Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poésie - Page 35

  • La Classe 48 rattrapée par la nostalgie

    Ils sont des enfants de Chalabre nés au cours de l'année 1948, et ils espéraient pouvoir se retrouver au cours de l'été, juste pour célébrer ensemble leur 70e printemps. Retrouvailles manquées hélas, la vie trépidante de ces retraités ne laisse il est vrai que peu de place à la récréation. S'ils en ont tout de même le temps, ils prendront assurément plaisir à lire ce poème, écrit à leur adresse par l'ami Marc, membre éminent de la Classe.

    Classe 48, 50 ans déjà !

    Tout récent ce morceau unique dans le temps

    Où nous allions du haut de nos 5 ans,

    Avec Pépé Mémé prendre l’air dans les champs,

    Pour rentrer tôt, repus d’amour et de serments,

    Bon-Accueil en résonne de tous ces cris d’enfants

     

    Pas si loin ces 10 ans dans le Kercorb natal,

    Vaste terrain de jeu aux frontières tenaces,

    Qui nous rendait fourbus à force d’escalades,

    Et rauques de plaisir de cris et de grimaces.

    L’on se n’en souvient encore pas loin du Parégas.

     

    Pas si loin ces 15 ans moment où l’on se cherche,

    Qui hésite à choisir entre grand et petit,

    Mais nous savons, et c’est pas d’aujourd’hui,

    Des mômes nous étions, on voulait pas le dire.

    L’on en ricane encore du côté de la Piche.

     

    Pas si loin ces 20 ans, c’est l’heure du service,

    Que nous avons connu en pleine révolution,

    Mais là aussi, des hommes nous étions,

    C’est ce que disent aînés avec tant de malice.

    Abattoir et Calvaire des moqueries se grisent.

     

    En peu loin ces 30 ans les souvenirs s’estompent,

    Au four et au moulin, la vie nous a happés,

    Dans ce grand tourbillon qu’il faut bien assumer,

    Sans jamais trop le dire mais si ç’avait duré !

    Et le Falgas d’en rire de ces coups effrénés.

     

    Trop loin ces 40 ans, les ai-je déjà fêtés ?

    J’ai beau m’en rappeler, mais à qui raconter ?

    Ces années magnifiques pleines de nostalgie,

    D’une enfance si riche d’aventures magiques,

    Que Baratte se noie de tant de souvenirs.

     

    50 ans, déjà, jamais j’aurai pensé,

    Pitchounet de Chalabre aux souliers bien crottés,

    Pendant ce demi-siècle n’aurait imaginé,

    De penser chaque jour que Dieu fait,

    A ces heures bénies au cœur de ton giron,

    Mais ceux de 48, nul doute comprendront.

  • Poètes sur les cours

    Rencontres poétiques 15 septembre 2018 001.jpgL’association Diabasis a signé une belle première.

    Ce samedi 15 septembre était placé sous le signe de la poésie, à l’initiative de l’association Diabasis qui avait donné rendez-vous devant la maison natale du Docteur Joseph-Raynaud, lieu choisi afin d’accueillir les 1ères Rencontres poétiques. Avec des lectures inter générationnelle de textes autour du thème de la Résistance, de Cheng, Aragon, Eluard, Du Bellay, données tour à tour par Raymond, Céline, Maurice, Framboise, Patrice et Marie-Annick. Ecrits dédiés à celles et ceux qui prirent le parti de résister, à l’image des éléments du maquis gersois de Meilhan, emmenés par Joseph Raynaud, et décimés le 7 juillet 1944.

    Cette scène ouverte s’est ensuite déplacée vers le théâtre Georges-Méliès pour de nouvelles lectures poétiques, avec Pierre Thiollière puis Jean Philippe Saulet, accompagnés au violoncelle par Ronan Le Bretton, et Laetitia Very. En ouverture, Framboise, Mark, Elsa, Dédé et Patrice, avaient eux aussi pris plaisir à mettre des mots sur leurs sentiments. Merci à l’association Diabasis, emmenée par Patrice Salerno son président.

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

    rencontres poétiques,diabasis

  • Patrimoine et poésie au programme

    Journées du patrimoine à la chapelle.

    L’invitation proposée par les Journées européennes du patrimoine permettra à l'association Ensemble pour le Calvaire d’ouvrir les portes de la chapelle de Réparation. Le public sera accueilli samedi 15 et dimanche 16 septembre, de 11 h à 18 h.

    Dimanche 16 septembre à 14 h 30, Martine Rouche, guide conférencière abordera la vie et l’œuvre de François Vidalat, peintre en piété et peintre photographe, né à Chalabre. A 16 h, récital de la violoniste Consuelo Lepauw (Sonates de JS Bach pour violon solo, photo). A 17 h, dévoilement d’une sculpture d’Alain Poincheval.

    ensemble pour le calvaire,diabasis,journées du patrimoine

    Rencontres poétiques.

    ensemble pour le calvaire,diabasis,journées du patrimoineLa poésie sera à l’honneur samedi 15 septembre, à l’initiative de l’association Diabasis et de son président Patrice Salerno, qui proposent le programme suivant : 11 h Inauguration sur le cours Joseph Raynaud avec Résistance (lectures inter générationnelle de poésies de Cheng, Du Bellay, Aragon et Eluard). A 16 h au théâtre Georges-Méliès, une onde poétique précèdera une vague poétique. Scène ouverte, lectures de poésies avec Jean Philippe Saulet (textes), Laetitia Very (violoncelle), Pierre Thiollière (textes, photo ci-contre), Ronan Le Bretton (violoncelle).

  • Puivert : Hommage à Henri Gougaud

    musée du quercorb,henri gougaud,Jean-Philippe Saulet,Laeticia Very Une matinée de contes avec Philippe Saulet et Laetitia Very.

    Dimanche 22 juillet à 17 h au musée du Quercorb, rencontre avec Philippe Saulet et Laetitia Very, pour un hommage à Henri Gougaud, à travers contes et légendes du monde entier.

    Depuis bientôt cinquante ans, Henri Gougaud publie des recueils de contes et de légendes du monde entier. C’est un véritable trésor de mystères, de drôleries et de sagesse. Ces récits sont issus de l’enfance de l’humanité. Ils peuvent être profonds, spirituels, étonnants, cocasses, étourdissants, parfois effrayants, toujours joueurs, simples et amusants.

    Depuis vingt ans, Jean-Philippe Saulet et Laeticia Very les fréquentent assidûment. Ils les lisent, les écoutent et les racontent, avec toujours le même bonheur et le même émerveillement. Les partager est un véritable jeu, très sérieux, c’est-à-dire enfantin !

    Humour et émerveillement dans ces histoires les plus belles du monde, touchantes et profondes !

    Le spectacle, d’environ une heure rassemble plusieurs contes, racontés tour à tour par Jean Philippe Saulet et Laetitia Very. Mais chut, l’histoire va commencer. Laissons-leur la parole…. Rendez-vous gratuit, plus d’infos sur www.museequercorb.com