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Chalabre - Page 758

  • Platanes effondrés

    platanes

    L'information était donnée le 9 février dernier, après avis d'un expert missionné pour analyser la bonne santé des arbres du cours d’Aguesseau, sept arbres malades et rongés de l’intérieur se voient promis à l'abattage, car représentant un danger pour la population. L'opération a commencée ce vendredi 10 février, et bientôt de nouveaux platanes seront replantés aux mêmes emplacements. Une opération d'envergure qui ramène quelques décennies en arrière, lorsque les élus décidaient d'offrir une nouvelle physionomie au tour de ville de la cité chalabroise.  

    platanes

    Les platanes de nos cours 

    Ces sentinelles géantes qui nous gratifient de leur ombre généreuse par les chaudes journées d’été ont plus de 202 ans. Enracinés au plus profond des cours Docteur Joseph Raynaud, Colbert, Sully et d’Aguesseau, noms historiques et évocateurs, ces arbres ont eux aussi, leur histoire. Voici un compte-rendu municipal, tel que nous aurions pu le lire aux alentours de 1820.

    « L’an mil huit cent dix neuf et le dixième jour du mois de novembre, à l’hôtel de ville de Chalabre en séance du conseil municipal, réuni en conformité de l’autorisation donnée le 8 octobre dernier par M. le préfet de l’Aude, pour une session extraordinaire de huit jours, à l’effet de délibérer sur les objets dont des circonstances particulières l’ont empêché de s’occuper pendant la session constitutionnelle. Présents : M. le comte de Bruyères-Chalabre, chevalier des ordres royaux de Saint-Louis et de la légion d’honneur, maire présidant le conseil ; MM. Jean Vencaïné, Vincent Cavailler, Francis Audouy, Marc-Antoine Lasale le Turc, Joseph Lasale Jeune, Jean Chaubet Aîné et Jean-François Bézard Falgas, membres du dit conseil. En laquelle assemblée, un membre a dit que la petite ville de Chalabre est entourée d’un large cours qui sert de rue et en même temps de promenade, que ce terrain spacieux pourrait sans aucun inconvénient être planté de deux rangées d’arbres qui rendraient la ville plus agréable et même plus saine.

    En conséquence, il en fait la proposition comme d’une chose utile, désirée et sollicitée même par les habitants. Le conseil, adoptant la proposition et ses motifs, a délibéré qu’il sera fait une plantation d’arbres des deux côtés du cours qui entoure la ville et la sépare de ses faubourgs. Laquelle plantation sera même prolongée sur l’avenue de Limoux jusqu’au pont en pierre sur le Chalabreil. Qu’à cette fin, M. le maire se concertera avec l’architecte voyer de la ville ainsi qu’avec les ingénieurs des Ponts et Chaussées, quant à la partie du cours dépendante de la grande route, pour tout ce qui est relatif à l’espèce en qualité des arbres les plus convenables à la localité, à leur nombre, leur arrangement, leur plantation, de même que sur les moyens d’assurer leur conservation. Le conseil vote, en outre, une somme de 500 F pour cette dépense, sauf à augmenter ou diminuer, laquelle somme sera allouée dans le budget 1820 ». 

  • Lu dans la presse

    Echos recueillis dans les pages du Rappel de l'Aude et du Courrier de l'Aude, datés du 12 février.

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    Le Rappel de l'Aude 12 février 1893

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    Le Rappel de l'Aude 12 février 1887

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    Le Courrier de l'Aude 12 février 1886 

  • JIEL et la fête de Saint-Hubert

    En ce début du mois de février, le charmant petit village de Laprade, perché sur les hauts de la Montagne Noire, était en fête. Malgré le dérèglement du calendrier, Saint Hubert, patron des chasseurs était bien présent et heureux de se joindre à ce moment de tradition et de convivialité. L'occasion pour JIEL de proposer un poème, pour célébrer Saint Hubert, et ses disciples chasseurs.

    Saint Hubert

    Dans les forêts blanchies de la Montagne Noire,
    Ce jour de février a la douce saveur
    Des vieilles coutumes, qu’honorent avec ferveur,
    Les chasseurs qui fêtent de Saint Hubert la gloire.

    La charmante petite église du village
    Ouvre en grand ses portes pour la bénédiction.
    Les maîtres et leurs chiens se plient à la tradition ;
    La fierté des honneurs se lit sur les visages.

    Pour enchanter la fête, en habit d’apparat,
    Joliment alignés, vont les sonneurs de trompe.
    Vibratos et belles mélodies à tout rompre,
    Résonnent jusqu’au tréfonds des bois tout là-bas.

    Puis la battue s’organise et se met en place,
    Les consignes sont rappelées avec rigueur.
    Une grande excitation et la bonne humeur,
    Accompagnent les fringants chasseurs sur les traces.

    Le soir venu, devant un beau tableau de chasse,
    Chacun conte en détail une pétillante histoire,
    Avec les yeux brillants sur un ton péremptoire.
    Quelqu’en soit la chute, jamais on ne s’en lasse.

    L’odeur alléchante d’une marmite magique
    Vers la table ramène les joyeux lurons,
    De tous âges et venus de tous horizons,
    Dans un partage d’amitié bien sympathique.

    Dans le froid de l’hiver mais la chaleur au coeur,
    Ainsi va la vie dans notre belle montagne,
    Où l’homme a la passion des gens de la campagne,
    Que les mots du poète colorent de bonheur.

    JIEL