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Patrimoine - Page 11

  • La triste fin du marronnier de l'école maternelle

    2023 Marronnier Maternelle 003.jpg

    Photos Dominique Sancho

    C’était un vieil arbre qui se dressait dans la cour de l’ancienne école des filles du Quai du Chalabreil, une cour qui avait aussi accueilli les enfants invités à faire leur apprentissage de l’école maternelle. Après une récréation et puis une autre, les enfants lui avaient définitivement tourné le dos à la rentrée de septembre 1956. Année au cours de laquelle un nouveau groupe scolaire finissait de voir le jour sur l’espace de l’ancien foirail, lequel laissait la place à l’école Louis-Pergaud et le collège Antoine-Pons.

    2023 Marronnier Maternelle 001.jpgPar la suite, le vieil édifice sera transformé en appartements à louer, dont l'un allait héberger entre autre, un labo-photo artisanal révélant de superbes clichés en couleur. Devenu aujourd’hui propriété de Habitat Audois, le bâtiment a gardé sa vocation locative mais il vient de perdre son plus vieux résident.

    En l’occurrence un beau marronnier dont les racines n‘ont pu résister à une bourrasque de vent plus forte qu’une autre à la fin du printemps. Sans occasionner de dégât majeur, tronc et branches se sont affaissées sur la toiture des celliers, avant d’être prestement débités et emportés vers un autre horizon. Il n’y a désormais plus d’ombre dans la cour de récréation.

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    Deux petits filles ont dit au revoir à leur compagnon de récréation

  • C’était hier : Le tougnol garde son secret

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’indépendant, édition du lundi 4 août 2003.

    tougnol

    Audrey Le Foll, pâtissière en herbe, et Marie-Annick Serrus-Crampagne, à l’heure de la remise des prix

    Photos archives, Juillet 2003

    La 3e édition de la fête du tougnol organisée samedi à l’initiative de Marie-Annick Serrus-Crampagne mettait à l’honneur un fameux petit pain à l'anis et au beurre dont la recette, la seule et l'unique, continue à faire couler beaucoup d'eau et de farine. Inimitable spécialité du Kercorb, le tougnol était confectionné par les artisans boulangers chalabrois pendant la période de Noël, et les boulangeries Calbo, Mèche, Paquier ou Huillet avaient chacune leur clientèle. Jeanne et Yoyo Huillet furent les derniers à exercer avant de transmettre en 1998, la recette à leurs successeurs.

    Samedi, le tougnol était à nouveau l’objet de discussions très animées, il faisait même l’objet d’un concours ouvert à tous. Réunis sous l’ancienne halle aux grains, de nombreux Chalabrois mais aussi des vacanciers ont pu goûter et apprécier des productions toutes très différentes, soumises aux papilles d’un jury soupçonné d’avoir la dent dure. Amateurs, fins gourmets ou nostalgiques du temps passé, un peu moins de dix candidats avaient rallumé leur four pour remettre aux environs de 12 h des copies plus ou moins réussies.

    tougnol

    Cette « Festa del tonhol » aura été rehaussée par la présence de l’ami Claude Chauveton, ambassadeur du riche savoir-faire rivélois qui avait amené avec lui une superbe composition de tougnols à la mode de Rivel, dégustés à l’heure de l’apéritif et juste avant le verdict du jury. Ce dernier présidé par Aimé Mamet parviendra à placer trois tougnols sur un podium gourmand. A la plus haute marche, Freddy Marty gagnant de cette 3e édition, suivi de très près par Nadine Massarotto, Paul-Louis Le Foll prenant la troisième place. A l’heure des récompenses, Marie-Annick Serrus-Crampagne remerciait au nom de la municipalité l’ensemble des concurrents, et invitait le nombreux public à partager le verre de l’amitié en musique avec le concours du groupe folk Jackédo.

    tougnol

    Les membres du jury présidé par Aimé Mamet (au centre) ont rendu leur verdict

  • La commune de Chalabre classée au titre des sites patrimoniaux remarquables

    chalabre,site patrimonial remarquable

    L’information émanant des services du Ministère de la Culture est inscrite au Journal Officiel du 29 juin 2023, un arrêté pris en date du 23 juin de cette même année porte classement du site patrimonial remarquable de Chalabre (SPR).

    Comme l’indique un courrier signé de Jean-François Hébert, directeur général des patrimoines et de l’architecture, pour la ministre et par délégation, « Considérant qu’en raison de la qualité et de la valeur d’ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur de l’ensemble formé par les édifices monumentaux, le patrimoine urbain de la bastide et ses faubourgs, et l’écrin paysager de la commune de Chalabre présentent un intérêt public au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager ».

    Cette annonce en appelle à un retour en arrière, et plus précisément aux délibérations du conseil communautaire de la communauté de communes des Pyrénées Audoises et du conseil municipal de Chalabre, respectivement en date du 7 avril 2022 et du 15 septembre 2021, émettant un avis favorable sur le projet de périmètre du site patrimonial remarquable (ci-dessous).

    chalabre,site patrimonial remarquable

    Une  proposition de classement était adressée au ministre chargé de la culture le 4 octobre 2021, avant qu’un avis favorable ne soit émis le 4 novembre 2021 par la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture sur le périmètre proposé.

    Le 12 janvier 2023, un arrêté préfectoral prescrivait sur le territoire de la commune de Chalabre, l’ouverture d’une enquête publique portant sur ce projet. Un cheminement à la conclusion duquel un avis favorable était émis le 3 avril 2023 par le commissaire enquêteur.

    Cet arrêté et le plan du site délimité concerné pourront être consultés à la préfecture de l’Aude et à la mairie de Chalabre. Son exécution sera assurée par le préfet de la région Occitanie et le préfet de l’Aude.

  • Le Clos Roubichoux ne reste jamais seul

    roubichoux,pierre benetPierre Bénet donne la marche à suivre, l'effeuillage va pouvoir commencer.

    A la veille des célébrations de la fête nationale, la vigne paysagère plantée sur les hauteurs du hameau faisant face au pic Saint-Barthélémy, recevait la visite d’une équipe de volontaires munis de sécateurs. Il n’était plus l’heure de la taille, pas encore celle de la vendange, mais le groupe emmené par Pierre Bénet, aux petits soins des 1000 pieds de vigne plantés en mars 2000, était présent pour effeuiller des ceps déjà porteurs de belles baies de Chardonnay. Après quelques indications fournies par un maître vigneron sachant lire entre les vignes, l’effeuillage manuel pouvait commencer, lequel doit favoriser l'éclairement et l’aération des grappes. Avec la lumière solaire, les baies pourront bénéficier d’une meilleure maturation, tandis que les risques d'apparition de certaines maladies (mildiou, pourriture grise) s’en trouveront réduits.

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    Les branches des pruniers bientôt délestées de leurs fruits

    Dans le même temps on s’affairait en cuisine, car les organismes à l’ouvrage depuis le matin allaient connaître un après-midi tout aussi actif. Au bénéfice cette fois des pruniers disséminés sur le vaste périmètre du hameau, et de leurs fruits, destinés à produire la prochaine cuvée de « L’Eau Bleue du Verger de Roubichoux ». Un nectar dont le secret de fabrication restait détenu par « Papy Jeannot », concepteur d’un processus élaboré en étroite collaboration avec Aristide Peyronnie.

    roubichoux,pierre benet

    Claude a assuré l'arrosage du petit arbre en devenir 

    Autre initiative concrétisée en cette journée préliminaire aux agapes de septembre prochain, la plantation d’un arbre devant la petite chapelle de Saint-André. En communion avec le souhait émis par Noëlle et ses amies, un lilas rouge des Indes (Lagerstroemia indica)* se dresse désormais aux abords de l’entrée du lieu de culte restauré par les Compagnons de Roubichoux. Après avoir reçu tous les soins nécessaires et avec la participation de Claude son épouse, le petit arbre va perpétuer le souvenir de Dominique Bénet, enlevé à l’affection des siens au mois d’avril 2022.

    Quant aux prunes, la cueillette se poursuit, et les volontaires sont informés qu’un nouveau rendez-vous est prévu le jeudi 27 juillet prochain, à 9 heures à Roubichoux.

    * Cet arbre très ornemental à floraison estivale, est développé dans la pépinière Demartis à Bergerac (Dordogne).

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