Le mardi 12 octobre, était accompagnée vers sa dernière demeure, Simone Raynaud née Bénet, décédée à quelques jours de son 96e anniversaire. Native de Fanjeaux où elle avait vu le jour le 16 octobre 1925, elle quittera le Razès avec ses parents pour rejoindre le village de Mas-Cabardès, où son père Antoine, qui exerce la profession de gendarme, a été muté. Elle est âgée de 4 ans lorsque sa maman disparaît avec la destruction de la caserne de gendarmerie dans la nuit du 2 au 3 mars 1930, lors des terribles inondations de la vallée de l’Orbiel. Simone passera sa petite enfance à Sète où Antoine Bénet a été affecté, avant que ce dernier ne se remarie, puis la famille vient s’installer à Chalabre. 

Elle suit sa scolarité jusqu’au certificat d’études, avant de rejoindre la fabrique de chaussures et de chapeaux Garrouste, installée au Cazal. Son temps de loisirs l’amène à intégrer le groupe de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), ainsi que le Groupe artistique chalabrois. Elle fait également partie du choeur de chant de la paroisse, et fait la connaissance de Roger Raynaud, jeune Chalabrois qui affiche de prometteuses dispositions pour le sport, pour le ballon ovale notamment. Tous deux se marient le 23 avril 1946 en l’église Notre-Dame, où officie l’abbé Raymond Fourtanier. Le jeune foyer s'enrichira de la venue au monde de trois enfants, dans le même temps, Simone Raynaud exercera derrière le comptoir d’accueil de sa mercerie, installée 11 cours d’Aguesseau.  

Avec la fermeture de l’usine de chaussures Canat, Simone et Roger s’investissent dans l’ouverture d’un magasin saisonnier de chaussures au Barcarès, avant de revenir en pays chalabrais à l’heure de la retraite. Après la disparition de Roger, survenue en septembre 2010, Simone résidera seule dans sa maison de la cité Canat, cultivant ses fleurs, et toujours entourée par sa famille et ses amis. Passionnée par son jardin, Simone Raynaud était également une véritable archiviste, classant et enregistrant dans le moindre détail, les événements de la vie sportive chalabroise.

Simone Raynaud laisse le souvenir d’une personne courageuse et travailleuse, épouse et maman aimante et généreuse, sensible aux valeurs de respect et de tolérance. Après la cérémonie religieuse et un ultime hommage, Simone Raynaud a été inhumée dans le caveau familial où elle repose désormais aux côtés de Roger.

En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Michel, Anne-Marie et Marie-Chantal ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

Les musiciens chalabrois et leur fan club

(début des années 1940)

1er rang : René Berland, Pierre Fabre, Georges Peyre, Augustin Sibra, Josette Bousquet. 2e rang : Juliette Bousquet, Jeannette Galy, Jeanne Huillet, Andrée Huillet, Monique Banvois. 3e rang : Michel Banvois, Simone Bénet, Louis Rodillon, Joseph Saurel, René Vernet, Albert  Ferrier.

Avec le groupe de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne)

De gauche à droite : 3e rang : Edith Tyrode, Jeannette Raynaud, Paule Anduze, Madeleine Cayrol, Jeannette Galy, Simone Bénet, Juliette Bousquet. 2e rang : Jeanne-Marie Parrenin, Suzanne Calbo, Juliette Sibra, Raymonde Biard, Ginette Aribaud, Monique Banvois. 1er rang : Henriette Moreno, Lucette Sénié, Lili Hernandez, Louisette Nietge, Marcelle Picarel, Irène Saurat, Raymonde Castres, Simone Vidal, Dolorès Moreno, Geneviève « Vivette » Biard. Accroupies : Henriette Saurat, Paulette Caux.

 Mai 1943, Grand prix cycliste de Chalabre, route de Lavelanet

De gauche à droite : Lolo Mazon, Antoine Prior (coureur du Tour de France), Simone Bénet, Fernand Prior (vainqueur du jour), Juliette Bousquet (épouse Jacques Roques).   

Photo Maurice Mazon       

Le conseil d’administration de la MJC de Puivert invite à participer à son assemblée générale, qui se réunira le dimanche 24 octobre à 16 h dans la salle polyvalente de la mairie.

L'après-midi sera suivi d'une collation accompagnée par les compositions et les reprises re-arrangées de l'artiste musicien Eric B.

« La parole vous est donnée, alors venez vous exprimer et nous montrer votre soutien !

Si vous souhaitez vous investir, n'hésitez pas, rejoignez-nous ! Dans ce cas, vous pouvez d'ores et déjà prendre contact avec Daphné Daumand : mjcpuivert@gmail.com ».

A l’ordre du jour, bilan moral de l’exercice 2020-2021, lecture et approbation du rapport d'activité et du rapport moral, bilan financier et approbation des comptes, avancées de l'année 2021 et perspectives, renouvellement des membres du conseil d'administration, questions diverses (possibilité d’adhérer sur place).

Un 21e roman est annoncé pour l’automne 2022.

Vendredi 15 octobre, Noëlle Danjou accueillait à la bibliothèque municipale l’écrivain Georges-Patrick Gleize (photo), de retour au n° 4 de la rue des Boulangers à l’occasion de la présentation de son dernier ouvrage, La Montagne des Autres. Un roman publié chez Calmann-Lévy dont l’action se déroule au fond d’une vallée de la Haute-Ariège.

Invité à parrainer le Salon du livre 2017, également présent à Chalabre lors des rentrées littéraires 2019 et 2020, l’auteur aux racines ariégeoises est revenu avec plaisir à la rencontre de ses lecteurs. Heureux de renouer un lien distendu par une crise sanitaire qui s’éternise, et qui « vient renforcer ce sentiment de solitude qui habite tout écrivain », Georges-Patrick Gleize propose un roman riche en émotions et en rebondissements. Pour une immersion au cœur d’une vallée pyrénéenne, ou comment de terrifiants secrets dorment sur les pentes des estives.

Avec la publication de son 20e roman, Georges-Patrick Gleize propose dans le même temps un ouvrage consacré à « Ces Ariégeois qui ont fait l’histoire », dans lequel il établi le portrait d’une cinquantaine de femmes et d’hommes qui ont embrassé un destin extraordinaire, en Ariège et dans le reste du monde. Publié chez Le Papillon Rouge Editeur (Villeveyrac, Hérault), Georges-Patrick Gleize présente ces hommes et femmes qui ont forgé l’histoire de l’Ariège, par leurs talents, leurs caractères, leurs innovations, leurs aventures. Bon nombre d’entre eux sont restés célèbres, comme le musicien Gabriel Fauré, l’académicien Antoine de Lévis-Mirepoix, Paul Voivenel médecin des tranchées et chantre du rugby, François Verdier, le chef régional de la Résistance. Ou encore Alexis Vadier, le régicide maudit, lié avec Robespierre et qui, plus tard, devait contribuer à sa chute. Le livre est disponible auprès du Papillon Rouge Editeur, site www.papillon-rouge.com ou 04 67 78 81 68.

Le onze du FCC, aligné au stade Loubatières de Labastide d’Anjou (Photo Marie-Eve Dumons).

Dimanche 17 octobre, le onze présidé par Marie-Eve Dumons se déplaçait jusqu’au Seuil de Naurouze, dans le cadre du championnat D1 (promotion honneur). Victorieux dimanche dernier à domicile face au Razès (2-1), le FCC I a signé un nouveau succès sur la pelouse du stade Loubatières, face à l’Entente Naurouze-Labastide, score final 1 à 2 (mi-temps 0-0).

La rencontre dirigée par Mohamed Boucetta va offrir un bref round d’observation, puis le FCC présent en milieu de terrain, va réussir à conserver le pied sur le ballon. Sylvain Dumons voit sa frappe passer à côté juste après la demi-heure de jeu, avant qu’une main de la défense locale échappe à la vue de l’homme en noir. Les deux formations se neutralisent et la pause intervient sur un score vierge.  

La situation va évoluer en faveur du FCC, sur un centre de Fabien Conte (55e), repris d’une volée imparable du pied gauche par Kévin Leboeuf. Un poteau rentrant et 0-1 pour les hommes de madame la présidente. A la 70e minute, une faute chalabroise sur Yohan Albouy, permet à Romain Courtieu de transformer un coup-franc qui remet les deux équipes à égalité (1-1).

Mais le dernier mot reviendra au onze du Kercorb, avec une frappe de la tête de Sylvain Dumons, à la conclusion d’un superbe coup-franc de Loïc Abénia à la 78e minute. 1 à 2 score final, au terme d’une rencontre marquée par les blessures de Masson Davian (côtes) et Hugues Ferrié (cheville). Avec deux buts et une nouvelle prestation de Grégory Boulbès dans les bois, le FCC se retrouve à la 5e place du général de D1, avant un déplacement dimanche 24 octobre prochain à Narbonne, face à l’UFC Narbonnais, vainqueur ce dimanche du Razès Olympique (1-4).