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Poésie - Page 37

  • C’était un vendredi 13

    Après les derniers événements tragiques survenus à Paris, un ancien de l'union sportive chalabroise exprime ses émotions et sa colère, avec des mots, écrits à la mémoire des victimes. 
     

    C’était un vendredi 13, soit disant un jour de chance,                                                    

    ils étaient des milliers à espérer avoir les bons numéros,                                                

    et beaucoup plus pour voir les bleus au stade de France,                    

    mais que d’horreur et de souffrance après le tirage du loto.

     

    La nuit était douce, les supporters enthousiastes et heureux,                        

    loin de s’imaginer qu’à l’extérieur c’était la guerre,                                      

    en entendant ces bruits sourds qui ébranlaient les cieux,                        

    mais c’était bien des bombes lancées par des mercenaires.

     

    Une folle nuit venait de commencer dans notre capitale,                        

    après ce sept janvier tragique, ils étaient de retour,                          

    ces fous d’Allah, ces fanatiques dépourvus de morale,                                    

    pour tuer et semer la terreur à chaque carrefour.

     

    Peut-être que Saint Denis protégeait le grand stade,                              

    en empêchant ces terroristes de faire une hécatombe,                                                        

    piégés, ils se sont fait sauter, au dehors sur l’esplanade,                          

    mais un pauvre passant s’écroula sous les bombes.

     

    Mais le pire était à venir pour ces paisibles clients,                                        

    assis aux terrasses du petit Cambodge ou du Carillon,                                          

    ils se sont écroulés sous les rafales, un véritable guet-apens,                

    douze ne sont pas relevés, ils étaient de toute religion.

     

    Ils ont alors continué avec effroi leur périple sanglant,                                          

    du boulevard Voltaire à la rue de Charonne,                                             

     mitraillant à tout vent ces enfants d’Occident,                                                    

    qui succombaient par grappes, fauchés par ce cyclone.

     

    Plus fort que la musique, le bruit de la mitraille,                                        

    envahit cette salle de liesse et de joie, le Bataclan,                              

    laissant des morts par dizaines, comme sur un champ de bataille,

    horrible carnage perpétré au nom d’une religion, l’islam.

     

    Tout est alors fini, les lâches se sont faits exploser,                                  

    mais ont ‘ils atteint leur but, diviser, tuer la liberté,                                          

    en massacrant tous ces gens ne pensant qu’à s’amuser,                              

    NON, oublions cette peur et restons unis dans la fraternité.

     

    Difficile mais pas impossible de lutter face à la folie des hommes,                  

    ne faisons pas d’amalgame, mais faisons respecter notre France,

    siffler la Marseillaise, brûler notre drapeau, les premiers symptômes

    d’une radicalisation pour des êtres fragiles idolâtrant leur iman.

     

    Fini les beaux discours, MM les politiques à vos responsabilités,                      

    faites appliquer les lois et n’ayez peur des vagues,                                              

    pour que tous les Français épris de liberté,                                                          

    ne voient leur cher pays devenir terrain vague.

     

    C’était un vendredi 13, mais ils n’ont pas eu leur chance,                        

    129 morts, 352 blessés, des familles à tout jamais brisées,                

    mais pour eux, tous ensemble, soutenons notre France,                      

    pour que dans peu de temps, nos enfants ne finissent pas écrasés.

                   Un ancien de l'union sportive chalabroise, le 17 novembre 2015.

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  • Cérémonie en hommage aux Poilus

    11 novembre à chalabre

    La cérémonie commémorant le 97e anniversaire de la signature de l’armistice à Rethondes, sera célébrée demain à partir de 11h. Jean-Jacques Aulombard, son conseil municipal et le comité des anciens combattants invitent la population à s’associer à cette journée du souvenir. Le cortège se formera devant la mairie, puis rejoindra le monument aux Morts et le carré militaire. L'accompagnement musical sera assuré par la formation Batucada.

  • Le corbeau sera au coeur du XIe concours de nouvelles

    concours de nouvelles chalabreL’illustration de cette XIe édition a été réalisée par Hilda Dussoubz.

    Le Corbeau... Cet oiseau magique et enchanteur, médiateur entre la Vie et la Mort selon Lévi-Strauss, chargé de tous les mythes, fut le premier oiseau lâché par Noé après le Déluge, le messager d’Odin chez les vikings, l’incarnation de la déesse de la guerre Morrigan chez les Celtes, l’oiseau sacré du Bhoutan, le rusé protecteur des humains chez les Indiens d’Amérique du Nord, ou enfin la marque de la faveur du dieu tutélaire de la ville de Lyon, Lugdunum, soit la colline aux corbeaux. On baptise de ce nom les auteurs de dénonciations anonymes, semant la mort et le poison autour d’eux.

    Après le succès de ses dix précédents concours de nouvelles, qui ont fait l'objet des recueils Dieu reconnaîtra les siens, Carnavals du rêve, Le Crime à la Campagne,  Les Lendemains Verts, Histoire d'Eau, Parties de Chasse, L'Antre des Sorciers, Tous les Trésors du Monde, Drôles de Bêtes, et Messagers... (en vente sur http://www.bibliotheque-chalabre.fr), la mairie propose un nouveau concours, sur le thème du Corbeau.

    Les nouvelles présentées auront pour thème le Corbeau, réel ou symbolique, ordinaire ou mythique, aujourd'hui ou à travers l'histoire, partout dans le Monde... Elles peuvent être fantastiques, policières, romanesques, dramatiques, allégoriques ou... spirituelles ! Philippe Ward, auteur régional, qui a notamment écrit le roman policier Meurtre à Aimé Giral et les thrillers Le Chant de Montségur et Mascarades, assurera la présidence du jury.
    Les participants ont jusqu'au 1er mars 2016, cachet de la poste faisant foi, pour envoyer leur texte de 20.000 signes (12 pages de 25 lignes) à : Concours de Nouvelles 2016, Mairie de Chalabre, Cours Sully, 11230 Chalabre.

    A l'issue du concours, coordonné par Jean-Marc Lofficier (jmlofficier@yahoo.com), les meilleurs textes seront primés et bénéficieront d'une publication en recueil. De plus, les auteurs des trois premières nouvelles recevront des chèques-livres d'une valeur de 100 € pour le premier, de 80 € pour le deuxième et de 60 € pour le troisième.
    Ce concours est gratuit et ouvert à tous. Chaque participant ne peut envoyer qu'un seul texte. Il devra être anonyme et ne comportera aucun élément permettant d'identifier leur auteur.
    Règlement complet auprès de la Mairie de Chalabre ou sur http://www.bibliotheque-chalabre.fr/reglement-concours-nouvelles

  • Les petits Chalabrois à l'écoute du Burkina Faso !

    Bakary Traoré.jpgComplicité assurée, entre Bakary Traoré et son jeune public.

    Mercredi 24 juin, le théâtre municipal accueillait le conteur burkinabé Bakary Traoré. Pour une rencontre avec les enfants, rendue possible grâce à la bibliothèque départementale de l'Aude, dans le cadre des finales du prix des Incorruptibles, et à l'organisation sur place de la bibliothèque municipale.

    bakary traoré,bibliothèque chalabre

    Après avoir prêté leurs oreilles à « Baronibaro » (le conteur) , les enfants sont partis en voyage dans la lointaine Afrique. Voyage assuré par « Baronibaro », et son art de captiver l’auditoire, grâce à un extraordinaire talent de conteur. Au final, une matinée riche en belles histoires, avec de très belles valeurs à transmettre, et une impérieuse invitation à l’évasion. Les enfants sont repartis avec des histoires plein la tête, de lions et autres mammifères, et avec des étoiles plein les yeux !