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Patrimoine - Page 9

  • C'était hier : René ne craint personne...

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 juin 1998. Pour mémoire, René Berland disparaissait le 5 juillet de la même année, à l’âge de 72 ans.

    René Berland Mai 1998.jpgRené Berland ne se laisse jamais gagner par le blues (Photo archives, Mai 1998. Manu Montoro était alors le propriétaire de cette Harley Davidson).

    Personnage haut en couleurs à l’imagination débordante et fertile, membre fondateur de « Opération Vacances en Chalabrais », qui offrira plus tard son sigle à la désormais fameuse formation de l’OPVC, René Berland n’a de cesse d’innover, guidé par l’espoir d’égayer l’ordinaire. A l’image de son héros Peter Fonda, personnage central du célèbre film Easy rider, René ne fait qu’un avec sa formidable machine. Au premier coup de kick, les chevaux se soumettent au bon vouloir de celui que les ménagères chalabroises retrouvaient invariablement derrière le comptoir de la poissonnerie du cours Colbert.

    A présent retraité, René Berland se plaît à rêver qu’il sillonne les interminables « motorways » des Etats-Unis, accompagné de Jeannette sa fidèle amazone. Des projets, René en a plein la tête et ce disciple de Saint-Pierre, saint patron des pêcheurs, n’est surtout pas à court d’idées, certains Chalabrois ayant conservé une bonne mémoire pourraient en témoigner longuement. Une éternelle jeunesse que René doit à une devise cultivée de manière indéfectible : « Ne jamais se laisser gagner par le blues ».

  • Puivert : Les mystères de la Méditerranée avec Rachel Salter

    musée du quercorb,rachel salter

    Rachel Salter, tanpura et voix

    Le premier concert de la saison culturelle au musée du Quercorb sera donné le samedi 3 juin à 21 h, avec une prestation de Rachel Salter. Accompagnée de sa tanpura, luth d'origine indienne fabriqué par un luthier-musicien de Puivert, Rachel explore l'influence des modes orientaux sur la poésie et la musique des troubadours d’Occitanie.

    Rachel Salter est bien connue, puisqu’elle travaille au musée depuis deux ans. En tant qu’animatrice, elle propose des visites insolites du château de Puivert et du musée, les mercredis et dimanche à 15 h. Pour le jeune public, ce sont des ateliers créatifs tels que la fabrication de marionnettes, personnages elfiques ou animaux de la forêt qu’elle anime.

    Samedi 3 juin, c’est en tant que chanteuse et musicienne qu’elle sera accueillie au musée. D’origine écossaise, elle redonne aux chants des troubadours la fraîcheur et le naturel des voix Celtes, tout en exprimant le chant profond, le « canto hondo », de son propre cœur de voyage.

    Ce premier rendez-vous de la saison 2023 promet un beau voyage musical autour de la Méditerranée, en passant par des chants Séfarades, la poésie de Rumi et d’Attar et le chant iranien. Le concert est gratuit, vous êtes attendus nombreux, et il se déroulera dans la grange du musée.

  • C'était hier : Un chef-d'oeuvre du patrimoine sauvé de l'oubli

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 26 mai 2003.

    jeanne mamet,il était une fois chalabre

    Le tableau restauré sera présenté au public le 31 mai prochain

    Photo archives, mars 2001, atelier de Jean-Marc Brissaud, restaurateur à Cenne-Monestiès

    Le 26 mai 2001, Mme Jeanne Mamet issue d’une ancienne famille chalabroise (M. et Mme François Amat), faisait don à l'association Il était une fois Chalabre, d'un tableau, héritage de Jeanne Bonnaure, née Amat, tailleurs d'habits, Descente du Pont-Neuf à Chalabre. Une souscription lancée en juillet 2000 permettait de mettre rapidement en route le projet de restauration. Cette fresque historique qu'il faut peut-être attribuer à un pensionnaire du couvent des Capucins du Cours Sully (fin XVIIe siècle) offre une succession de vues, comme autant de tableaux révélateurs d'un lointain quotidien chalabrois.

    Tandis que des pêcheurs et des lavandières s'affairent sur les rives du Chalabreil, une procession de pénitents serpente sur le chemin de croix menant à la chapelle du Calvaire, depuis l'église Saint-Pierre. Ces religieux emmenaient-ils les reliques de Sainte-Colombe vers la chapelle de Notre-Dame des sept douleurs, comme certains écrits relevés dans les archives du château de Mauléon semblent le confirmer ?  
    Près de trois années auront été nécessaires afin de redonner couleurs et vie à une oeuvre qui n'aura pas complètement réussi à recouvrer sa mémoire, l'identité de son créateur est en effet inconnue.

    Calée depuis de longs mois sur le chevalet d'un restaurateur d'art, cette peinture sur toile vient de passer avec succès la phase finale de restauration, elle sera présentée le samedi 31 mai prochain à 11 h à la mairie. Le président Michel Brembilla et Camille Amat conseillère artistique de l'association, seront heureux d'accueillir les Chalabrois et leurs invités , ils remercient par avance toutes celles et ceux qui par leur action auront contribué à la sauvegarde du patrimoine.

    jeanne mamet,il était une fois chalabre

  • « Ce soir on va au cinéma », avec la caméra de Yannick Séguier

    yannick séguier,chalabre se raconte

    Le théâtre Georges-Méliès avait rendez-vous avec le temps passé

    Photo Julien Saddier

    En ce jeudi 18 mai, jour de l’Ascension et jour de fête à Chalabre, Yannick Séguier et Jean-Michel Clanet étaient attendus au théâtre Georges-Méliès. Il s’agissait de repartir en leur compagnie vers le temps d’avant, à travers des témoignages patiemment collectés au printemps 2021, et rassemblés en un documentaire intitulé « Chalabre se raconte ».

    Sur un grand écran blanc trop heureux de renouer avec sa fonction originelle, les images d’un film autour de la mémoire locale ont défilé pour le plus grand bonheur d’un public tour à tour spectateur et témoin. Plusieurs générations placées face à l’objectif avaient retracé un peu de leurs souvenirs, avec des histoires de vie partagées au cœur d’une cité industrielle et agricole, touchée voilà un demi-siècle déjà par la décroissance.

    yannick séguier,chalabre se raconteSous les deux bas-reliefs veillant de part et d’autre de la scène du théâtre, ce Chalabre d’hier s’est remis à exister, grâce à la magie exercée par le lointain successeur du kinétoscope. Il aura suffit que les lumières s’éteignent pour que l’incursion dans le passé soit immédiate, le silence flottant sous la voûte d’un lieu inauguré le 16 avril 1949 était éloquent. Certes il n’y eut pas la séquence des « Actualités Jean Mineur », mais le travail de collecte réalisé par Yannick Séguier (photo Leslie Ficcaglia), auteur, metteur en scène et réalisateur, aura offert le bonheur d’évoquer ce Chalabre qui ne s’efface pas des mémoires.  

    Le temps de ranger le matériel, Yannick Séguier et Jean-Michel Clanet, son assistant technique, reprenaient la route vers le pays bas, pour une projection prévue le lendemain 19 mai. Au programme, « Fabrezan se raconte ».

    La commune chalabroise, partenaire du projet aux côtés de la communauté de communes des Pyrénées Audoises, informe que le documentaire « Chalabre se raconte » sera bientôt proposé à la diffusion sur support numérique, et les moyens pour l’obtenir seront précisés ultérieurement.