Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 17

  • C’était hier : Une journée en famille à l’hôpital local

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 14 juillet 2006.

    hôtel-dieu saint-jacques chalabreChallenge gastronomique réussi à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques (Photos archives, Juillet 2006).

    A quelques semaines du déménagement vers la nouvelle structure de Bon-Accueil, les pensionnaires de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques ont célébré l’arrivée de l’été en s’offrant un copieux intermède gastronomique. Tandis que grands-mères et grands-pères vidaient les armoires à la recherche de la robe ou du costume qui siérait à l‘événement, un dispositif d’envergure était déployé en cuisine. Yves et sa toque avaient battu le rappel, il s’agissait de réunir tous les ingrédients nécessaires à la confection de cette spécialité ibérique connue sous l’appellation contrôlée, paella. Une délicate mission dont s’acquittera avec brio l’équipe emmenée par Joëlle et Visita, sur le pont depuis la première heure, et à l’écoute du moindre bouillonnement suspect.

    hôtel-dieu saint-jacques chalabreA l’heure dite, une centaine de convives investissait les jardins de l’hôpital, les pensionnaires et leurs familles ainsi que le personnel au grand complet décrétait d’un commun accord le commencement de la fête aux papilles. Après avoir loué plutôt deux fois qu’une les vertus d’un plat aux couleurs du soleil, les chanteurs prendront le relais des gastronomes sous les frondaisons du parc de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques. Interprétations empreintes de nostalgie, relayées par les interventions des plus jeunes, venus partager un grand moment de complicité aux côtés de mamies et de papis trop heureux de se retrouver en famille et en compagnie de leurs cadets. A la faveur d’une pause, Jean-Jacques Aulombard, directeur de l’établissement, exprimait de vifs compliments à l’adresse du personnel et remerciait pour leur présence, les familles venues participer à cette belle fête.

  • Gilberte Authié n’est plus

    gilberte triat authiéMardi 29 juin, un dernier hommage était rendu à Madame Gilberte Authié née Triat, résidant à la cité Salinas et décédée à l’âge de 87 ans. Née le 21 septembre 1933 à Orange (Vaucluse), Gigi Triat était devenue Chalabroise vers la fin des années 1930. Marcel, son père, sous les drapeaux dans la marine à Toulon, s'était lié d’amitié avec André Garrouste, industriel chapelier chalabrois, qui lui avait alors proposé de venir travailler chez lui en Kercorb. Gilberte Triat laissera derrière elle la ferme du Vaucluse où son père était métayer, et où elle avait été initiée dès son plus jeune âge à la pratique du cheval.

    La famille s’agrandira en pays chalabrais, avec les naissances de son frère Jean et de sa sœur Geneviève, dont elle va s’occuper avec beaucoup d’attention et d’amour. Elle intègre dans le même temps les ateliers de l’usine Garrouste, puis rejoint les effectifs de l’usine Canat, jusqu’à la fermeture intervenue en 1975.

    Lors d’une fête de village, Gigi fait la connaissance de René Authié, qu’elle épouse en 1966. Très disponible et dévouée, elle s’investira sans compter pour les siens, également présente dans la vie associative de la commune. Membre de la Croix Rouge locale, de l’association du 3e âge, elle secondait son mari, membre et porte-drapeau du comité cantonal de la FNACA. Passionnée de jardinage, de bricolage, Gigi était rarement prise en défaut à l’heure de trouver une solution.

    En début d’année son état de santé est allé en se détériorant, et après une chute à domicile, puis une longue hospitalisation à Carcassonne, Gigi quittait ses proches et ses amis, le samedi 26 juin en fin d'après-midi. La bénédiction célébrée en l’église Saint-Pierre a permis de lui adresser un dernier adieu, avant son inhumation dans le caveau familial où elle repose aux côtés de ses parents, Marcel et Henriette, décédés en 1991 et 2001. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à son époux René, à son frère Jean et à Geneviève sa soeur, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • C'était hier : Le tougnol garde son secret

    yoyo huillet

    C'est l'histoire d'un fameux petit pain à l'anis et au beurre dont la recette, la seule et l'unique, a toujours fait couler beaucoup d'eau et de farine. A tel point qu'en 2001 et à l'occasion des fêtes du 14 juillet, le tougnol devient l'objet d'un concours proposé aux nostalgiques d'un temps qui a passé. Aujourd'hui il reste le souvenir de Jeanne, derrière son comptoir, éludant toujours avec un brin de malice la question de l'impertinent désireux de tout savoir sur le sacro-saint procédé. La Maison Yoyo restera longtemps la dernière détentrice de la formule originelle, avant de définitivement éteindre le four après la disparition brutale de Jean-Baptiste, le 5 novembre 1998. Le 25 novembre 2005, Joseph quittait les siens, Jeanne décédait le 4 avril 2008, mais le tougnol continue à faire le bonheur des Chalabrois, de leurs invités, et des touristes de passage. L'occasion de rendre un hommage à Jeannot, Jeanne et Joseph.

    L'article mis en ligne ci-dessous avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 13 juillet 2001.

    yoyo huilletYoyo et Jeanne en juillet 2001, au temps d'une retraite méritée (Photo archives, Juillet 2001).

    Invités à marquer le 212e anniversaire de la prise de la Bastille, les Chalabrois auront également l'occasion de fêter le tougnol par le biais d'un concours ouvert à tous, à l'initiative de Marie-Annick Serrus-Crampagne, conseillère déléguée à la culture. Petit pain à l'anis et au beurre, le tougnol reste une inimitable spécialité du Kercorb dont la recette fut longtemps gardée par la famille Huillet, artisans boulangers. Afin d'en savoir un peu plus, nous avons rendu une visite à Jeanne et Yoyo Huillet, aujourd'hui retraités rue du Barry-Saint.

    Comment avez-vous accueilli le projet proposé par Mme Serrus-Crampagne ?

    Pour nous, la boulangerie, c'est le passé. Jeannot est parti, alors le tougnol, le pain, les fournées, tout cela est oublié.

    Avez-vous été sollicités pour participer à cet événement ?

    A vrai dire non, mais de toute manière nous aurions été hors-concours.

    Est-ce qu'il existe une seule et unique recette du tougnol ?

    Certainement pas, en fait chaque boulanger à Chalabre confectionnait son tougnol. Les boulangeries Calbo, Paquier, Mèche et Huillet avaient toutes leur clientèle, nous avons simplement été les derniers à exercer, jusqu'à ce triste mois de novembre 1998. Rivel aussi avait son tougnol.

    Depuis quand la famille Huillet détient-elle la recette originale du tougnol ?

    Aux alentours de 1925, mes parents Baptiste et Mélanie Huillet ont succédé à la maison Laffont, originaire de Saint-Girons, et la recette du tougnol nous a alors été transmise. A cette époque là, le tougnol n'était confectionné que pendant la semaine de Noël, les parrains par exemple étaient tenus d'en offrir un à leur filleul. Vers 1965, Jeannot et Monique l'ont vraiment remis au goût du jour pour le fabriquer alors à toute période de l'année.

    Avez-vous confié la recette à votre successeur ?

    Nous avions toujours dit que la recette serait cédée avec la boulangerie. M. Pascal Pull a aujourd'hui en sa possession toutes les indications nécessaires. 

    Votre recette figurera-t-elle parmi les recettes mises samedi à disposition des « apprentis boulangers » ?

    Sincèrement, nous ne le croyons pas.

    Samedi 14 juillet, le tougnol va donc se retrouver entre des mains certes volontaires mais très peu expertes. Alors, tougnol ou ersatz de tougnol ? Il faudra être samedi sous la halle chalabroise aux alentours de midi pour avoir une réponse.  

  • C'était hier : Villefranche-de-Lauragais enlève le Challenge Bruno-Danjou

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 13 juillet 2006.

    fête des rues 2006Rugbymen et supporters ont assuré l’ambiance sur la pelouse du stade annexe (Photos archives, juillet 2006).

    La deuxième édition du Challenge Bruno-Danjou disputée dans le cadre de la fête des rues 2006, a offert aux amateurs un bel après-midi de rugby sur la pelouse fraîchement rénovée du stade annexe de la route de Lavelanet. En dépit de quelques désistements de dernière minute, ce tournoi de jeu au flag mis sur pied par Olivier Carbonneau s’est déroulé dans une excellente ambiance, avec un mémorable final sous les trombes d’eau.

    fête des rues 2006

    Deux poules de quatre équipes étaient en lice, au premier rang desquelles la formation des sapeurs-pompiers de Chalabre (photo ci-dessus), invitée à effectuer sa première sortie officielle dans le monde de l’ovale. Ce groupe de néophytes fera mieux que se défendre puisque les pensionnaires de la caserne Jean-Cabanier s’inclineront au stade des demi-finales. Autre équipe qui aura réussi à tirer son épingle du jeu, le team des « Badalucs », drivé par le duo Henri Sancho-Jean-Pierre Petiteville. Un groupe doté de beaux restes, mais visiblement diminué par la chaleur ambiante, eu égard à l’âge déjà respectable de ses éléments.

    fête des rues 2006

    Une partie de la formation des « Ecrevisses » de Villefort, avec la relève de l'USC XV 

    Au fil des rencontres, la tendance allait se dessiner et c’est en toute logique, que les nombreux spectateurs se voyaient offrir une finale opposant les « Ecrevisses » de Villefort (photo ci-dessus) à la formation de Villefranche-de-Lauragais. Ces derniers emmenés par Mathias Verganzonès et Didier Pirovano viendront à bout des équipiers de Benoît et Sébastien Danjou, Yohan Rivals, David Rodrigues, Sébastien Romero et Jean-François Toustou. La remise des prix sous l’ancienne halle aux blés s’effectuait en présence des élus, et de Jacques Roques (photo ci-dessous), champion de France à XIII le 20 mai 1951 face à Toulon, invité à remettre le trophée aux vainqueurs.

    fête des rues 2006

    Les rugbymen ont à présent rendez-vous le samedi 22 juillet prochain au stade annexe Lolo-Mazon, où se déroulera la IIe édition du Trophée Raymond-Fort, dans le cadre des grandes fêtes du Cazal.