Les documents anciens du Kercorb ont trouvé une place à la hauteur de leur valeur historique, dans une pièce spécialement aménagée.
Philippe Courrieu aux côtés de Jean-Jacques Aulombard et des membres de « Il était une fois Chalabre ».
Le mardi 18 avril 1995, les archives communales de la Ville de Chalabre étaient inaugurées par Jacques Montagné maire, Marie-Louise Saddier adjointe à la culture, et les conseillers municipaux (photo ci-dessous, archives Avril 1995).

Egalement présente ce jour-là aux côtés de nombreux présidents d’associations, Sylvie Caucanas, directrice des Archives départementales de l'Aude (CAD), devait insister sur l’obligation d’une sauvegarde vigilante, eu égard à la valeur exceptionnelle de certains documents. Elle avançait notamment « la nécessité de n’ouvrir ces richesses que sous contrôle et accompagnement ».
Et c’est certainement parce que ces conditions n’étaient plus réunies, que le vendredi 24 avril dernier (vingt ans après), feu vert était donné sans autre forme de procès, pour que la mémoire de la « Prima Kercorbis civitas » soit transférée vers le CAD de l'Aude à Carcassonne. Cette décision avait alors ému nos concitoyens, et notamment les membres de l’association « Il était fois Chalabre », qui trouvent dans ces documents, la matière nécessaire à la réalisation de leurs ouvrages.
Au terme d’un entretien entre Jean-Jacques Aulombard, maire, une délégation de « Il était fois Chalabre », et grâce au précieux concours de Philippe Courrieu, archiviste du CAD, la capitale du Kercorb récupérait tout récemment ses précieux documents. Après la mise à disposition par la mairie d’une pièce plus adaptée avec rayonnages, les volumes ayant bénéficié d’un classement thématique, répartis dans vingt-cinq caisses, sont remontés jusqu’au deuxième étage de la maison commune. Une opération menée avec le renfort très apprécié des membres de « Il était fois Chalabre », et des employés communaux.
Il revenait à Aurélie Subreville de rédiger l’arrêté portant règlement de consultation des documents, permise gratuitement à tout citoyen, après présentation d’une pièce d’identité valide, le lundi et le jeudi de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h.
Ils ont fait Fluris !
Depuis l’ancienne halle aux blés, en passant par les cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, le souvenir du Sieur Jacques Fleury, collecteur d’impôt occis un certain 13 décembre 1697, a été ravivé dans une ambiance très bonne enfant. Il faut dire que la moyenne d’âge des « arrossegaïres » (tireurs de traîneaux) était exceptionnellement basse. Qu’importe, la fascination n’attend pas le nombre des années, et les traîneaux virevoltant sur le pavé ont offert à cette célébration plus que tricentenaire, son caractère festif, l’objectif étant de faire du bruit, beaucoup de bruit, et rien que du bruit.













Les élèves ont été sensibles aux paroles des Poilus (Photo archives, Décembre 2005).