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  • C’était hier : « N’oubliez pas les guides ! »

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié le vendredi 27 mai 2005, dans le journal l’Indépendant.

    Les Guides 001.jpgMonsieur Emile et Fernand, un duo de guides hors-pair (Photos archives, Mai 2005).

    Le Kercorb s’était donné rendez-vous au théâtre municipal pour une visite guidée en compagnie de Jérôme Martin et Sylvain Roux, un duo vraiment peu banal qui en rivalisant de drôlerie et de finesse, a mis le théâtre burlesque à l’honneur. Présent à Chalabre dans le cadre de ses nouvelles attributions, Monsieur Emile (Sylvain Roux), éminent spécialiste de musicologie cantonale et mondiale, mène sans relâche une campagne de vulgarisation de la musique populaire à travers toute la France.

    Louable mission menée avec la précieuse assistance de son inséparable et dévoué Albert (Jérôme Martin), tous deux avaient déjà présenté en mai 2004, une « conférAnce » qui avait recueilli tous les suffrages, depuis les fauteuils d’orchestre jusqu’au tout dernier rang du pigeonnier.

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    Eduquer le peuple par l’art, tel est donc l’humble but d’Emile et Albert, qui après tant d’années de dur labeur ont été élus à la haute fonction de « guides patrimoniaux populaire ». Eminente responsabilité qui leur permet d’organiser des veillées sur le thème de la quête d’identité, autant dire qu’il valait mieux rester dans les pas de ce couple, vendredi soir à Chalabre, à l’heure où deux comédiens musiciens faisaient plier de rire un parterre invité à reprendre son souffle avec un petit peu de vin de Saussignac.

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    Une soirée de pur bonheur au terme de laquelle une évidence allait illuminer l’assistance, « l’identité, c’est sacré ».  Un grand coup de chapeau à Sylvain Roux et Jérôme Martin, qui entre deux rappels, ont pris congé d’un public conquis, avec une composition musicale de leurs compères Bernard Lubat et André Minvielle. Félicitations également et bien sûr à l’équipe de « Car’Al’Oulo », réseau culturel du Chalabrais, qui ne pouvait clôturer de meilleure façon sa saison, grâce à un nouveau spectacle de qualité. Il est permis d’espérer que le rideau se lève à la rentrée prochaine sur un programme tout aussi riche.

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  • Rugby en fête au stade Roger-Raynaud

    16 mai 2015 001.jpgUn rendez-vous toujours aussi chaleureux, autour du ballon ovale.  

    En ce samedi 16 mai, l’affiche avait de quoi attirer les amateurs de rugby, présents en nombre sur la piste d’athlétisme du stade Roger-Raynaud. A l’invitation des « Badalucs », descendants d’une brillante lignée de rugbymen, les champions de Midi-Pyrénées 4e série saison 2004-2005 revenaient sous le feu des projecteurs, à l’occasion du dixième anniversaire d’un titre conquis face à Ramonville.

    roger raynaud,badalucs xv

    Auparavant, un échauffement effectué dans les rues de la bastide, avait offert l’occasion de saluer les aînés, porteurs hier du maillot « blanc et bleu » de l’USC. Une visite fraternelle, qui précédait la plantation symbolique d’un arbre à fleurs, dans le riche terreau du Champ Legrand, rebaptisé en 2011 afin d’honorer la mémoire du regretté Roger Raynaud (ci-dessus, photo Annie Ninette Boussioux).

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    A 16 h, un petit Ethan, arrière petit-fils de Roger, libérait deux équipes, d’un maître coup d’envoi. Le quinze champion du président Thomas Cuaresma, engageait alors les débats face à une savante alliance de virtuoses passés ou en devenir. Au fil des échanges, et au regard d’une profusion de passages en dame, une formidable évidence s’imposait, le temps n’a pas d’emprise sur le rugbyman.

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    Fort de ce constat, le cercle des quinzistes a très sereinement rejoint le cœur de la cité où la fête s’est poursuivie, dans le cadre des traditionnelles animations de l’Ascension.

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    Dans les starting-blocks, objectif, ... 2016.

              Un album-photos Rencontres Roger Raynaud 2015 a été mis en ligne.

  • Six ans et un jour de guerre, vus par les maquettistes

    club maquettiste albi,gérard canalUne batterie allemande sur la Pointe du Hoc, reproduite à l’échelle.

    Lors de la journée commémorant le 70e anniversaire de la Libération, une exposition était mise en place par une équipe de spécialistes de petits modèles et d’événements historiques. C’est ainsi que le théâtre municipal s’est transformé l’espace d’une fin de semaine, en un gigantesque champ de bataille miniaturisé, à l’initiative de Gérard Canal, conseiller municipal, et expert en réalisation de maquettes.

    club maquettiste albi,gérard canal

    L’ancien président du club maquettiste d’Albi avait fait appel à ses amis, venus du Tarn et du Médoc, invités en Kercorb afin de présenter le fruit d’un travail méticuleux, sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.

    club maquettiste albi,gérard canal

    Les visiteurs auront pu admirer plus de 500 maquettes, retraçant l’ensemble des étapes du conflit qui opposa les Alliés aux puissances de l’Axe. De nombreuses figurines, chars de guerre, avions de chasse, navires et véhicules, accompagnés de paysages et décors de ruines, restituent le détail des zones de combat, sur terre, air et mer.

    club maquettiste albi,gérard canal

    Cette exposition, qui était également l’occasion de glaner quelques conseils et astuces, a fait l’unanimité auprès des nombreux visiteurs qui ont pu apprécier la patience et la minutie mises en œuvre, eu égard à la qualité des reproductions.

    club maquettiste albi,gérard canal

  • Pierre-Louis Fabre, victime des nazis, a désormais sa rue

    L’article publié aujourd’hui, avait paru le lundi 23 mai 2005, dans le journal l’Indépendant. Il rendait compte d’une cérémonie à la mémoire d’un jeune Chalabrois, tombé sous les balles de l’occupant, le 27 juillet 1944. Deux mois auparavant, Auguste Cathala, dont le souvenir sera célébré aujourd'hui dimanche 24 mai à 11 h à Montjardin, avait également été assassiné par les hordes nazies.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreUne plaque commémorative rappelle la tragique journée du 27 juillet 1944 (Photo archives, 8 mai 2005).

    La capitulation des armées du IIIe Reich, commémorée le dimanche 8 mai dernier, a connu un émouvant prolongement avec l’inauguration de l’allée Pierre-Louis Fabre, en mémoire d’un jeune Chalabrois victime des balles allemandes. Une initiative à mettre à l’actif de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), représentée par MM. Louis Calvet et Pierre Puech, et financée par la section Rhin-et-Danube de Chalabre. L’occasion pour Maurice Rouzaud de retracer dans le détail et avec émotion cette tragique journée.

    En ce jeudi 27 juillet 1944, un important détachement de l’armée d’occupation allemande investit de grand matin, la petite ville de Chalabre. Prévenus très tôt, beaucoup d’hommes jeunes ou plus âgés, tentèrent de fuir afin d’échapper à une rafle ou à d’autres mesures de représailles.

    Installés en divers points stratégiques autour de Chalabre, les ennemis ouvrirent le feu au fusil mitrailleur, sur les hommes qu’ils apercevaient dans les champs. Plusieurs otages furent arrêtés et emmenés à Foix pour y être interrogés. Ils devaient être relâchés quelques jours plus tard. Mais à Chalabre, l’un des hommes fut mortellement atteint sur les flancs de la colline de Terre-Blanche. Il avait tenté de s’échapper depuis sa maison située à la sortie de la ville, rue du Capitaine-Danjou. Il avait franchi le Blau pour monter vers la colline. Il s’appelait Pierre-Louis Fabre, au village on l’appelait Pierrot Fabre.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreSon père était décédé deux ans auparavant. Sa mère n’avait plus que lui. Il avait seize ans. Pour ses camarades plus chétifs, c’était un grand. C’était un bon copain, un musicien plein de vie, un peu bagarreur comme les enfants l’étaient tous à cet âge. « Il était notre ami. A 14 ans, 15 ans, 16 ans, on sort de l’enfance, on est adolescent. A cet âge-là, on ne pense pas à la mort, et c’est bien normal : on a toute la vie devant soi, on aime la vie. Cette vie, Pierrot l’a brutalement perdue en ce 27 juillet 1944, victime de la soldatesque fasciste hitlérienne. Je n’oublierai jamais ce triste cortège qui passa à un mètre de moi sur le pont du Blau en fin d’après-midi : quatre hommes de Chalabre, ramenant le corps de Pierrot à sa pauvre maman » rappelait Maurice Rouzaud.

    Il concluait en remerciant vivement les membres de l’association Rhin et Danube, l’Arac, les élus, d’avoir eu la délicatesse de placer cette plaque, qui rappellera à tous les Chalabrois et surtout aux jeunes, le souvenir de Pierre-Louis Fabre, « notre ami, enfant de Chalabre, enfant mort à 16 ans ».

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    Pierrot Cantié, Pierrot Fabre, Emile Pousse, en mai 1944 sur le pont du Blau.