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Chalabre - Page 2644

  • Tous les goûts sont permis avec la cuisine romaine antique

    L'article qui suit avait paru dans l'édition du samedi 2 novembre 2002 du journal L'Indépendant, à la conclusion d'une escapade que des Chalabrois avaient effectuée jusqu'à Saint-Bertrand-de-Comminges. En provenance directe de l'oppidum de Terre-Blanche, les Festejaïres del Cazal avaient été invités à découvrir les saveurs des agapes antiques et romaines.

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    Les gastronomes aux côtés de Renzo et Hélène Pedrazzini qui mijotent une gastronomie oubliée (photo archives, octobre 2002)

    Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et dans le cadre solennel et historique de Saint-Bertrand-de-Comminges, une délégation descendue de son Kercorb natal a poussé la porte du Lugdunum, fameux convivium de Valcabrère. Le maître Renzo Pedrazzini et Hélène son épouse s'y consacrent à la renaissance de la grande cuisine romaine antique. Comme les Romains d'il y a vingt siècles, nos fins palais se sont adonnés aux plaisirs de la table, découvrant les mille et un parfums d'une gastronomie oubliée. Rouget farci au corail d'oursin, crevettes sautées aux dattes, agneau à la parthe, lentilles menthe et coriandre, purée de cèleri origan et livèche, sauvagine de chevreuil, cerf et sanglier, dessert au sureau, autant de mélanges aigre-doux, d'épices et de plantes aromatiques que nos aventuriers des goûts méconnus ont accompagné d'un vin de violette travaillé à la façon antique.     

    Une heureuse initiative de Monsieur Jean a permis à notre tribu de Kercorbates de découvrir certaines saveurs du passé, héritage d'un certain Apicius, inventif gastronome de la Rome du premier siècle. Sont prévues au menu d'une future visite au Lugdunum, des tétines de truie farcies aux oursins, de la langue de flamand rose ou bien encore des foies de rouget. Juste pour éprouver la sensation d'une nouvelle évasion dans le temps, avec bien sûr le précieux concours de Hélène et Renzo.   

  • Il était une fois Chalabre : Le Tome X bientôt sous presse

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    La dernière ligne droite est en vue pour l'équipe de Michel Brembilla.

    Au mois de mai 2008, la célébration des trente ans du collège Antoine-Pons avait permis à l'association emmenée par le président Michel Brembilla de présenter un nouveau recueil de souvenirs, en l'honneur des potaches et de leurs enseignants. « Il était une  fois Chalabre » avait alors pris rendez-vous avec ses fidèles adhérents, informés que le sommaire d'un nouveau tome était à l'état d'ébauche.

    Désireuse de faire rimer 2010 avec tome X, l'équipe se retrouvait dernièrement afin de réunir le résultat final de recherches qui seront très bientôt mises sous presse grâce aux bons soins de l'imprimerie du Noisetier à Lavelanet. Photos anciennes bien sûr, les aventures de Jean de Pressoires, seigneur de Tournebouich racontées par Josette Taffet-Brzesc, un texte de Gaston Maugard sur les Facturiers (1782 1848), clichés signés Maurice Mazon, la naissance d'une passion pour la géologie proposée par Freddy Marty, le fameux échange aigre doux entre Robert Chapatte et Barthélémy Guilhem, le conte de « l'Estamarou » selon Michel Raynaud, la Chanson de Chalabre ranimée grâce aux souvenirs de Robert Roncalli, les chroniques d'un quotidien du début du siècle dernier recensées par Yves Ettori, autant de sujets pour ne citer que ceux là, rassemblés dans un dixième ouvrage à découvrir dans un futur très proche. 

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    Les Chalabrois observent avec inquiétude la montée du Blau. Le quartier du Pont de l'Hers a les pieds dans l'eau et Maurice Mazon est aux premières loges, depuis les fenêtres de son appartement (photo archives début années 1960).

  • « Makalé » expose ses toiles à l’Office de Tourisme

    Makalé.jpg"Makalé" a accueilli ses premiers invités à l'OTI.

    Elle a posé sa palette en pays de Kercorb, "Makalé ", néo Chalabroise venue du Luberon, offre en ce début d'automne, un bel aperçu de son talent de « coloriste intimiste », comme elle aime à se définir. Les couleurs foisonnent sur ses toiles, par petites touches de peinture acrylique, quelque fois pimentées de collage de matériaux hétéroclites, tels que coquillages, morceaux de liège, bouts de corde et autres substances originales.

     Les tableaux s'intitulent « rouilles d'automne », « reflets », « éclats », « enchantement ». Les arbres y sont majestueux ou tortueux, les villages perdus au loin, les fenêtres ouvertes sur l'infini. Représentations tout droit sorties de son imagination luxuriante. "Makalé" joue avec la couleur et n'a pas de source d'inspiration particulière. Elle commence par poser quelques touches de peinture ici et là sur la toile, puis, elle laisse libre cours à sa fantaisie et à sa sensibilité. « Et ça doit aller vite » dit elle. A vrai dire, ça marche, et cet imaginaire baroque et féerique à la fois, emmène le regard loin, très loin.

     Le vernissage avait lieu mercredi 6 octobre, à l'occasion duquel une assistance fournie a manifesté un vif intérêt pour ses oeuvres. L'expo est visible jusqu'au 13 novembre, aux heures d'ouverture de l'office de tourisme intercommunal du Quercorb, cours d'Aguesseau, du lundi au samedi, de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. Renseignements au 04 68 69 65 96.             

     

     

  • Sur les traces de la tribu des Bercorbates

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    A l'occasion des journées du Patrimoine, l'association Kercorb Patrimoine invitait à une randonnée sur les hauteurs du village, en direction de la colline de Terre-Blanche. Le groupe composé d'une dizaine de personnes quittait la Bâtisse un peu avant 10h et ralliait l'ancien chemin qui permettait autrefois de se rendre à Puivert, bien avant que ne soit construite l'actuelle route de la vallée du Blau (vers 1830). Animateur de l'association, Frédéric Paillard avait coiffé sa casquette de guide dans le but d'emmener les randonneurs sur le site de l'oppidum de Terre-Blanche. Arrivée à hauteur de l'ancienne métairie de Marco, l'équipe bifurquera vers la droite et empruntera l'ancien chemin de char qui mène à l'oppidum.

    Vingt bonnes minutes de marche plus tard, le groupe atteindra l'esplanade d'une place forte créée en l'An 500 avant Jésus-Christ, par une tribu gauloise aux origines belges, les Volques Tectosage. Détachés de cette tribu, les Bercorbates s'installeront sur l'emplacement actuel de Chalabre, la dénomination Bercorbate devenant ensuite et par erreur de script certainement, Kercorbate. Frédéric Paillard poursuivait la visite en indiquant comment l'oppidum fut détruit en 460 après Jésus-Christ, par la tribu des Vandales.

    Four à Pain.jpgA l'abri des restes du mur antique, unique relique de cette implantation gauloise, chacun s'est ensuite offert un moment de répit, muni d'un bon casse-croûte, avec vue imprenable sur les vieux quartiers de la bastide. Vers 17h, Frédéric Paillard ramenait à bon port des promeneurs ravis. Un nouveau rendez-vous était prévu hier samedi 9 octobre, au programme de la journée, la fabrication d'un four à pain en argile sur la colline de Terre-Blanche, selon le procédé gaulois du moule en osier (photo ci-contre, vestige d'un four à pain).