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Rencontres - Page 159

  • Initiative Haute-Vallée de l'Aude soutient la reprise de Cartofrance

    Cette société spécialisée dans le cartonnage, sise au coeur de la zone artisanale de la gare, a changé de mains.

    HVAI Initiative Cartofrance Janvier 2013 009.jpgEric et Marie-Christine Giraud (à droite), ont reçu le soutien du président Pierre Vergé (au centre).

    A l'automne 1995, la société Cartofrance créée fin 1992, quittait les locaux historiques mais exigus de la rue du Pont-Vieux, pour aménager dans l'espace d'un atelier-relais réalisé par la commune de Chalabre, et mis à disposition de l'entreprise. L'entité Cartofrance devenait alors une réalité, sous l'impulsion de quatre ouvriers devenus chômeurs, décidés à relever le défi de créer leur propre entreprise.

    Une page tournée     Au terme de deux décennies marquées par une progression constante de son activité, en étroite collaboration avec Cartolot, fidèle partenaire catalan, la société chalabroise vient de tourner une nouvelle page de son histoire. Avant que l'année 2012 ne cède la place, une passation de témoin est en effet intervenue entre la direction actuelle, et Eric et Marie-Christine Giraud, lesquels veillent à présent aux destinées de la société sise au coeur de la zone artisanale de la gare. Cette transmission a obtenu le soutien de l'association "Initiative Haute-Vallée de l’Aude", présente tout dernièrement au siège de l’entreprise, pour une remise de prêt. A cette occasion, Eric et Marie-Christine Giraud entourés de leurs douze employés, ont reçu des mains de Pierre Vergé, président d’IHVA, un chèque de 45.800 € à taux zéro, couplé à un prêt de 10.000 € du Nacre, pour la reprise de la société Emballages Cartofrance. Cette entreprise d’envergure nationale, spécialisée dans la transformation de plaques en carton ondulé, micro-cannelure et compact en caisses cartons ainsi que dans la production de calages, va donc pouvoir développer plus encore son influence et sa compétitivité.

    emballages cartofrance,initiative haute-vallée de l'audeEric Giraud a proposé une visite guidée de la société.

    Une visite du site a eu lieu en présence des élus et acteurs économiques du territoire, qui se sont félicités de l’action de l’association et de l’investissement des nouveaux repreneurs. Tour à tour, Jean-Jacques Aulombard conseiller général du canton, et Christian Guilhamat maire de Chalabre, se sont exprimés pour adresser leurs vœux de réussite et renouveler leur soutien aux dynamiques repreneurs. La visite s’est achevée autour d’un cocktail réunissant partenaires et salariés de Cartofrance.

    Un album-photos Emballages Cartofrance a été mis en ligne.

  • Les Rois ont visité l’hôpital local

    Voeux 2013 Ehpad.jpgLa chorale Eissalabra a brillamment égayé une matinée consacrée à la fête et au partage.

    Galettes, santons, blanquettes et frangipanes ont ravi samedi la vedette à l’affiche très prometteuse que proposait la petite lucarne aux quelques mordus de rugby qui ont élu domicile à l’hôpital local des Hauts de Bon-Accueil. Tournant le dos au choc Racing Metro-Saracens, ils ont très sportivement rejoint leurs compagnons pensionnaires afin de célébrer le souvenir de Gaspard, Melchior et Balthazar, ambassadeurs reconnaissants et précurseurs de la notion de fair-play.

    Ghislaine Vanwersch-Cot directrice de l’établissement et Christian Guilhamat maire, sont venus au devant des pensionnaires avec lesquels ils ont cédé au péché de gourmandise. Auparavant, ils avaient adressé leurs meilleurs voeux à toutes et tous, avant que l'ensemble vocal Eissalabra ne régale l'assistance de quelques belles chansons. Reines et rois ont ainsi été à la fête et nos anciens ont vécu un après-midi d’exception avec le concours du dynamique et toujours aussi dévoué personnel de l’établissement. L’année 2013 démarre dans une excellente ambiance pour nos aïeux, auxquels nous présentons nos meilleurs voeux de santé et bonheur.

  • Aristide Peyronnie défie le temps qui passe

    Aristide bis.jpgAristide Peyronnie, six décennies d’expérience, acquise goutte à goutte.

    Tout le monde ne se souvient peut-être pas de la mésaventure survenue en janvier 1996 à Aristide Peyronnie, venu tout droit de son Couserans natal afin d’exercer en Kercorb, la délicate charge de bouilleur ambulant. Ce mardi là, aux alentours de 4h du matin, Aristide avait réussi à sauver in-extremis son alambic encerclé par les eaux furieuses du Blau, avec l’aide de Villefortois, dévoués face à l’imminence de l’irréparable.

    Expérience déplaisante certes, mais rangée au chapitre des anecdotes par notre « brulou de vi » qui en a vu d’autres, en 62 ans de carrière. Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide affiche une sérénité et une mémoire aussi limpides que son divin nectar. Fruits d’une sagesse acquise au fil de plus d’un demi-siècle d’expérience, à peine troublée par deux années sur les rivages tunisiens de Carthage, au titre d’appelé du contingent (1954-1955).

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

    Calé sur sa chaise, pensif sous le bonnet qu’une chéchia vient remplacer les jours de cérémonie, Aristide perçoit le moindre battement de son imposant alambic (700 kg), chauffé au bois. Autour de lui, les bouilleurs de cru s’affairent, amenant qui la prune, qui la poire, voire même la cerise. Aristide recharge un peu de bois, et la discussion s’engage autour de la cucurbite, qui passera ensuite le relais aux serpentins. Mais avec les premières gouttes de blanche tombant au fond du décalitre, le silence s’impose, le temps suspend son vol.    

    La mission de notre maître alchimiste, qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool. Ce quotidien presque hors du temps, va connaître une pause, le temps des fêtes de la Nativité et un retour vers la vallée du Massatois où repose Marinette, l’épouse d’Aristide, décédée le 11 mars dernier. A la rentrée de janvier, Aristide et son alambic auront quitté Sonnac-sur-l’Hers pour retrouver les berges parfois inhospitalières du Blau coulant à Villefort. Puivert, puis Roquefeuil seront les autres destinations à venir de notre « brulou de vi », qui perpétue malgré le temps qui file, un métier qui ne dit pas son âge.

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat