L'information mise en ligne, est une invitation à l'adresse de sportives intéressées par la pratique du rugby, lancée par le bureau dirigeant du RCFPO (Rugby Club Féminin en Pays-d'Olmes). Avec une petite rectification concernant la date inscrite sur l'affiche. Ce rendez-vous est bien fixé au samedi,... 20 août.
Chalabre - Page 2038
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Le rugby féminin recrute
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Le 9 août 1944, le hameau de Lescale est incendié par l’occupant
Claude Deloustal a remis en mémoire la tragédie de Lescale.
Dimanche 7 août, les associations de résistants et combattants volontaires de l'Aude, aux côtés des autorités civiles et militaires, ont rendu hommage aux partisans du Maquis de Picaussel et aux habitants du hameau martyr de Lescale.
Des fleurs sont venues honorer la mémoire d’Auguste Escriva, de Jean Carbou et Joseph Lebret, tombés le 6 août 1944 lors d’accrochages sur le col de Babourade et dans les lacets qui dominent Lescale. La cérémonie s’est poursuivie devant la « Baraque du souvenir » (inaugurée en août 2011), construction bâtie à l’identique des habitations en bois dans lesquelles les Lescalois seront « relogés » plus de douze années durant. En présence des vétérans André Lajou, ancien combattant volontaire de la Résistance, Charles Biart et Albert Houssailles, anciens du Maquis de Picaussel, et des porte-drapeaux, Claude Deloustal, maire de Puivert, est revenu sur cette journée du 9 août, lorsque la 11e panzer division, mise en échec par les maquisards de Lucien Maury (Franck) et Marius Olive (Simon), incendiera le hameau en représailles.
A leur tour, Eliane Argelès, présidente de l’association des « Amis de Lescale » (photo ci-contre), et chacun des intervenants, vont honorer la mémoire de celles et ceux qui défendirent les valeurs de la République, combattants de l'ombre et habitants du hameau. Avant le dépôt de gerbes, Marie-Blanche Bernard, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude (photo ci-dessous), saluait l’esprit de la Résistance, ainsi que toutes les actions entreprises afin que le devoir de mémoire survive aux derniers témoins de ces heures tragiques.
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Le nom de Georges Méliès pour le théâtre municipal
Charlène et Maxence ont dévoilé la plaque rappelant le souvenir du père du trucage.
Vendredi 5 août, une cérémonie de baptême est venue réveiller un sentiment de nostalgie au pied du grand écran blanc du théâtre, témoin au tout début des années 1970, de la dernière séance, et d’une dernière affiche, « Les chemins de Katmandou ».
En présence d’une nombreuse assemblée, invitée dans un premier temps à découvrir, ou à retrouver, coulisses, salle de projection et hall d’accueil du public, le cinéma était de retour à Chalabre, par l’entremise de Georges Méliès, pionnier du cinéma mondial, dont les ascendants logèrent jadis rue Côte du château.
Après avoir dressé un portrait du père du trucage et des effets spéciaux, Jean-Jacques Aulombard, maire, invitait Charlène et Maxence à dévoiler une plaque apposée sur la façade d’un théâtre municipal qui porte désormais le nom de Georges Méliès. « Un choix qui consacre l’inventeur et rend hommage à sa famille paternelle, originaire de Chalabre », comme devait le préciser Jean-Jacques Aulombard, avant de citer une phrase extraite du livre « Méliès l’enchanteur », écrit par Madeleine Malthête-Méliès, sa petite-fille.
Cette journée inaugurale, en l’honneur de l’auteur du « Voyage dans la Lune », et programmée dans la semaine des arts « Fulgurances de l’été », s’est poursuivie en soirée. Avec un hommage au cinéma muet, et la projection de deux courts-métrages, « La maison démontable » de Buster Keaton (1920), et « Charlot patine » (1916). Deux classiques, magistralement accompagnés par Isabelle Bagur à la flûte traversière, et Jean-Paul Raffit à la guitare électrique, sous les rires rafraîchissants d’un jeune public, sensible à un comique éternel.
Jean-Jacques Aulombard a dressé un portrait de Georges Méliès.
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L'enlèvement des cabines
La cabine du Pont du Blau, photo Jean-Marie Lafitte.
Elles avaient connu leur heure de gloire dans les années 1990, mais depuis l’avènement du téléphone portable, leur maintien ne tenait qu’à un fil, qui a été coupé ce mercredi 10 août 2016 à Chalabre. Impuissant face à l’étiolement du service public, chacun s’était fait à l’idée de voir disparaître ces boîtes en verre, et la cabine téléphonique du pont du Blau, imitée par son homologue voisine de la Fontaine du limonadier, ont rejoint le plateau d’un camion engagé dans la campagne de démontage. Pour une destination inconnue, où elles seront recyclées, certaines auront le privilège d’être exposées au musée des télécoms de la fondation Orange-Francetélécom.
Une cabine vintage à Montbel (c'était hier), photo Henriette Brembilla.
De moins en moins utilisés, le plus souvent ignorés tant ils faisaient partie intégrante du décor, les publiphones dans leur ensemble, auront vécu avec l’année 2017. Disposition à mettre à l’actif de la loi Macron, dont l'un des articles passés totalement inaperçu, a libéré l'opérateur Orange de son obligation de service universel. « Avant, la législation imposait un minimum d'une cabine par commune de moins de 1.000 habitants et de deux pour les autres » (Information Orange). Depuis le décret d'application de la loi Macron (49-3 du 9 juillet 2015), cette obligation est levée.
Inutile d’essayer de sauver un de ces vestiges de la fin du siècle dernier, puisqu’il n'existe pas en France, de marché pour la revente de ces cabines. Lesquelles, il faut en convenir, sont moins emblématiques et moins design que celles de Grande-Bretagne, par exemple.
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