En ce jour de mars 1955, fait exceptionnel, le prince de l'éphémère ne fut pas brûlé en place publique. On vous explique pourquoi.  

Sa Majesté Badaluc IV : un extra-terrestre aux portes de la ville (Photos archives, Maurice Mazon, mars 1955).

Cette année là, sa Majesté Badaluc IV ne brûla pas. Les archives relatives à ce milieu de siècle dernier n’étant pas encore déclassifiées, comment rétablir les faits et expliquer cette entorse carnavalesque faite à la tradition ? Si l’on s’autorise une brève incursion dans le temps, il apparaît que le 13 mars 1955, les cours chalabrois sont en liesse et la cité du Kercorb se retrouve transportée vers un monde des plus futuristes. Les acacias de l’avenue du Pont-Neuf sont presque de trop, et gênent la foule qui se presse autour d’un étrange visiteur tout de fer vêtu. Il arbore par ailleurs une kyrielle de rivets à faire pâlir les boutiquiers tenant la quincaillerie ferronnerie de la rue du Bassin.

Francis Pratx est au volant, Badaluc et son escorte motorisée partent à la rencontre des Chalabrois 

A la lecture des quelques rares photos d’époque, il est permis de penser que la cour de la ferme la Sigalière a été le point de chute de celui que certains qualifieront d’extra terrestre. Affirmations qui ne seront jamais démenties par les notables chargés de le recevoir, Louis Amat, Victor Baro, René Berland, Roger Giroud, Yoyo Huillet, Francis Pratx et Jean-Joseph Romero. Cette année là donc, fait exceptionnel, le prince de l'éphémère ne fut pas brûlé en place publique. Avait-il bénéficié de l’improbable mansuétude d’un tribunal exhibant à sa tête un procureur sorti de la naphtaline une fois l’an et autour de Mardi-Gras ? Avait-il réussi à s’échapper vers on ne sait quel cosmos et par on ne sait quel artifice astronautique ?

Musique et grosses têtes accompagnent l'illustre invité

Carcassus V sacrifié     En réalité, il existe bel et bien une réponse à ces deux questions, apparue à la lumière d’un document récemment publié. Sa Majesté Badaluc IV ne brûla pas, non pas parce que sa combinaison était insensible à la chaleur, mais tout simplement parce qu’elle avait rendez-vous quelques jours plus tard à la préfecture de l’Aude, invitée par le comité du carnaval de Carcassonne. Le Badaluc chalabrois défilera ainsi le long des allées Davilla et Iéna (photo ci-dessous), emmené par la musique du Réveil Carcassonnais, avant d’assister en silence au supplice de Carcassus V, son alter ego, condamné, lui, au bûcher (Source Martial Andrieu).

Badaluc IV s'offre une sortie sur les boulevards de Carcassonne

Crédit photo Martial Andrieu

Le cortège s'engage sur le cours d'Aguesseau

Photos Maurice Mazon

Une pause aux abords du pont du Blau

Le comité d'accueil

Victor Baro, Roger Giroud, Louis Amat, René Berland, Jean-Joseph Romero, Francis Pratx et Yoyo Huillet

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 17 février 2002.

Mathieu Bedin va intégrer l’effectif cadet de l’équipe d’Ariège

Photo archives, Février 2002

Il a fait ses classes au sein de l’école de football de Chalabre, Mathieu Bedin évolue à présent avec brio dans l’équipe de rugby des juniors de l’US Kercorb. Ballon rond puis ballon ovale, un choix qu’il a fait un peu par hasard, mais qui va en définitive lui offrir la possibilité de jouer parmi l’élite du rugby ariégeois. Après avoir satisfait à plusieurs tests de sélection à Laroque-d’Olmes et Saint-Pierre-de-Rivière, Mathieu Bedin aura le privilège de porter le maillot aux couleurs de la Terre courage ce mardi 19 février à La Loubère, banlieue de Tarbes, à l’occasion du tournoi de Bigorre.

Ce grand rendez-vous rugbystique mettra aux prises les meilleurs cadets du comité de Midi-Pyrénées, rendez-vous auquel se trouve ainsi invitée l’USK chère au président Julien Bonnéry. Et un président très heureux bien évidemment de voir l’un de ses protégés décrocher une première cape aussi brillamment. Né en 1987, Mathieu bénéficie d’une licence de cadet surclassé afin de pouvoir évoluer avec les juniors de l’équipe chalabroise drivée par Fabrice Calvène. Informé de la décision du comité de sélection par la voix de Thomas Cuaresma responsable des jeunes rugbymen du club, Mathieu a accueilli la bonne nouvelle avec un bonheur non dissimulé. Le XV ariégeois va donc bénéficier des talents d’un ailier pur sang, toutes nos félicitations et meilleurs vœux de réussite à Mathieu.

Le mardi 8 mars prochain sera célébrée la Journée nationale de la Femme. A cette occasion, la municipalité souhaite mettre à l’honneur les Femmes de Chalabre. Vous êtes invitées, Mesdames, à partager, toutes ensemble, un apéritif, ce jour-là, à 18 h 30 salle du conseil à la mairie, cours Sully.

Les inscriptions seront prises avant le mardi 1er mars 2022, au secrétariat de la mairie (04 68 69 20 39). Port du masque obligatoire.
                                                     

Un drop, un essai,... et une chistera de Jeff Girard pour Jérôme Maugard (Photos Patrick Pierron, compte-rendu Sébastien Danjou).

Dimanche 13 février au stade des Deux Jean à La Bastide-de-Sérou (Ariège), la rencontre comptant pour le championnat de 2e série de Ligue Occitanie (rattrapage 13e journée) mettait aux prises l'US Castelnau-Bastide 117 au quinze de l’USCKBP. Match enlevé par le groupe des présidents Didier Rossi et Jean-Claude Astoury, sur la marque de 27 à 29 (mi-temps 20-8). Ce duel qui avait été reporté (dimanche 30 janvier) se retrouvait calé sur la seule date disponible à la demande des deux clubs. Un match à ne pas manquer, plein de doutes, de rebondissements, d'espoirs et de désillusions.

Dès le coup d'envoi, l'USCKBP vole le ballon à son homologue et Jeff Girard en profite pour claquer un drop, le premier à son actif en cinq saisons (0-3). Mais l'USCB 117 avait bien décidé de montrer qu'elle ne comptait pas lâcher le match facilement. A la 3e minute, le rideau défensif bleu craque et les locaux marquent sous les poteaux, essai transformé (7-3). Le jeu se pose un peu et l'on assiste à des actions plus construites. L'USCKBP porte peu le ballon et se met souvent à la faute. Sur le reculoir, les hommes du capitaine Antony Rodrigues subissent et voient les attaques des rouges aboutir. En demi-heure, les bleus encaissent treize points et le score devient inquiétant, 20 à 3 à la 35e minute. Juste avant la pause, Jeff Girard tape un coup de pied à suivre millimétré pour Patrice Ruffat dans l'en-but. Ce dernier s'en saisit et aplatit en coin. L'essai n'est pas transformé mais donne quelques espoirs aux bleus (20 à 8 à la pause).

La seconde période voit le match s'équilibrer, les fautes deviennent moins fréquentes, mais les défenses résistent. Les changements vont bon train mais ce sont les finisseurs bleus qui donnent un nouveau souffle à l'USCKBP. Il ne reste plus qu'un quart d'heure de jeu et tout va s'emballer. Pierre Rossi sur l'aile concrétise une attaque des lignes arrière, essai transformé par Eliot Floch, 20 à 15. Fabien Conte l'imite cinq minutes plus tard, Eliot Floch transforme à nouveau, et l’USCKBP est devant (20-22). Le public ayant voyagé exulte, les supporters du Séronais sont abattus.

Terre en vue pour Pierre Rossi

Fabien Conte au bout de l'effort

Il reste moins de cinq minutes au chrono et un relâchement défensif bleu permet à Castelnau-Bastide de reprendre l'avantage grâce à un essai transformé (27-22). Plus que deux minutes de jeu et l'espoir d'une deuxième victoire de l'USCKBP à l'extérieur semble s'éloigner. Et pourtant… La fraîcheur physique des finisseurs en bleu remet les gars de la Vallée de l'Hers dans le sens de la marche. Les locaux craquent et Jeff Girard finit par aplatir quasiment entre les perches. Les supporters des deux camps passent par toutes les émotions (27-27). Eliot Floch transforme pour un 27 à 29, l'USCKBP gère la dernière minute de jeu, et le coup de sifflet final libère tout le monde. Final d’un match au suspens incroyable, qui permet à l’'USCKBP de récupérer la 4e place. 

Dimanche 20 février, l’invité du stade Jean-Coste au Peyrat sera le quinze de l'Entente US Murviel-Thézan, leader invaincu de la poule. La tâche semble compliquée mais « impossible » est un mot exclu du vocabulaire des coaches et dirigeants de l’Entente des Trois Clochers. 

Eliot Floch s'invite dans les espaces

Maxime Rives, Jérôme Maugard, Maxime Batistella et Tom Molini emmènent le mouvement 

La fraîcheur bleue va finir par faire la différence

Un peu de pep's dans le final, à l'actif de François Sarda 

Qui prétend que Jeff Girard veut raccrocher les crampons ?