Les Chalabrois ont appris avec tristesse la disparition de Georgette Silvestre née Hygounet, décédée dimanche 13 mars à l’âge de 95 ans, à l’hôpital local des Hauts de Bon-Accueil. Née le 26 août 1916 à Chalabre où elle avait grandi, Georgette Silvestre entrera très jeune dans la vie active, après avoir satisfait aux épreuves du certificat d’études et décroché la distinction de « première du canton ». Elle rejoindra à l’âge de douze ans, les effectifs de l’usine de confection de Jean et Laurent Amiel, entreprise familiale implantée route de Lavelanet, où elle effectuera une carrière complète. Jusqu’à la fin des années 1970 et la fermeture définitive de cette grande maison, Henri Ferrier et Georgette Silvestre étant les deux derniers employés des Ets Amiel, aujourd’hui transformés en self-service.
Face aux Ets Amiel à l’heure de la pause, accroupie, Marie-Rose Tourtrol (contremaîtresse), debout de gauche à droite, Marinette Cuguillère, Georgette Silvestre, Janine Galaup, Juliette Sibra et Joseph Guilhamat.
Personne de confiance au sein d’une fabrique spécialisée dans la confection de complets et costumes trois pièces pour homme, Georgette Silvestre aura coupé, assemblé, cousu, nombre de pièces de tissus promises à une clientèle élégante et travailleuse, ainsi pour ne citer qu’eux, les hôpitaux de St Lizier, de Lannemezan ou de Limoux, les viticulteurs de Leuc, sans oublier les musiciens de l’Avenir du Kercorb et leurs fameux costumes bleus à liseré doré.
Georgette Silvestre (à gauche), dans l'un des ateliers Amiel.
La cérémonie des obsèques religieuses a été célébrée hier jeudi 17 mars à 10 h en l’église St Pierre, où un dernier hommage lui a été rendu. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Paulette sa fille, à Raymond son beau-fils, à Stéphane et Kathy ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
Les intervenants ont alterné entre bilan et challenges à venir.
Une assistance fournie recevait les mots de bienvenue adressés par Hubert Carcy, avant que les candidats ne soient invités à prendre la parole. Marie-France Ferrié, nouvelle venue dans l’agora politique se présentait, avant d’évoquer la menace qui pèse sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Une prestation dont le conseil général à la charge, indéniable avancée sociale significative pour les aînés, mais sur laquelle pèse la menace d’une réforme gouvernementale susceptible de compromettre le financement.
André Viola saluait l’engagement des deux candidats, puis revenait sur le travail accompli en parfaite synergie au sein de l’assemblée départementale. Afin d’assurer un développement durable à l’Aude et aux Audois, en établissant un équilibre entre les citoyens et les territoires. Hubert Carcy apportait une conclusion à cette réunion publique, en invitant le plus grand nombre à exercer son droit citoyen.