Honorée en 2014, sa Majesté Carnaval avait pourtant promis de revenir.
Alors que le Kercorb s’apprête à boucler un nouveau mois de février en toute quiétude, les rumeurs faisant état de l’arrivée de sa Sérénissime Altesse Badaluc le 47e du nom ne sont rien moins que nulles. Ce silence retentissant, qui suscite fatalement maintes interrogations, inquiète les phénomènes de la croche et du contre ut, les premiers d’habitude, à être mis dans la confidence.
Photo archives, l'OPVC dans les années 1975.
Quant aux autorités civiles, militaires et ecclésiastiques, retranchées derrière le secret de leurs dossiers, et bien que sollicitées quasi quotidiennement, elles peinent à cacher une vérité susceptible de mettre le feu aux poudres. Si d’aventure, le successeur d’une flamboyante et omnipotente dynastie n’honorait pas de sa présence les cours chalabrois en 2015, quid de l’avenir de la bouillante capitale du Kercorb ? Habituée à mettre les petits plats dans les grands une fois l’an, la patrie de Charles Amouroux pourrait être privée d’un week-end de liesse, et qui plus est, des brillantes plaidoiries de « Mestre Tustomargue ». Une première en près d’un demi-siècle tout de même.
Photo archives, 9 avril 2005.
Toute information permettant de lever les interrogations qui hantent les nuits chalabroises, seront monnayées sans retenue, afin que les rues pavoisées du vieux bourg puissent à nouveau concentrer une multitude de masques.
Samedi 14 février était accompagnée jusqu’à sa dernière demeure, Andrée Tardieu, née Négrier, décédée à l’hôpital des Hauts de Bon-Accueil à l’âge de 96 ans. Originaire de Carmaux où elle était née le 22 décembre 1918, la regrettée défunte avait rejoint le Kercorb en 1950, lorsqu’elle avait intégré l’équipe éducative de la future école Louis-Pergaud. Cette mutation lui permettait également de se rapprocher de ses parents, néo Chalabrois et néo retraités. Elle unira ensuite sa destinée avec celle de Jean Tardieu, instituteur lui aussi, dont le souvenir reste intact dans la mémoire de plusieurs générations de petits écoliers.    
Les réservistes du FCC II sont dans les clous, dans la perspective d’une accession.
Jean-Pierre Silvestre, Malaury et Adeline Cros, en phase de récupération.