La cérémonie des obsèques religieuses de Madame Marthe Brembilla née Amat, décédée mercredi 16 mars à l'âge de 89 ans, sera célébrée vendredi 18 mars à 14 h, en l'église Saint-Pierre.
Chalabre - Page 2034
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Carnet noir
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C’était hier : Les collégiens à la rencontre du chevalier à la Triste Figure
L’article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 17 mars 2006. L’occasion d’adresser un bonjour à Manuel Menèndez, passé par le collège Antoine-Pons, et aujourd’hui directeur des Alliances Françaises do Vale do Paraíba (Brésil).
Les potaches ont sympathisé avec l’ingénieux hidalgo (Photo archives, Mars 2006).
Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la « Mancha ». Né de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra commissaire au ravitaillement de l’Armada, Don Quichotte accompagné de son fidèle Sancho Pança a quitté sa chère « Meseta » castillane pour rendre visite au Kercorb. A l’initiative de Manuel Menèndez, professeur d’espagnol au collège Antoine-Pons, et en partenariat avec l’office de tourisme intercommunal, « El Quijote » a donc pris congé de la « venta » de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, pour accepter l’hébergement au n° 1 du Cours d’Aguesseau à Chalabre. Depuis le 13 et jusqu’au 18 mars, le chevalier à la Triste Figure vous attend pour une rencontre avec l’Histoire, à travers une exposition d’affiches prêtées par la colonie espagnole de Béziers. Une rétrospective que les élèves du collège accompagnés par leurs professeurs, ont visité durant toute la semaine, dans le cadre du 400e anniversaire de la mort de Cervantès. Les potaches qui travaillent sur ce thème ont apprécié la rencontre avec le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, jugé sur sa « Rocinante » en quête de l’inaccessible étoile.
Mercredi dernier, avait lieu la projection d’un film suivi d’un débat sur les aventures de Don Quichotte, avant une conférence animée par MM. Montané et Tejedor, professeurs d’espagnol à Béziers. Devant un parterre passionné, ils ont tour à tour proposé une analyse critique des versions traduites, avant de présenter leur interprétation propre du roman.
« La semaine Cervantès » se poursuit jusqu’à demain samedi à l’office du tourisme (04 68 69 65 96), l’occasion de saluer encore l’excellente initiative de Manuel Menèndez (4e à partir de la gauche).
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Louis Arcizet nous a quittés
Louis Arcizet, fidèle porte-drapeau des Déportés du travail (Photo archives, Cérémonie du 19 mars 2013).
Mardi 8 mars, un dernier hommage était rendu à Louis Arcizet, domicilié rue du Capitaine Danjou, décédé à l’âge de 94 ans. Originaire de Tréziers où il était né le 1er avril 1922, Louis avait fait ses premiers pas dans la vie active, en qualité de sondeur pour le compte de la SNPA (Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine). Engagé dans les travaux de forage sur le site d’Autajou (commune de Tréziers), il est requis en 1943 pour le service du travail obligatoire.
Affecté dans une usine à Saint-Valentin (Autriche), il ne retrouvera les siens qu’en 1945, après deux années de déportation du travail. Louis reprend son activité de prospection dans la région de Mirande (Gers), où il fait la connaissance d’Hortense, sa future épouse. Tous deux rejoindront le pays chalabrais pour s'installer à Sonnac-sur-l'Hers, puis à Chalabre, et verront grandir trois enfants à leurs côtés. Tour à tour employé à la manufacture de chaussures Canat et aux Cartonnages Franzone, Louis n’hésitait jamais à proposer ses services, dans le cadre d’une retraite très active.
Les Chalabrois garderont le souvenir de Louis, au guidon de sa mobylette, ou scrutant les montagnes depuis le Pont-Neuf et dès la première heure, vêtu de son éternel bleu de chauffe, au cas où. Sa présence assidue dans les rangs des associations d’anciens combattants lors des cérémonies, l’avait naturellement amené à accepter la fonction de porte-drapeau, qu’il occupait depuis 1980.
Au terme de l’office célébré en l’église Saint-Pierre, le cortège précédé par les drapeaux en berne, a accompagné Louis Arcizet vers sa dernière demeure. Louis repose désormais aux côtés de son épouse Hortense, décédée en juin 2013, et André son beau-fils, disparu en novembre 2010.
En ces tristes circonstances, sincères condoléances à Jacques, Lulu et Evelyne ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
En août 2014, Louis Arcizet était revenu à Tréziers, pour célébrer les cent ans de sa sœur Marie-Jeanne.
Louis Arcizet (au dernier rang, 5e en partant de la droite), lors d’un rassemblement après-guerre, devant l’Hôtel de France.
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C’était hier : Un jour, deux images
Les articles mis en ligne aujourd’hui avaient été publiés dans l’Indépendant, éditions du jeudi 14 et vendredi 15 mars 1996.
Une grange en feu à Montjardin.
Les flammes n’ont rien épargné (photo archives, mars 1996).
Dans la nuit du samedi 9 mars, aux environs de 2 h 30, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier de Chalabre, étaient appelés sur la commune de Montjardin où un violent incendie ravageait une grange appartenant à M. Marcel Franc, agriculteur. Malgré l’intervention rapide de nos soldats du feu, les flammes n’ont rien épargné, allant même jusqu’à menacer la maison d’habitation où loge la famille Franc. La proximité d’un stock de bouteilles de gaz aurait pu provoquer le pire, si les chiens alertés par le crépitement du brasier n’avaient en aboyant, réussi à tirer de leur sommeil, les membres de la famille de Marcel Franc. Au-delà du matériel entreposé dans la grange, deux véhicules ont entièrement été détruits par les flammes d’un incendie qui laisse planer des doutes quant à son origine. La brigade de gendarmerie de Chalabre procède actuellement à l’enquête d’usage, sachant que des indices suspects ont également été relevés dans un hangar situé à l’entrée de Chalabre.
Satisfaction chez les fines gaules.
Ouverture sur les rives de l’Hers, non loin du Falgas et du Ménéchal (photo archives, mars 1996).
Investies de très bonne heure en ce samedi d’ouverture, les berges de l’Hers, du Blau et du Chalabreil ont reçu la visite de nombreux disciples de Saint-Pierre, encouragés par une météo très favorable. En réchauffant les eaux de neige venues de l’Ariège voisine, le soleil a invité les truites à sortir de leur « tutte », si bien qu’en milieu de matinée, la plupart des pêcheurs avaient déjà garni leur « garbuste ». C’est alors que le poisson a pu bénéficier d’un peu de répit, à l’heure où les « pescofis » décidaient de s’accorder une pause déjeuner amplement méritée. Quant à notre fine gaule, nul n’a pu savoir si elle avait sacrifié à cette tradition qui veut que le pêcheur embrasse sa première prise de la saison, avant de la rejeter à l’eau.
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