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Chalabre - Page 1633

  • Musée du Quercorb à Puivert : Chants occitans avec Canto-Lou

    musée du quercorb,canto-louUn univers musical à découvrir, ou à retrouver.

    La saison culturelle au musée se poursuit, au rythme d’un concert gratuit le dimanche, une fois par mois. Dimanche 2 juin à 17 h, le musée propose d’accueillir dans son verger (si le beau temps est au rendez-vous), le groupe Canto-Lou et ses chants traditionnels du Languedoc, interprétés dans leur harmonie rustique d’origine.

    Le chœur de Canto-Lou est composé par quatre voix féminines, Aurore, Bénédicte, Esméralda, Myliame, et deux voix masculines, Ben et Jean-Noël. « Le premier vecteur de la musique est la voix. Elle tient le devant de la scène, ouvre le bal et ne s’éteint jamais. A l’écouter vraiment, on l’entend comme un flot impétueux. Chaque syllabe est habitée ».

    Canto-lou tire ses racines du passé, pour les ancrer dans le présent. Quand le musicien s’efface pour se fondre avec le public, « Canto-lou ! Canto-lou Ben ! ». Comme un bruit de fond, une ambiance festive, les instruments rythmiques rappellent la résonance perdue des cuisines bruyantes de verres entrechoqués. Les sabots frottent sur le sol et frappent dès que le chant s’élève : « Un désir d’union s’échappe des bouches et les voix fusionnent. Nulle mélodie instrumentale, nul solo inconvenu, la voix guide et seule la voix chante ».

    Plus d’informations sur www.museequercorb.com

  • Suzanne Calbo n’est plus

    suzanne calboLe sourire de Suzanne Calbo s’est éteint.

    L’église Saint-Pierre accueillait dernièrement une nombreuse assistance, venue rendre hommage à Suzanne Calbo, née Rougé, décédée à l'âge de 91 ans. Une disparition venue ranimer le souvenir de la boulangerie du Pont-Vieux, institution sur laquelle Suzanne Calbo veilla plusieurs années durant, aux côtés de Camille son époux. Native de Sainte-Colombe-sur-l’Hers où elle avait vu le jour le 28 juillet 1927, elle était entrée dans la vie active l’année de ses 14 ans, rejoignant les effectifs de l’usine Maubec. Elle quittera son Plantaurel natal en 1945 pour travailler à l'usine Garrouste du Cazal à Chalabre, où elle rencontre Camille, qu’elle épouse le 3 juillet 1946. Quatre enfants naîtront de leur union, Suzanne et Camille porteront hélas le deuil de deux garçons, disparus très jeunes.

    Dans les années 1950, Suzanne quitte la chapellerie du Cazal pour rejoindre l’atelier piquage de la manufacture de chaussures Canat. En 1956, elle accompagne Camille dans la succession de Charles Calbo, boulanger de son état et maître es tougnol, ce petit pain à l’anis et au beurre. Tous deux vont pérenniser pour le plaisir des fins gourmets, l’excellente réputation d’une enseigne sise rue du Pont-Vieux, jusqu'en 1967, quand la maladie leur impose d’éteindre le four familial.

    Boulangerie Calbo.jpg

    Ils poursuivront une activité au sein de l’entreprise Canat-Hutchinson où Suzanne fait valoir ses droits à la retraite en 1982. Après le décès de Camille en février 1983, elle poursuivra le chemin dans son domicile de la rue du Bassin, avant de partir s’établir en Malepère, auprès de ses proches.

    En ces tristes circonstances, sincères condoléances à Jean son frère, à Daniel et Gérard ses fils, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Rivel honore la mémoire des « indésirables »

    camp d'internement de rivelLe souvenir des victimes des lois d’internement ne s’efface pas.

    Samedi 25 mai, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du gouvernement de Vichy, internées de 1940 à 1944, dans l’enceinte du camp de Rivel. Sur les derniers vestiges de ce qui fut un lieu de transit vers les camps d’extermination, les intervenants ont évoqué le quotidien des prisonniers, réfugiés espagnols et juifs apatrides, communistes, francs-maçons, résistants, nomades, qualifiés par le gouvernement pétainiste « d’indésirables » ou encore « d’anti-France ». 

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    camp d'internement de rivelCette évocation d’une sombre page de notre Histoire, a permis à Marie-Ange Larruy d’honorer le souvenir de Gaston Delpech (photo 16 mai 2009), disparu le 28 octobre dernier, ardent militant de la mémoire et qui fut à l’initiative de la création de la stèle érigée en 1996, avec son ami Michel Salinas. Patrick Bacot pour l’ANACR, et Annie Bohic-Cortès, conseillère départementale, ont également appelé à une vigilance continue, face à la dangereuse poussée des extrémismes. L’occasion d’évoquer les valeurs pronées par le Conseil national de la Résistance, acte fondateur d'une grande partie de notre modèle social.

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    Après les dépôts de gerbes et les chants, les porte-drapeaux pour les délégations du Languedoc, du Roussillon, des Maquis de la Montagne-Noire, des Guerrilleros et républicains espagnols, de l’ANACR et de l’UFAC, ont précédé l’assemblée vers le monument aux Morts de Rivel où le maire Jean-Pierre Salvat, a clôturé une cérémonie, coordonnée par Serge Pagès, membre du bureau national de l’Arac.

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  • Dans les pas d’Auguste Cathala

    auguste cathalaLa ferme du Roudié a été libérée de ses liens végétaux.

    Le 23 mai 1944, une opération menée par les troupes allemandes du capitaine Nordstern, chef de la 5e compagnie du 2e bataillon Landesachützenregiment der Luftwaffe Lisieux, scellait le destin d’Auguste Cathala. Peu de jours avant le débarquement des troupes alliées en Normandie, et sur dénonciation de la milice locale, la soldatesque nazie mise en échec, s’était acharnée sur un jeune Montjardinois âgé de 19 ans, dont le corps atrocement mutilé avait été retrouvé dans la ferme du Roudié incendiée. En prenant le chemin le plus long depuis la ferme des Vinsous, l'aîné des dix enfants de la famille Cathala, payait de sa vie le salut des partisans du Maquis Faïta.

    Avec la cérémonie célébrée annuellement au pied de la stèle de l’association nationale des FTPF (Francs-tireurs et partisans français), l’association ayant pour dénomination « Dans les pas d’Auguste Cathala », créée le 21 février dernier, travaille à la réalisation d’un chemin de mémoire. Un chemin que les jeunes générations pourront bientôt emprunter, afin que le sacrifice d’un fils de Montjardin reste bien présent dans les consciences.

    Le dimanche 2 juin prochain, la mémoire d’Auguste Cathala sera honorée à partir de 11 h au pied de la stèle du souvenir à Montjardin. Cet hommage sera suivi pour les personnes qui le souhaitent, d’une visite jusqu’à la ferme abandonnée du Roudié, et de la diffusion d’un témoignage sonore évoquant cette tragédie.

    Une initiative qui a amené les membres de l’association à se rendre tout dernièrement sur le terrain, accompagnés par Francis Routelous, maire de la commune. Avec l’autorisation de M. Olivier François, gérant pour le Groupement forestier de la ferme du Roudié, le chemin d’accès et les abords ont été libérés.

    auguste cathala

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