Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine - Page 128

  • Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    frédéric paillard,luthes-paris,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard. 

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment lui est venue l’idée de créer cet instrument, se demande le néophyte ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    Du bois d'ici

    «Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert».

     Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal, … sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord

    Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

  • Une nouvelle équipe pour Kercorb Patrimoine

    L'association propose, avec succès, des ateliers autour de métiers et pratiques anciennes, comme la vannerie, la fenaison, etc...

    DSC_0486.JPGL’initiation au dépiquage par piétinement humain fait partie des animations proposées.

    L’assemblée générale annuelle de l’association Kercorb Patrimoine se tenait dernièrement dans les locaux du siège social de la Bâtisse. Le bilan d’activités permettait de revenir sur le réel succès obtenus par les nombreux stages et randonnées régulièrement effectués. Poterie, vannerie, fenaison, ateliers participatifs, promenades à la découverte de l’oppidum de la Terre-Blanche, battage de céréales, autant d’activités qui auront été animées par Frédéric Paillard, chaleureusement remercié par l’assemblée. Après l’annonce d’un bilan financier positif, le bureau démissionnaire confirmait son retrait définitif, à l’exception de Christine Fédérico et Frédéric Paillard, reconduits respectivement aux postes de secrétaire et d’animateur. Mireille Lorrain devient la nouvelle présidente de Kercorb Patrimoine, Eva Kasper se voit confier le poste de trésorière.

    Si le programme 2012 est en cours d’élaboration, une nouvelle activité est d’ores et déjà en place. Chaque jeudi après-midi de 14h à 18h, un atelier de vannerie paysanne est proposé au tarif de 10 € la séance. Les stagiaires qui n’auront pu terminer leur ouvrage durant les habituelles sessions de fin de semaine, pourront le faire gratuitement lors de ces séances hebdomadaires. Par ailleurs, il est rappelé qu’un DVD intitulé « Mystérieux Kercorb », regroupant photos aériennes et photos insolites de lieux méconnus du pays chalabrais, est en vente au prix de 10 €. Un nouveau stage est prévu le dimanche 22 octobre, consacré à la confection d’un petit panier rond en osier. Pour tout renseignement concernant les prochaines activités, les nouveaux tarifs et les conditions d’adhésion, contacter Frédéric Paillard au 06 33 55 14 80 ou à la Bâtisse, 15 avenue de Lavelanet.

  • Cinq bougies pour la fresque de l'office de tourisme

    guy sahuc,agnès canuto,oti du quercorbLe mur mitoyen n'a pas résisté au temps. Aujourd'hui, la salle d'exposition remplace avantageusement les étais (photo archives, mai 2003).

    En mai 2003, le cours Henri d’Aguesseau était le théâtre d’un accident spectaculaire sur le site de construction de la future maison intercommunale du tourisme. Le dernier mur de pierre de l’immeuble acheté aux descendants de Mlle Alzieu par la communauté des communes du Chalabrais (CCC), s’effondrait comme un château de cartes sur le hourdis mis en place aux fins de couler le rez-de-chaussée (photo ci-dessus). Un incident heureusement sans conséquence pour les ouvriers présents sur le chantier, mais qui allait contraindre la CCC à stopper immédiatement les travaux de réhabilitation. De plus, l’imminence des fêtes de l’Ascension imposait une sécurisation du site, dans l’attente d’une solution.

    guy sahuc,agnès canuto,oti du quercorb

    Au final, l’ouverture de cette structure, initialement prévue en juillet 2003, aura lieu avec une petite année de retard. Puis, en mai 2006, une extension qui accueille aujourd’hui les expositions d’artistes venus de tous horizons, était inaugurée par Lucien Clergue, Gaston Bauzou et Jean-Pierre Salvat, président et vice-présidents de la CCC, et Roger Rosich, conseiller général (photo ci-dessus).

    Aussitôt après, la maison était confiée à l’imagination de Guy Sahuc et Agnès Canuto, alors installés en pays chalabrais. Initiative grâce à laquelle une des façades de la bâtisse restaurée allait se parer d’une superbe fresque animée par un troubadour descendu du Puy Verd, élégant émissaire certainement dépêché par la Dame Blanche. Un tableau vivant sur lequel un poète du temps passé, nomade errant sur les notes de musique, propose une myriade d’activités, réalisables en Pays de Quercorb.  

    guy sahuc,agnès canuto,oti du quercorbCe symbole de la communication prenait vie aux portes de la bastide chalabroise, grâce aux talents d’Agnès Canuto et Guy Sahuc (photo ci-dessus, juin 2006), diplômés de l’école supérieure des beaux-arts et des arts appliqués de Toulouse, peintres décorateurs pour le cinéma et le spectacle vivant, depuis plus de vingt ans. Un brillant parcours professionnel qui leur a permis de travailler notamment aux décors de films dont les réalisateurs ont pour nom  Peter Hyams (d’Artagnan), Bertrand Tavernier, Marc Jolivet, Claude Chabrol, Diane Kurys. Plus près de nous, il est également permis d'admirer une autre de leurs nombreuses créations, réalisée dans la grand-salle du Ciné Resto Richard à Puivert.

     

    guy sahuc,agnès canuto,oti du quercorbTravelling arrière, la maison de Mlle Alzieu avant travaux, en avril 2003.

  • La plaque du circuit de découverte sera remplacée

    Plaque n° 8.JPG

    Ci-dessus, le texte de la plaque n° 8, que l'on ne peut plus lire au n° 8 de la rue d'En Plumet.

    Après l'acte de vandalisme perpétré sur l'une des trente plaques apposées par l'association "Il était une fois Chalabre", une plainte a été déposée samedi 14 août auprès de la brigade de gendarmerie de Chalabre. Dans l'impossibilité de reproduire la forme des informations mentionnées ci-dessus à l'identique (la société qui avait réalisé l'ensemble de ces panneaux n'effectue plus ce type de travail), le président Michel Brembilla et son équipe sont à la recherche d'une solution. Et cela afin de maintenir intact l'intérêt que suscite auprès des nombreux visiteurs et des Chalabrois, un circuit de découverte inauguré en juillet 2003.

    il était une fois chalabre,circuit de découverte

    Plus de vingt impacts ont été recensés.