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Chalabre - Page 599

  • La relève

    jielAvec ce poème, JIEL met l'accent sur un aspect parfois méconnu des souffrances endurées par les héros de la Grande guerre. Lors des relèves, les hommes harassés parcouraient parfois des distances très longues pour se reconstituer un peu, ou inversement, pour rejoindre la ligne de front.

    Ces déplacements, notamment au coeur de l'hiver, se faisaient dans des conditions extrêmes.

    Avec ses mots, JIEL souhaite rendre hommage aux Poilus, et exprimer la souffrance qui fut la leur, même en marge des combats.

    La relève

    Premier mois de janvier dans les gourbis du nord ;

    Pour les soldats transis au fond de leurs guêpiers,

    Le mal des tranchées tue, les gelures de pieds

    Détruisent les âmes en torturant les corps.

     

    L’hivernage si long, rigoureux, se poursuit ;

    Résister à tout prix en oubliant la mort,

    Vivre résolument, voilà leur triste sort

    Jusqu’à la relève tout au bout de la nuit.

     

    Dans l’âpreté de l’hiver, elle est quotidienne.

    De l’arrière à l’avant, de l’avant vers l’arrière

    Incessants cortèges funestes sans prières.

    Dans les noires tranchées des poilus vont et viennent.

     

    Rien n’est pire que ces mouvements sous le déluge.

    Les vêtements trempés sont maculés de boue,

    Dans cette terre visqueuse, rester debout

    Est la seule mission de pantins sans refuge.

     

    Lors de ces marches forcées où tout est rudesse,

    Les pauvres pieds gelés font un navrant « flic-flac »,

    Dans de vieux brodequins sous l’eau souillée des flaques,

    Quand chaque pas devient véritable prouesse.

     

    Au fond des ténèbres, tous devenus aveugles,

    Marchent à tâtons, glissent, tombent en jurant.

    On a perdu la file, on se pousse, endurant

    Les bousculades, les insultes qui beuglent.

     

    Ces surhommes, transformés en boue, se relèvent ;

    Parfois boue sanglante aux gémissements morbides.

    Ceux qui partent grelotants, loqueteux, sordides,

    Croisent sans les voir les troupiers de la relève.

    JIEL

    jiel

    La chanson de Craonne - Marc Ogeret.mp3

  • Le bureau des Anciens combattants 1914-1918 en réunion

    Ils étaient partis persuadés que cela ne durerait pas, 64 d’entre eux ne reviendront jamais. Tués le 25 août 1914 à quelques heures d’intervalle, Jean Abat sergent-major au 10° R.I et Henri-Pierre Cavaillès soldat au 261° R.I. furent les deux premières victimes chalabroises d’une guerre qui devait être la « der des der ».

    Au terme d’un horrible cauchemar, les survivants de retour dans leurs foyers n’auront de cesse de perpétuer le souvenir de leurs malheureux camarades. A l’image de ces Chalabrois, témoins à présent disparus et qui se retrouvaient régulièrement, unis par le lien d’une jeunesse sacrifiée.

    11 novembre à chalabre

    De gauche à droite, debout : Camille Amat, Lucien Courdil, Antoine Magna, Joseph Rouzaud. Assis : Etienne Bauzil, Jean Cabanier, René Noy, Jean Caseneuve.

  • Une cérémonie en hommage aux Poilus

    11 novembre à chalabre

    La cérémonie commémorant le 105e anniversaire de la signature de l’armistice à Rethondes, sera célébrée demain samedi 11 novembre à partir de 11 h. Jean-Jacques Aulombard, son conseil municipal et le comité des anciens combattants invitent la population à s’associer à cette journée du souvenir.

    Le cortège se formera devant la mairie, puis rejoindra le monument aux Morts et le carré militaire. L'accompagnement musical sera assuré par les musiciens de l'ensemble Batucada. Un vin d'honneur sera offert à l'issue de la cérémonie.