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jacques laffont

  • Jacky Laffont n'est plus

    jacques laffontJacky Laffont était aussi un passionné de pêche.

    Jeudi 7 avril, un dernier adieu était adressé à Jacques Laffont, enlevé à l'affection de ses proches et amis à l'âge de 76 ans. Natif de Chalabre où il avait vu le jour le 17 août 1945, sa scolarité se déroulera à l’école primaire du Quai du Chalabreil, puis au lycée Jacquard à Lavelanet. Après l’obtention de son CAP de maçonnerie, il découvre la vie active au sein de l’entreprise René Horte et il y poursuit son initiation, aux côtés de son oncle Bernard. Puis il rejoindra la manufacture de chaussures Canat où il travaille cette fois avec Roger, son père.

    Après avoir accompli son service sous les drapeaux au 24e RIMA de Perpignan, il signe son engagement dans les Troupes de Marine, au sein desquelles il effectuera une carrière de sous-officier. Le 10 avril 1965, il fonde un foyer avec Régine Calmon, et en 1967, le jeune couple connaît le bonheur d’accueillir une petite Karine. L’année 1968 marque le début d’un bail avec l’Outre-mer, la petite famille quitte Perpignan pour mettre le cap sur la Nouvelle-Calédonie et le 42e BCS de Nouméa. Un séjour en Océanie au cours duquel une petite Sandra vient enrichir le foyer, puis, fin 1970, c’est le retour vers l’hexagone et le 22e RIMA à Albi. Jusqu’en 1977 et un nouveau départ, en direction de la Guadeloupe, qui va les accueillir pour deux ans. Après les Caraïbes, les Alpes, et une mutation à l’école de défense NBC de l’Armée de terre de Grenoble, jusqu’en 1983, avant une affectation de deux ans à Djibouti.

    De retour en 1985, et dans la perspective d’une retraite à venir, la décision est prise d’acquérir une maison, ce sera au lotissement de La Strade à Montjardin, où la famille effectuera des petits séjours à la faveur des vacances. Dans l’intervalle, Jacky Laffont sera muté en Allemagne, plus exactement à Baden-Baden qu’il quittera en 1989. Au terme d’un dernier séjour effectué au sein de l’état-major des Troupes de Marine à La Réunion, où il assurera également les fonctions de président des sous-officiers, Jacques Laffont fait valoir ses droits à la retraite.

    L’année 1992 sera l’année du temps libre retrouvé, un temps libre qu'il mettra à profit pour s’adonner à ses passions, la pêche, la cueillette de champignons ou le bricolage. Il veillera ainsi à la présidence de la société de pêche du Quercorb, de 1994 à 2000. Constamment dans l’action, il va s’investir pour la commune de Montjardin dont il devient le maire en 1995, fonction qu’il occupera jusqu’en 2014. Un bail de dix-neuf années signé au service des administrés, durant lequel il assurera également le mandat de vice-président à la Communauté de Communes du Chalabrais, et de délégué au syndicat d’électrification (Syaden). Son engagement sera contrarié par des problèmes de santé, qui l’amèneront à se retirer de la vie municipale, au terme d’un troisième mandat.

    Une vie publique riche, comme pouvait l’être la vie familiale, avec ses petits-enfants, Alizée, Alan, Adrian, Luna, qui faisaient sa joie, et ses trois arrières petits-enfants, Louis, Anna, Julia, ses derniers rayons de soleil. Jacky Laffont aimait aussi se retrouver autour d’un café avec Régine son épouse, moments privilégiés, partagés avec un petit groupe d’amis le matin, chez Valentin, chez Manu, ou chez Didier.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Régine son épouse, à Karine et Sandra ses filles, à ses petits-enfants et arrières petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Montjardin: Francis Routelous succède à Jacques Laffont

     Montjardin,Francis Routelous,jacques laffontLe 23 mars et en un seul tour de scrutin, les électeurs de Montjardin ont fait leur choix. Avec un taux de participation de 76,71 %, la liste emmenée par Francis Routelous, conseiller sortant (photo), a reçu la confiance des Montjardinois. L'équipe en partie remaniée, veillera pendant les six annés qui viennent, aux destinées d'une commune dirigée depuis le 23 juin 1995, par Jacques Laffont, maire sortant qui ne se représentait pas. Le vendredi 28 mars, lors de l'installation du nouveau conseil municipal, Francis Routelous s'est vu confier le poste de premier magistrat, et Claude Rosich le poste d'adjoint. Jacques Boulbès, Michelle Cathala, Jérôme Escande, Christophe Gabriel et Alain Serres travailleront à leurs côtés, pour l'intérêt du village.

  • Jacques Laffont, maire de Montjardin, ne se représente pas

    Jacques Laffont Mai 1999.jpgJacques Laffont a succédé à Roger Dumay, le 23 juin 1995.

    En fin d’année 2013 et à l’occasion des vœux que Jacques Laffont maire de Montjardin a adressé par courrier à toute la population, celui-ci a fait part de sa décision de ne pas briguer un quatrième mandat. Après dix-neuf années à la tête de la commune, dont sept ans comme vice-président de la communauté des communes du Chalabrais, quinze ans au syndicat d’électrification comme vice-président, puis président et actuellement représentant le canton dans la nouvelle structure du Syaden, Jacques Laffont a fait le choix de se retirer de la vie municipale. Une décision qu'il accompagne avec la déclaration suivante :

    "J’ai eu la chance de passer de très bons moments auprès de mes administrés, j'ai bien travaillé avec le conseil municipal, les maires du canton, les représentants du conseil général, cette tâche m’a beaucoup appris, apporté dans tous les domaines, dans les rapports personnels, mais aussi dans les difficultés qu’entraîne la fonction, où il faut être présent à tous les niveaux et savoir aussi prendre des coups, s’acharner pour défendre les projets de la commune.

    Nous avons pendant ces trois mandats je pense bien travaillé avec les divers conseillers municipaux (effacement des réseaux électriques et télécom, réalisation d’un réseau d’eau potable de cinq kms pour desservir quatre habitations dans les hauts de la commune, création d’une nouvelle station d’épuration et le raccordement au lotissement de la Strade avec la création d’un poste de relevage, informatisation, réhabilitation totale du logement de l’ancienne école, travaux d’éclairage public, création et aménagement du chemin reliant la Piche au village avec deux gués, réfection de la voirie dont une partie reste à faire, travaux en façade de l’église, aménagement de la mairie et création d’une salle de réunion à l’étage, et tout récemment prolongation des réseaux (eau, téléphone, électrification, pluvial et voirie à la Strade où de nouvelles habitations se sont créées).

    Tout ceci avec bien sûr l’aide de subventions de l’état, du conseil général, du personnel technique de la communauté des communes, mais aussi d’un emprunt en cours de remboursement. A ce jour, la santé financière de la commune est on ne peut plus saine, car selon certains esprits chagrins et mal renseignés, l’endettement serait excessif. Les comptes ont été et sont à la disposition des habitants, mais j’ajoute que ceux-ci ont été validés par les organismes compétents. Il est donc dommageable que certaines personnes se déversent en conjonctures suspicieuses tenant à semer le trouble en période électorales.

    En conclusion, j’arrête pour des raisons personnelles auxquelles s’ajoute l’usure de ces années certes enrichissantes, mais de plus en plus exigeantes. Cela m’emmène à considérer qu’il ne peut y avoir de sens positif que si l’on adhère totalement à l’esprit de cohésion, de dynamisme et d’écoute qui est nécessaire. Je souhaite que de nouvelles énergies se mettent en place avec la motivation qui doit être de mon point de vue le moteur essentiel. L’implication de toute une équipe est une évidence".

  • Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié

    auguste cathala,montjardin,jacques laffontJacques Laffont a évoqué le souvenir d’Auguste Cathala.

    La mémoire d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi, a été honorée dimanche au pied de la stèle érigée par les FTPF à l’entrée du village de Montjardin. Avaient répondu à l’invitation de Jacques Laffont, maire de la localité, les anciens combattants et leurs porte-drapeaux, Louis Arcizet (Prisonniers de guerre et déportés), Marcel Deshayes (Anacr), François Grauby (Rhin et Danube), Lazare Hernandez (Fnaca) et Casildo Sanchez (Aage-FFI). A leurs côtés, la famille d’Auguste Cathala, les élus, les représentants de la gendarmerie, MM. Charles Biart, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et l’ensemble vocal Eissalabra. René Chort président départemental de l’Anacr était excusé.

    auguste cathala,montjardin,jacques laffontAprès le dépôt des gerbes, Jacques Laffont évoquait la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes d’une colonne allemande, appuyée par la milice de Chalabre. Auguste Cathala subira l’acharnement et la barbarie de la horde, supplicié et mutilé, il sera abandonné dans la ferme incendiée. La veille, dans la ferme des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée.

    Après une minute de silence et de recueillement, les choristes d’Eissalabra dirigés par Edouard Garcia ont offert une émouvante interprétation du Chant des Partisans. Jacques Laffont concluait la cérémonie en remerciant la nombreuse assemblée venue honorer la mémoire et le sacrifice d’un fils de Montjardin. Chacun était ensuite invité à redescendre vers la place du village, pour un vin d’honneur offert par la municipalité.