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  • Le 23 mai 1944, Auguste Cathala mourait sous la torture

    A. Cathala 1er juin 2014 Journal.jpgJeanine Plantié, sœur d'Auguste, et Francis Routelous, ont déposé une gerbe au pied de la stèle du souvenir.

    Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, a été évoqué dimanche 1er juin, au pied de la stèle érigée par les FTPF. Une journée du souvenir à laquelle ont pris part les associations d’anciens combattants du Limouxin, du Pays-de-Sault et du Chalabrais, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, Thierry Couteau maire de Ste Colombe-sur-l'Hers, Marc Rivals maire de Villefort, invités par Francis Routelous, maire de Montjardin. A leurs côtés, la grande famille d’Auguste Cathala, MM. René Chort et Patrick Bacot, président et vice-président départemental de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (Anacr), Gérard Couteau président de la Fnaca, l'adjudant de gendarmerie Michel Canilhac et l’ensemble vocal Eissalabra.

    auguste cathala,anacr

    Après le dépôt des gerbes, Francis Routelous est revenu sur les circonstances de la tragédie et les dernières heures d’Auguste Cathala, âgé de 19 ans, seul face à l'escadron nazi que sept miliciens ont guidé vers la ferme familiale des Vinsous. Sommé de conduire la colonne jusqu’à la ferme du Roudié, où les hommes du Maquis « Faïta » ont établi leur campement, Auguste Cathala prendra le chemin le plus long. Au sortir d'une petite clairière, il signale sa présence et permet ainsi aux combattants de l’ombre d’échapper à la traque. Paul Alcantara, Michel Riffaut et leurs hommes décrochent, mais pour Auguste Cathala, un long supplice commence. Son corps atrocement mutilé sera retrouvé dans les décombres de la ferme incendiée, au soir de ce 23 mai.

     

    auguste cathala,anacr

    Après le Chant des Partisans et un chant pour la Paix interprétés par la chorale « Eissalabra », la cérémonie s'est poursuivie avec la projection de « L'affaire Cathala », court-métrage réalisé par Serge Fournié et José Bernabé. Soixante et dix années ont passé, mais le calvaire subi par Auguste Cathala, hante toujours les consciences.

     Un album-photos A la mémoire d'Auguste Cathala a été mis en ligne.

  • C'était hier : Dommage, c'était pour rire !

    L'article mis en ligne aujourd'hui, avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 11 juin 1994.

    dédeine et jano,cie du " lézard bleu ",fep chalabreDédeine et Jano avant leur entrée en scène (Photo archives Juin 1994).

    Samedi 4 juin, le théâtre municipal accueillait la jeune compagnie du " Lézard bleu ", pour un spectacle créé à Lavelanet et interprété dans la tradition du café-théâtre par deux jeunes et pétillants comédiens, Dédeine et Jano. Le fait marquant de cette soirée ne fut pas la participation d'un mince auditoire chalabrois, mais plutôt le tonus dont les duettistes ariégeois ont fait preuve devant un public venu chercher un peu d'humour, et qui est reparti comblé et rassasié. 

    Intitulée " Classé Z ", la pièce qu'interprètent Dédeine et Jano est une suite de petits sketches qui racontent les mésaventures de deux apprentis comédiens, un peu naïfs, qui cherchent désespérément à trouver un boulot à la télé ou au cinéma. Le Foyer d'éducation populaire avait mis au programme de sa soirée, du rire, de la joie et de la bonne humeur, grâce au concours de la Cie du " Lézard bleu ". Objectif annoncé : faire rire ceux qui en ont besoin. Tous ne sont pas venus, et c'est dommage ! 

  • Le onze des Vétérans ramène le bouclier

    Vétérans Mai 2014.jpgLes Chalabrois ont fait une halte chez "Titi Wat".

    Il flottait un fort parfum de revanche tout dernièrement sur les berges du Rhône, où se disputait la rencontre de football opposant les locaux de l'Olympique Cruas Soccer (OCS), à l'Association des Vétérans du Kercorb (AVK). Il s'agissait en fait d'une belle, après deux confrontations, en 2012, puis en 2013, pour deux équipes de copains, à égalité parfaite au planchot.

    En ce vendredi de l'Ascension, l'OCS aura pleinement bénéficié de la prime au club recevant, pour l'emporter sur le score sans appel de 5 à 1. C'est que les protégés du président Franck Sauvage, peu habitués à évoluer sur une pelouse synthétique, n'auront jamais réussi à endiguer les assauts répétés de Titi Waterblez et de ses partenaires. Il faudra un repas "récupérateur" après le match, pour voir les vétérans du Kercorb reprendre pied, et profiter pleinement de l'hospitalité ardéchoise.

    Logés à Saint-Vincent-de-Barrès, les joueurs du Kerkorb auront également participé à la célébration du XXe anniversaire de l'OCS, dont le parcours était retracé par son président Eric Etienne. La remise des récompenses qui suivait, voyait le onze de l'AVK honoré par le trophée des "Brouteux", bouclier maison consacrant une formation surclassée.

    Les festivités continueront avec la visite de Saint-Vincent, et un concours de boules opposant les couleurs de l''Aude à celles de l'Ardèche. Peu avant de quitter les rives du Rhône, l'équipe du président Sauvage sera invitée à faire une pause chez Thierry, ancien pensionnaire de l'AVK, lequel a conservé Chalabre dans le coeur.

    Au final, excellent week-end, ambiance et soleil exceptionnels. Vivement 2015, et une nouvelle Ascension, pour une nouvelle remise en jeu.

    Lien permanent Catégories : Sport
  • C'était hier : Ces petits riens qui font la différence

    Sous ce titre avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 9 juin 1994, l'article mis en ligne aujourd'hui. Un petit retour en arrière, pour marquer les vingt ans d'une passerelle venue se faire une petite place sur le boulodrome ... de la place Charles Amouroux.

    société nationale de chemin de fer,place charles amouroux

    Photo Robert Voltes

    Il n'est pas si loin le temps où les Chalabrois avaient le privilège d'assister quotidiennement à cette manoeuvre du conducteur de train de la ligne Bram-Lavelanet, qui stoppait son convoi de marchandises peu avant la ferme de Saint-Martin, afin d'abaisser lui-même la barrière, méthode infaillible pour supprimer tout risque d'accident.

    Cette période aujourd'hui révolue, n'en a pas moins conservé certains vestiges, tel le pont de chemin de fer qui enjambe le cours de l'Hers et sur lequel, il était formellement interdit de flâner. Si ce pont métallique rendait de fiers services aux usagers de la Société Nationale de Chemin de Fer, pour les gens du Kercorb, il n'était d'aucune utilité ou presque. Quand les Chalabrois du quartier du Chalabreil voulaient rendre visite aux Chalabrois du quartier de l'Hers, ils devaient obligatoirement passer chez les Chalabrois du quartier du Blau.

    La récente pose d'un escalier tout aussi métallique que le pont, est venue simplifier la vie de nos riverains, et par l'heureuse initiative de l'équipe municipale, la place Charles Amouroux n'est plus une impasse. Et il n'est plus interdit de traverser la voie.

    société nationale de chemin de fer,place charles amouroux