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  • « Le temps n’est-il pas venu pour les communes de se regrouper ? »

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire et conseiller général du canton de Chalabre, livre une réflexion sur le devenir des communes.

    jean-jacques aulombard« Le 97e Congrès des Maires de France vient de s’achever et nombre d'élus se posent des questions légitimes sur le devenir de leurs communes. Une forte baisse des dotations de l’Etat dès 2015, va mettre en péril le bon fonctionnement de toutes les villes et notamment des petites communes. Ce désengagement de l’Etat s’accentuera au fil du temps, et les élus doivent désormais s’interroger sur la stratégie à mettre en place pour anticiper cette évolution.

    La situation française est paradoxale: les 36.479 communes françaises représentent à elles seules 40% de toutes les communes de l’Union Européenne : c’est peut être le fruit de l’Histoire, mais ce n’est plus un schéma d’avenir. Tous les pays européens ont déjà réduit le nombre de communes. Aujourd’hui, il faut repenser le périmètre des communes nouvelles, pour qu’elles puissent retrouver une légitimité.

    Pour quelles raisons doit-on se regrouper aujourd’hui ? Les dotations de l’Etat vont baisser de 30 % dans les prochaines années, les communes se regroupant verront leurs dotations maintenues, et un bonus leur serait même accordé. De véritables projets communaux pourront être mis en œuvre, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec des moyens financiers en baisse : les budgets indécents des petites communes les empêchant tout simplement d’investir pour l’avenir. De plus, chaque commune gardera son identité et son maire délégué sera membre de la nouvelle commune : celui-ci siégera à la Communauté des Communes et pourra donc consacrer plus de temps aux dossiers de l’intercommunalité. Il conservera son statut de grand électeur, et toutes ses prérogatives actuelles. Les élus qui refusent les regroupements, mettent en avant la proximité avec les citoyens : mais la proximité consiste justement à mettre en œuvre des actions au service de la population. Sans moyens financiers, la proximité n’est plus qu’un mot vide de sens ; la commune désargentée étant dans l’impossibilité d’assurer un service public minimum.

    De même, pour lutter contre la désertification rurale, et impulser une dynamique économique, il faut au contraire se rassembler : les petites communes en se regroupant, pourront donner une image moderne et dynamique de la ruralité.

    Bref, aujourd’hui, les élus doivent se poser les bonnes questions et prendre les décisions pertinentes pour leurs communes. Il ne s’agit pas de se précipiter, mais une déclaration d’intention approuvant le regroupement est déjà le premier pas. Il faudra prendre le temps de penser et d’organiser ce regroupement avec l’aide des services de l’Etat, afin que ces communes nouvelles reposent sur des fondations solides.

    A mes collègues maires de l’Aude, je voudrais dire que l’on entend souvent dire que notre Département est l’un des plus pauvres de notre Pays, que le nombre de chômeurs est supérieur à la moyenne, etc…. Ne pourrait-on pas en nous engageant dans cette voie des « Communes nouvelles », montrer à la France que nous sommes aussi les moins frileux, les plus innovants et les plus respectueux du bien-être de nos électeurs ? Une coopération intelligente, permettra de maintenir une qualité de service, qu’une petite commune isolée et sans moyens, ne pourra plus leur assurer ».

  • Adopter les bons réflexes, pour éviter les mauvaises surprises

    Vival Déc. 2014.jpgOpération de prévention dans les commerces de la bastide (Photo brigade territoriale).

    Depuis plusieurs jours déjà, les représentants de la brigade territoriale autonome de Chalabre sont présents sur les cours et les rues commerçantes de la bastide. L'occasion pour l'adjudant Michel Canilhac et le brigadier Rayan Ghalmi, d'effectuer une campagne d'information, relative à la surveillance des commerces pendant les fêtes de fin d'année.

    Cette opération effectuée dans un but préventif, vise à sensibiliser les commerçants, face aux risques encourus, et à les aider à contrecarrer les modes opératoires des monte-en-l'air. Outre la mise en place du protocole SMS, chacun est invité à prévenir rapidement la gendarmerie en cas de soupçons, et à être vigilant quant à la gestion des caisses, en ne laissant que peu de liquidités. Autres conseils, avoir un visuel sur les entrées des magasins, s'assurer qu'il n'y a aucune présence lors de la fermeture du magasin, changer d'itinéraire pour se rendre au domicile privatif. Les commerçants ont également la possibilité de se rendre sur le site facebook de la gendarmerie, via l'adresse suivante : www.facebook.com/gendarmerie.

  • Jacques Roques n'est plus

    jacques roquesJacques Roques, un homme droit et respectueux des autres.

    La nouvelle est parvenue de Carcassonne, Jacques Roques s'est éteint à l'âge de 90 ans, vendredi 28 novembre au domicile de son fils. Natif de Puivert où il avait vu le jour le 6 août 1924, Jacques Roques, enfant de chœur sur la paroisse puivertaine, avait suivi ses parents lors de leur installation à Chalabre. Il connaîtra le monde du travail dès l’âge de 14 ans, en intégrant l'effectif de l’usine Canat, et en prêtant ses services lors des vendanges familiales à Pezens.

    Lorsque le deuxième conflit mondial éclate, il prend le parti de la Résistance pour rejoindre ses futurs compagnons du Maquis de Picaussel. Aux côtés desquels, le 14 juillet 1943, il dépose une gerbe au monument aux Morts de Chalabre, alors que la milice est très présente en Kercorb (Photo ci-dessous, debout 1er en partant de la gauche). Il participera à la libération du département de l’Aude, puis s'engagera dans les rangs de la 1ère armée française, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny.

    jacques roques

    A son retour d'Allemagne et après la Libération, il épouse Juliette Bousquet, puis il relance sa vie professionnelle au sein des Docks Méridionaux. Successivement en poste à Belpech et Lavelanet, où naît en 1950 son fils Bernard, Jacques Roques ne néglige pas sa fibre sportive. Passionné de ballon ovale, il va évoluer sous le maillot du Stade Lavelanétien, de l'Union Sportive Chalabroise, et participera au " schisme XV-XIII ", intervenu en 1947. A la suite d'un différend avec le Comité du Languedoc, l'équipe chalabroise passe au Jeu à XIII, et en 1951, Jacques Roques et ses copains sont sacrés Champions de France Honneur, face à l'ENM Toulon (Photo ci-dessous). Il poursuivra sa carrière professionnelle à Pezens puis Carcassonne, mais en mars 1997, il a la grande peine de perdre son épouse Juliette. A l'heure de la retraite, il revient en Kercorb, où il retrouve ses amis d’enfance, ses compagnons d’armes, et ses chers partenaires de " l'équipe chalabroise ".

    jacques roques 

    Jacques Roques laisse le souvenir d'un homme droit, qui aura su transmettre aux siens, comment il faut savoir accepter la défaite, avoir des limites, être juste et respectueux des autres. Au terme de la cérémonie religieuse célébrée lundi 1er décembre en l'église Saint-Pierre, et sous les drapeaux en berne, un dernier hommage lui a été rendu, avant que le cercueil recouvert du drapeau national, ne soit accompagné jusqu'au caveau de famille.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son fils Bernard, à Sébastien son petit-fils, à son arrière petite-fille, à Jeannette son amie, à sa soeur Suzanne, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jacques roquesAvril 1999, Jacques Roques et ses compagnons de la 1ère armée française, lors de l'inauguration d'une stèle érigée à la mémoire du maréchal de Lattre de Tassigny.

    jacques roquesJacques Roques, un jour de rugby, au stade Jean de Mauléon (7e debout en partant de la gauche).

  • Gilbert Laurent rapproche le Kercorb de l'Irlande

    Le thermomètre du pont du Blau affiche 4°c, lorsque Gilbert Laurent entre dans Chalabre, terme de la deuxième étape d'un périple engagé la veille à travers Pays limouxin, Malepère et Haute-Vallée. Jeudi 4 décembre et par un froid quasi glacial, le directeur de la Poste de Limoux réussit dans les délais, la jonction avec son collègue et ami Roland Fourcassa, qui l'attend devant le bureau de poste de la cité chalabroise.

    Gilbert Laurent 04 Déc.2014 002.jpgEn entrant dans Chalabre, Gilbert Laurent a accompli la moitié du chemin.

    Loin d'être fortuite, cette rencontre traduit la complicité qui anime deux sportifs passionnés et habitués à mettre la barre toujours plus haut. Champion d'Europe de ball-trap dans la catégorie handisport, Roland Fourcassa vise à présent le titre mondial, qui se disputera en juillet 2016 sur les terres irlandaises. Beau challenge certes, avec un lourd investissement financier en guise de bémol. Une barrière que Gilbert Laurent, coureur à pied et rompu aux longues distances, a décidé de faire sauter, en lançant le pari de parcourir 168 km en moins de 20 h (sur 4 jours), kilomètres additionnés et vendus au profit de son partenaire de boulot.

    Accueilli et encouragé aux abords du Pont-Neuf par les Chalabrois, le maire Jean-Jacques Aulombard, et les amis Dennis et Diana Ingram, sociétaires comme lui du club des PaCouLix, Gilbert Laurent a pu se réchauffer et récupérer d'une étape engagée le matin et à la frontale, depuis Bouriège, via Puivert, Rivel, Sainte Colombe-sur-l'Hers et Chalabre. A mi-parcours et avec 900 € récoltés, notre coureur de fond solitaire a pratiquement rempli son contrat.

    Arrivée à Limoux     Après un périple dans la circulade de la Malepère (vendredi), Gilbert Laurent en a terminé hier samedi, arrivée d'une quatrième et dernière étape à Limoux. Une Ronde des agences postales menée en solo et avec une volonté tenace, pour mettre Cork et Banagher (Irlande), à portée de fusil.

    Gilbert Laurent 04 Déc.2014 004.jpgGilbert Laurent (à gauche), accueilli dans le bureau de poste de l'avenue Auguste-Cathala.