Lévis de Mirepoix au début du 19e siècle. Les vitraux de la galerie ont été réalisés par Louis-Victor Gesta.

    Manuel Menendez, poète  et peintre sculpteur catalan, vivant à Llançà en Espagne, propose un regard qui synthétise la force de la matière en une concentration de la couleur à travers des aplats très structurés. Scènes de la vie quotidienne d'un environnement qu'il affectionne, il ponctue ses tableaux d'annotations poétiques et nous emmène dans sa vision du monde haute en couleur. Pour la première fois, Manuel présente une série de sculptures, « Miss Meninas », formes très épurées, géométriques, lisses laissant apparaître son grand attachement à l'art contemporain.

    Joëlle Sommier, originaire du 93, artiste plasticienne, livre un regard plus introspectif, un voyage au centre de la matière, là où règne le vide. Elle le symbolise par ces espaces blancs, qui sont pour elle comme des respirations, des silences au coeur du chaos des couleurs. Ces intervalles qui nous habitent, et qui nous relient, là où les différences redeviennent unité. « Tout le monde est une seule personne qui n'existe pas » F. Pessoa. « ET » est le titre de cette série de peintures acryliques sur carton, marouflées sur toile.

    Plus connu sous le nom occitan de «Castelou» ou petit château, ce bâtiment d’une sobriété classique côté rue, dévoile à l’intérieur, stucs rococo, carreaux ornementaux signés L. Vigier (Pont Saint-Esprit) et décors de style néo-gothique. Une impressionnante galerie éclairée côté jardin par des vitraux crées par le célèbre Louis-Victor Gesta (1824-1884) dont l’atelier toulousain était considéré à l’époque comme «le plus grand atelier de vitraux dans le monde» donne «au petit-château» un charme raffiné. Propriété des ducs de Lévis-Mirepoix jusqu’en 1960, la légende raconte que le «Castelou» aurait été construit à proximité de l’imposant château familial pour abriter les amours clandestines du duc (Guy?) et d’une de ses maîtresses.