Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jiel

  • « Vigne d’un jour pour toujours »

    jiel

    Sous ce titre, JIEL le poète vigneron, propose un poème faisant écho à ces temps de vendanges qui depuis Roubichoux jusqu'au « Bas pays », donnent le tournis de septembre à mille pressoirs. « Et tout là-haut, la jeune vigne de la Montagne Noire n’est pas en reste, avec les premières grappes de Pinot et de Merlot, annonciatrices de belles récoltes à venir… et peut-être de bon vin ».

    Vigne d’un jour pour toujours

    La lumière pastel d’une aurore orangée

    Caresse le vignoble engourdi qui s’étire ;

    Dans la douce senteur que le zéphyr attire,

    Le feuillage mouillé s’ébroue dans les rangées.

     

    Sur le versant baigné de la lueur dorée,

    Les vieux ceps tortueux exhibent par devoir

    Les lourds sarments tressés, les grains charnus et noirs.

    Nul n’est insensible à ces grappes adorées.

     

    La guêpe butine sans faiblir à la tâche,

    Le merle tapageur adore la fredaine,

    Le sanglier gourmand profite de l’aubaine,

    Avant que vendangeurs surviennent et se fâchent.

     

    Armés de sécateurs, de grands seaux bien pointus,

    Au son des cliquetis et des rires joyeux,

    Malgré le dur labeur, la joie au fond des yeux,

    Les coupeurs s’activent sous les branches feuillues.

     

    Les porteurs vigoureux vont et viennent sans fin,

    Ils plaisantent gaiement se donnant du courage,

    Sans jamais se plaindre ni pester sur l’ouvrage

    Qui bientôt donnera, jus sucrés et vins fins.

     

    La lumière fanée du crépuscule bleu

    Délaisse la vigne, dénudée sans ses baies.

    La vendange du jour cajolée dans le chai,

    Emplira les tonneaux du vigneron heureux.

    JIEL

    jiel

  • JIEL en dédicace

    jiel

    Le samedi 16 août et à l’occasion des festivités de l’Assomption à Chalabre, l'ami JIEL sera présent sur le marché place Espérance-Folchet, pour un séance de dédicaces de son recueil de poèmes et nouvelles « Je pense refaire la déco ». Un livre préfacé par Nathalie Lescop-Boeswillwald, directrice de l’association « Les Amis de Thalie », établie à Limoges.

    jielAu fil des pages de la revue littéraire et picturale publiée par cette association en 2024, figure parmi les textes sélectionnés, l'évocation d'un rêve devenu poème, écrit sous la plume de JIEL :

    Ma rencontre inespérée.pdf

  • Les Saisons chamboulées de JIEL

    Avec un printemps qui discrètement se profile, JIEL donne de ses nouvelles avec le poème « Les saisons chamboulées », illustré par le dessin de Jean-Louis Cabrol. Une production que l'on peut retrouver au gré de la lecture de « Je pense refaire la déco », dernier opus de nos deux artistes associés, en vente chez Mireille ou à emprunter à la bibliothèque municipale.

    Depuis le début de l'année, JIEL s’attelle à l’écriture d’un premier roman. Comme le précise notre poète depuis les contreforts de sa Montagne Noire adoptive, « Ce travail certes passionnant, ne me laisse que peu de temps pour satisfaire mes inspirations poétiques ».

    jiel

    Les saisons chamboulées

    Le printemps insouciant a perdu la raison.

    Il va et vient à sa guise apportant des fleurs

    Sans y être invité, tel l’intrus persifleur

    Qui raille et fait fi du cycle des saisons.

     

    L’été sans retenue s’étire et prend ses aises.

    Il est si paresseux qu’il ne veut plus partir ;

    Seules lumière et chaleur savent le divertir,

    Aux orages de pluie, il préfère la fournaise.

     

    L’automne ne sait plus s’il est le bienvenu.

    Dans les bois asséchés où la nature s’éveille,

    Il refait la déco toute jaune et vermeille ;

    Puis, attend les fêtes au solstice venu.

     

    L’hiver se sent exclu, ne trouve plus sa place.

    Il ne grelotte que de fièvre et fond en larmes,

    Écharpe blanche au cou, il a rendu les armes ;

    Ne sait plus à quels Saints se vouer sans sa glace.

     

    Tandis que le printemps élargit sa palette,

    L’été flâne toujours au soleil quotidien ;

    L’automne ballotté n’est qu’un été indien,

    À hiver sans neige, bonshommes aux oubliettes.

    JIEL

  • JIEL comme chez lui à Chalabre

    jiel,vox scriba

    JIEL aux côtés de Florence Cortès et de ses amis chalabrois

    A quelques heures de la veillée de Noël, la place Espérance-Folchet et son marché hebdomadaire avaient réservé une place à JIEL, venu présenter un deuxième ouvrage édité en novembre dernier aux éditions Vox Scriba. Au milieu de l'affluence qui règne habituellement sous l'ancienne halle au blé, adossé à la stèle Fluris, Jean-Louis Sanchez alias JIEL s'est prêté avec un plaisir renouvelé à une séance de dédicaces. L'occasion pour le Chalabrois exilé en Montagne Noire, promontoire depuis lequel il aperçoit le refuge de « Turguilla », de venir à la rencontre de ses nombreux lecteurs.

    Au fil de la matinée et à la faveur de nombreux échanges partagés, une question est souvent revenue sur les lèvres, chacun étant enclin à se demander pourquoi chez JIEL, cette envie soudaine de «... refaire la déco » ? Une référence au titre de sa dernière production, deuxième recueil de poésie, nouvelles et histoires courtes, illustré par son ami et complice Jean-Louis Cabrol.

    Les entretiens se sont poursuivis dans l'après-midi sous les lambris de la salle du conseil à la mairie, en compagnie de Florence Cortès, créatrice en 2011 de la maison d'édition Vox Scriba. En ce premier jour de l'hiver, elle avait souhaité effectuer le déplacement en Kercorb depuis son Ariège voisine (Tarascon), ravie de venir rebattre les cartes avec JIEL et ses amis.

    jiel,vox scriba

    Intermède matinal sous la halle