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  • Elle était là depuis 1833…

    Cheminée Cazal.JPGDans un grand fracas à peine étouffé par un nuage de poussière blanche, la cheminée de l'usine Garrouste s'est majestueusement effondrée, entraînant dans sa chute la couronne qui trônait fièrement depuis 165 ans dans le ciel du Kercorb.

    C'était en 1999 et c'était il y a dix ans, mais la silhouette de la dernière cheminée continue à se profiler à l'horizon des Petites Pyrénées. En pays chalabrais comme en d'autres lieux, l'âge d'or de la chapellerie a vécu, seuls quelques vestiges subsistent encore çà et là qui rappellent l'activité florissante mais lointaine de la cité. Erigée en 1833 au Cazal Ste Marie, cette flèche dressée vers le ciel se reflétait dans un canal qui fut en son temps une réserve extraordinaire de truites et d'écrevisses.

    Réfractaires depuis deux siècles ou presque, les briques rouges ont finalement dû se soumettre aux impitoyables coups de boutoir de la pelleteuse.  

    Un pan de mur est tombé

    Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Seuls les plus anciens entendent encore la paire de boeufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d'un repos amplement mérité au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage. Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou, que les patients du docteur Emmanuel Anduze ont très bien connue, cèdera plus tard l'édifice à Julien et Marie Faure qui installeront là leur négoce en bois et charbon. A l'automne 1993, les pierres sont parties, emmenant avec elles un peu de l'histoire du Quai du Chalabreil.Parking Presbytère.JPG 

    La rue du Presbytère, telle qu'elle n'est plus.

  • Sondages de rentrée : Les musiciens de l’OPVC à la hausse

    OPVC.JPGAprès avoir brillamment et musicalement animé en juillet dernier la XXe fête de l'Escargot chez les Roussillonnais de Bompas, les virtuoses de l'OPVC (Opération Vacances en Chalabrais, est-il permis de le rappeler ?), se retrouvent à nouveau sous les feux de la rampe. Cette fois à l'occasion de la publication des résultats d'un sondage dont les commanditaires ont préféré garder l'anonymat. En exclusivité et en avant-première, voici un constat édifiant qui ne laissera personne indifférent. 

     Si 52% des Chalabrois aiment le carnaval, 35% préfèrent Fluris et 13% se contentent de faire des tours de ville. Les dates fixées pour accueillir le divin monarque conviennent à 43% de nos concitoyens, contre 31% qui auraient préféré le week-end des Rameaux, 18% le 1e mai et 0,1% le 14juillet.

      68% des Chalabrois trouvent que les musiciens restent trop longtemps dans les cafés, mais 45% avouent en profiter pour aller boire un coup. Si 38% de nos concitoyens reconnaissent qu'il faut brûler Badaluc, par contre 24,5% préfèreraient qu'il soit étouffé avec des confettis, 7% passé au goudron et à la plume, et 3% seraient d'accord pour le nommer président du comité des fêtes.

     Inexplicablement la cote de popularité de l'OPVC semble en chute libre avec 20% seulement de satisfaits quant à la qualité de leur prestation musicale. Ici la prudence est de mise car à l'annonce du montant du cachet perçu par les musiciens, 98% des sondés trouvent qu'ils sont très bons. Enfin à la question : « Dans quel sens faut-il faire le tour de fécos ? », les Chalabrois sont unanimes : « Dans le bon sens !».

     En marge de ce sondage, l'OPVC nous prie de communiquer : « Les personnes qui désiraient postuler à la fonction de grossecaissiste sont priées de ne plus téléphoner, ni écrire, le poste ayant été pourvu ».

     Il faut pour être complet préciser que ce sondage a été réalisé du 1er septembre 2008 au 31 août 2009, sur un échantillon de Chalabrois en âge de se masquer.   

    photo : Les successeurs de Gérard, René et Robert, lors d'une «carnaval session» au café Tournois, au tout début des années 1990.

    Ce sondage s'inspire d'un bulletin d'information baptisé La Gazette, dont deux numéros furent édités dans les années 1980 à l'initiative du regretté Jean-Jacques Conte, auquel nous rendons hommage à travers cet article. 

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  • «L’Echo du Kercorb», bulletin paroissial

    bulletin interparoissial.JPGVers le milieu des années 1950, le comité interparoissial du Kercorb éditait « L'Echo du Kercorb », bulletin bimestriel sur lequel était consigné le quotidien des paroissiens de Rivel, Ste Colombe, Puivert et Chalabre. Voici quelques extraits du bulletin n° 6 publié en décembre 1950.

    Le 26 octobre 1950, le père Jean-Marie Parrenin avant de partir en Angleterre tient à saluer sa famille et Chalabre. La paroisse le voit avec plaisir célébrer la messe de 7h 30. Le 3 décembre de la même année, solennité en l'honneur de la bienheureuse Anne-Marie Javouhey. Son excellence Monseigneur l'Evêque préside, Mgr Rivière officie. Trente ecclésiastiques entourent les prélats. Le Révérend Père Meunier supérieur de Notre-Dame de Marceille parle à la Grand-Messe et M. le Chanoine Pont à Vêpres. Le choeur paroissial et la schola du Petit séminaire de Castelnaudary exécutent les chants aux deux offices. La foule des grands jours remplit l'église St Pierre. Mgr l'Evêque termine la journée par la visite de l'école tenue par les soeurs de St Joseph.  

    Ste Cécile à Rivel : le 22 novembre a été solennellement célébrée en notre église, la fête de la patronne ardemment aimée de Rivel. Nous avons noté la présence de MM. les doyens de Chalabre et d'Axat, de l'abbé Pic et de M. l'abbé Latorre, curé de Puivert. La chorale exécuta la messe de Gounod et deux fort belles cantates en l'honneur de la Sainte. Substancielle allocution de M. le chanoine Fourtanier.

    La foire fut gratifiée d'une belle journée. Aussi les marchands forains arrivèrent nombreux. Au foirail quelques arrivages mais peu de transactions. Le carré des porcs était bien assorti, mais le marché fut à peu près nul. Par contre, succès pour la volaille notamment les oies et canards, très vite enlevés.

    La rentrée à Ste Colombe : ils avaient belle allure nos gosses en ce clair matin du 1er octobre. Allure de quelqu'un qui « va remettre ça...et comment ! » Et l'on a dû mettre des rallonges à l'école et au catéchisme. Puissent-ils apprendre ici et là qu'ils sont appelés à vivre ardemment.

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    Une journée au patronage, avec Soeur Marie de Nazareth (3e rang sur la droite).

  • De Philippou à Taiwan

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    Ariel Moscovici et ses oeuvres peu avant leur départ de Philippou pour Taiwan.

    Embarquées dans la cité phocéenne en janvier 2004 pour un périple qui les a acheminées de Philippou vers l'île de Taiwan, les oeuvres du sculpteur Ariel Moscovici composent la touche finale de la « Taipei 101 Tower », inaugurée le 17 octobre 2003. Celle-ci se dresse vers le ciel sous la forme d'une fleur de bambou dans un style inspiré de la tradition chinoise. Ce que l'on sait moins, c'est que cette tour haute de 508 mètres (la plus haute jamais construite jusqu'en juillet 2007), arbore sur sa base le fruit d'une création réalisée dans un atelier du Kercorb.

    A pied d'oeuvre durant deux ans dans son atelier voisin de la gare de Rivel, Ariel Moscovici a créé un ensemble de sculptures dont les formes font référence à l'univers tel que la philosophie chinoise peut le percevoir. Tel qu'il apparaît dans le Yi-King (le Livre des Transformations) ou dans le Wu Ch'i Ching (les Annales de la Guerre), qui contiendraient une description des huit formations tactiques fondamentales. Taillés dans des blocs de granit rose clarté venus de Bretagne (Perros-Guirrec), ce sont au final huit éléments complémentaires qui sont disposés en cercle sur le parvis de la tour. Huit comme le chiffre porte-bonheur synonyme de réussite symbolisé par les huit sections qui forment la «Taipei 101 Tower», auxquelles sont venues s'ajouter juste avant l'ouverture au public, les huit pièces d'art réalisées par Ariel Moscovici.Moscovici II.JPG

    La symbolique chinoise relative à l'univers est présente dans chacune des huit sculptures.

    Lauréat du premier prix de la Biennale internationale de Sculpture à Collioure en 1990, Ariel Moscovici expose régulièrement en France (Grand Palais), en Belgique, mais aussi à Nagoya, Kyoto, et Taiwan où la maquette de son projet aura été retenue pour venir parachever un joyau d'architecture et de haute technologie, "entre ciel et terre".

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