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Chalabre - Page 2645

  • Les soldats du feu sur plusieurs fronts

    Les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier ont terminé le mois de juillet sur les chapeaux de roue, effectuant quatre interventions en l'espace de la seule après-midi de vendredi. A 12 h 50 un premier appel les emmènera vers Tréziers où un départ de feu est signalé dans un dépôt d'ordures. Un sinistre vite maîtrisé qui permet aux hommes de l'adjudant-chef Stéphane Ferrier de regagner la caserne où la permanence radio signale un nouveau sinistre sur les hauteurs de la ferme de La Pradelle, au-dessus de Villefort. Un feu de broussailles qui s'étend sur plus d'un kilomètre en bord de route et qui pénétrera de quelques mètres dans le bois avant d'être définitivement stoppé grâce à l'intervention de deux trackers.

    feu villefor 2.jpgLargage au-dessus de La Pradelle depuis un des deux trackers (photo pompiers de Belpech, acheminée par Laura Mellado).

    Dans le même temps un incendie se déclarera à proximité du château de Puivert, à hauteur de l'ancien dépôt d'ordures. Puis un autre feu va démarrer juste au sommet du col des Tougnets, qui sera très vite circonscrit par des touristes belges de passage.

    Près de six hectares seront ainsi partis en fumée en ce dernier jour de juillet, un bilan relativement léger grâce à la rapide mobilisation des centres de Belpech, Bram, Carcassonne, Couiza, Espéraza, Limoux, Quillan et Ste-Colombe-sur-l'Hers. Au final soixante-dix hommes et seize camions citernes feux de forêts (CCF) ont été déployés sur le terrain, sous la direction du commandant Guy Mestre de Limoux. Parallèlement aux interventions des soldats du feu, la gendarmerie a déclenché le plan Vulcain, en raison de l'origine pour le moins suspecte de ces incendies.  

    Feux IV.JPGLes pompiers de Ste-Colombe en terminent sur la zone sinistrée de Puivert.         

  • Les fans de rugby fédérés autour du Bouclier Raymond Fort

    DSCF1150.JPGLe Bouclier pour l'équipe de Serge Murillo et Jean-Noël Silva.

    Le stade Lolo Mazon accueillait samedi une belle assemblée, à l'occasion de la Ve édition du Bouclier Raymond Fort, réunion estivale à la mémoire du président emblématique de l'Union Sportive Chalabroise XV des années 1970, disparu au printemps 1997. Un rendez-vous que les anciens du club unis sous la bannière des Badalucs honorent assidûment, animés par le plaisir de prolonger une inoubliable fraction de vie. Après avoir appelé à ses côtés Alice Fort marraine de l'événement accompagnée de sa grande famille (photo ci-dessous), Thierry Cnocquart co-président des Badalucs évoquait le souvenir de Raymond en y associant une pensée très forte pour Jérémy, Sabrina et Aimé, membres de la famille de l'USC XV récemment disparus.P7180075.JPG

    Il énonçait ensuite la règle du jeu et la composition des équipes, invitées à disputer un tournoi triangulaire sur petit périmètre, avant que les générations en lice ne fusionnent et partagent la même passion, lors d'un final joué sur le grand stade. Sous l'autorité impartiale du duo arbitral composé de Sébastien Danjou et Romain Sicre, le Bouclier reviendra au team « Murillo et Silva », associé à la jeune équipe « Eliot-Thomas-Pierre ». Première dauphine et lauréate du Challenge, l'équipe « Noy et Mamet » et ses cadets, emmenés par Eric Sanchez et Frédéric Noy.

    Un palmarès 2009 auquel il convient d'ajouter les accessits décernés par les délégués du club de la  Ressègue, superviseurs discrets et accessoirement corrosifs. Ainsi le talent d'or revient à  José Sanchez (un essai pour 3'56'' de jeu), un prix qu'il tiendra à partager avec "petit Pierre". Thomas Rossi décroche le prix du meilleur « flagger », Benjamin Defernez repart avec la passoire de bronze, Francis Gracia avec le coffre à ballon. La palme du crochet dévastateur à Frédéric Boussioux, enfin le trophée du « Grand Rouscailleur » à l'ami Puce, prié de pousser la chansonnette pour se faire pardonner. Avant de procéder à la remise d'une élégante cravate officielle, symbole fédérateur par-delà les mers de tous les Badalucs, les coprésidents remerciaient le pool féminin de la buvette, DJ Serge Sibra, les délégués officiels, Gérard Beaujouan, Michel Brembilla, Yvan Fleissig, Jean-Denis et José Navarro, Jean Plauzolles, Henri Sancho, et l'USCK XV, partenaire de l'événement, représentée par Xavier Pinho-Teixera entraîneur et ses troupes (plus de photos dans l'album Bouclier Raymond Fort 2009).

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    Lien permanent Catégories : Sport
  • Moisson et battage à l’ancienne à Saint-Benoît

    Par la volonté de Serge Bacave, maire de Saint-Benoît, les vieux outils vont retrouver leur heure de gloire en ce premier week-end du mois d'août. Une lieuse des années 1920 et une vieille batteuse de la société française vont ainsi reprendre du service à la grande joie des petits et à la satisfaction des plus grands. Le rendez-vous avec les Lenz et autre Robuste est fixé au samedi 1er août pour une démonstration de moisson à l'ancienne avec la lieuse de 10 h à 17 h, tandis que le battage aura lieu dimanche 2 août de 10 h à midi. Un repas champêtre clôturera les festivités dimanche midi. Toutes ces animations se dérouleront au hameau de La Calm, entre Saint-Benoît et Saint-Couat-du-Razès. Merci de réserver votre repas au 06 09 98 86 30 ou au 04 68 69 50 61. 

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    Courroies et poulies sont prêtes à jouer une partition bien connue des anciens.

  • « Kercorb Patrimoine » rentre le foin à l’ancienne

    Fenaison Fred.jpgIl y a une cinquantaine d'années, la faux était encore un outil courant et utilisé dans les campagnes. Elle servait à couper l'herbe sur pied (foin) ou couper au pied les céréales telles que blé, seigle, orge (moisson). Inventé par les Gaulois vers 800 avant J.C, ce croissant de lune effilé passe aujourd'hui entre les mains de quelques rares initiés, à l'image de Frédéric Paillard, animateur de l'association « Kercorb Patrimoine ».

    Face à l'herbe haute, bras tendus vers le sol, et béret  vissé sur la tête, il opère un mouvement circulaire des hanches, posture caractéristique et auguste du faucheur. Une technique qu'il maîtrise à la perfection, « grâce aux conseils du regretté Simon Parrenin qui m'a légué un savoir-faire utile, et à monsieur Jean, maraîcher à Villefort qui m'a appris à piquer la faux». L'herbe ainsi fauchée va sécher sur place jusqu'au lendemain, avant d'être retournée à l'aide d'une fourche, puis rassemblée en petit tas. Toutefois, l'heure n'est pas encore venue de rentrer un foin qui va fermenter et présenter de fait un risque d'inflammation.Fenaison Claire.jpg     

    C'est alors qu'intervient la séquence de l'empilage, par le biais de la technique dite du « perroquet ». Trois grandes perches de bois sont disposées sous la forme d'un trépied, munies d'une base placée à environ trente centimètres du sol. L'air circule alors à sa guise, sous une meule constituée par les bottes empilées à la fourche. Le dôme ainsi dressé, il ne reste plus qu'à le « peigner », non pas que le « perroquet » soit coquet, mais pour que les pluies d'orage ne puissent l'infiltrer. La meule de foin restera ainsi quelques jours à l'air libre, avant de rejoindre la grange.

    Fenaison.jpgC'était il y a quelques jours, sur le domaine de la Mouillère où Martin et Caroline accueillaient leur ami Frédéric Paillard, dépositaire d'un savoir-faire qu'il ne manque pas de transmettre à sa fille Claire. Présente à ses côtés durant chaque phase de l'opération, Claire prend plaisir à perpétuer une technique vouée à disparaître, mais qui lui procure la grisante sensation de ralentir un peu le temps qui passe.

    Pour plus d'informations, Frédéric Paillard est joignable à la Bâtisse ou au 04 68 69 33 16.

    Elève en classe de CE2 à Louis Pergaud, Claire a glissé des travaux pratiques au programme de ses vacances.