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Patrimoine - Page 12

  • L’appel du Cri du Vent a été entendu

    cri du vent,baywa reLe cortège dans la traversée du quartier de l'Ile.

    Le rendez-vous était fixé samedi 8 avril place des Marronniers à Sainte Colombe-sur-l’Hers, et aux alentours de 10 h, près de 170 opposants au projet de parc éolien porté par la société BayWa r.e. et la commune, se pressaient autour d’une fontaine Wallace éclairée de soleil. Après une prise de contact assurée par Jean-Luc Bénet membre actif du Cri du Vent, un cortège riche en pancartes aux slogans explicites s’est élancé dans les rues du village, empruntant des rues au passé industriel riche, quand la force motrice de l’eau accompagnait les ouvriers dans l’exploitation de la pierre de jais.

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    De retour sous les marronniers, Jean Baudeuf (photo) président de l’association remerciait une assemblée déterminée à défendre son environnement, ses paysages et son cadre de vie. Il évoquait ensuite l’urgence quant au développement des énergies renouvelables, précisant que « Ce développement doit se faire de façon équilibrée sur l’ensemble des différentes sources d’énergies renouvelables et pas, comme cela s’est fait jusqu’ici dans l’Aude, en donnant une priorité absolue à l’énergie éolienne terrestre, au détriment des autres sources d’énergies alternatives ». Il soulignait comment le département de l’Aude, avec ses 300 éoliennes en place, était arrivé à saturation. Plusieurs pistes étaient avancées par Jean Baudeuf, telles que le développement de l’éolien existant, du photovoltaïque, multipliable sur les zones déjà artificialisées telles que les toitures et les parkings des zones commerciales. Il suggérait également l’installation de chauffe-eau solaires dans les habitations et les installations collectives, et la transformation des résidus de l’exploitation de la forêt en plaquettes pour alimenter des chaudières à bois, citant l’exemple des chaufferies collectives de Belcaire et de Limoux.  

    Jean Baudeuf s’adressait ensuite aux maires et aux conseillers municipaux, « qui portent une lourde responsabilité quant à l’avenir du Kercorb. Ou bien ils cèdent à l’argent facile de l’éolien et ils laissent des sociétés occuper une partie du territoire de leur commune pour y installer des éoliennes hautes comme la moitié de la Tour Eiffel, qui vont polluer durablement les paysages et semer la discorde dans le canton. Ou bien, comme le propose le Cri du Vent depuis plus de dix ans, et comme l’ont déjà fait de nombreux élus du canton, ils choisissent de résister solidairement aux offres des promoteurs éoliens, de protéger l’image rurale et naturelle du Kercorb, de développer un tourisme vert respectueux de l’environnement et de conserver intacts les paysages agrosylvopastoraux qui font le charme du Chalabrais ».

    cri du vent,baywa re

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  • Une réflexion autour de l’éolien avec l’association Rivel Patrimoine

    association rivel patrimoine

    Chapelle Sainte-Cécile depuis la ferme des Bouichous

    L’association Rivel Patrimoine (ARP) a pour mission « la sauvegarde du patrimoine naturel, bâti, et documentaire, de la commune de Rivel ». C'est pourquoi elle a décidé d'organiser une réflexion sur l'implantation potentielle de quatre éoliennes à la limite du territoire de la commune.

    Afin d'obtenir huit photomontages, l'ARP a écrit à la société Bay Ware le 31 mai 2022, puis l'a rencontrée le 2 août de la même année (lettre et compte-rendu consultables sur le site de l'ARP). Ces photomontages viennent d'être fournis et sont également consultables sur le site de l'ARP.

    Sur cette base, l'association va organiser un vote où chacun pourra exprimer son point de vue sur l'impact de ce parc sur le patrimoine naturel de la commune de Rivel. Ses modalités seront communiquées prochainement. Le résultat du vote sera transmis au préfet de l'Aude, en charge de la décision d’implantation du parc.

    Site internet de l'Association Rivel Patrimoine : https://thefablog78.wordpress.com

  • Le hameau de Roubichoux à l’heure de la taille

    Un temps idéal, des ceps vides de sève, des petites mains au rendez-vous proposé par Maître Pierre, ce jeudi 9 mars, journée dédiée à la taille de la vigne paysagère de Roubichoux, aura permis de respecter le calendrier de tout bon vigneron.

    clos roubichoux

    En milieu de matinée, 50% de la vigne avait bénéficié d'habiles coups de sécateurs

    Après un solide petit-déjeuner campagnard mijoté par Maxime, omniprésent devant les fourneaux, chacun s’est transporté vers le clos planté en mars 2000. A flanc de côteau, les 1000 pieds de vigne faisant face aux petites Pyrénées se sont très vite retrouvés délestés de leurs sarments, grâce aux coups de sécateurs donnés par près de 25 volontaires à l’ouvrage. Laissant la vigne poursuivre son repos végétatif, les petites mains ont ensuite observé une pause, pour retrouver une table d’abondance.

    clos roubichoux

    Ainsi revigorée, la troupe pouvait entamer la dernière étape de la journée, consacrée à la confection des « boufanelles » et des fagots de sarments. Un soleil déclinant sur la cime du Saint-Barthélémy indiquait l’heure de mettre un terme à cette journée découverte et initiation à la taille de la vigne. Rendu à sa tranquillité en attendant une prochaine vendange, le Clos Roubichoux va continuer à bénéficier des soins attentifs de Pierre Bénet, qui donne à présent rendez-vous le lundi 10 avril prochain, pour les traditionnelles célébrations pascales. Une messe sera célébrée à 11 heures dans la chapelle Saint-André, avant la tenue du 42e Chapitre de la Confrérie des Compagnons de Roubichoux et l’ouverture d’une exposition de peintures.

    clos roubichoux

    Les conseils prodigués ont permis à chacun d'acquérir le geste approprié 

  • Immersion au coeur de l'INA avec Valérie Serrus

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    Une rencontre très réussie avec l'archive

    Samedi 11 février, la salle des fêtes de Rivel accueillait un nouveau rendez-vous proposé par l'UPEK (Université populaire en Kercorb), sur le thème de la sauvegarde et de la valorisation des médias audiovisuels. Cette conférence animée par Valérie Serrus, documentaliste ayant exercé sa carrière professionnelle complète au sein de l’INA, a offert un tour d'horizon complet et très clair des multiples activités développées au sein de l'Institut National de l’Audiovisuel.

    upek,valérie serrus,inaDepuis la collecte, la numérisation et la pérennisation des archives, jusqu'à la problématique des droits audiovisuels à l'heure des nouveaux médias, chacun a pu partager les transformations techniques ayant accompagné l’archivage audiovisuel durant près de 45 ans. L'occasion pour Valérie Serrus (photo) d'effectuer un flash-back vers les premières années de diffusion de la radio télévision, et d'expliquer notamment comment la valeur scientifique de ce patrimoine audiovisuel avait été prise en compte de manière tardive par les institutions. Aujourd'hui, de nombreux usages se révèlent, dont certains inconcevables avant l’ère du numérique et de l’exploitation des « data ».

    Un grand merci aux animateurs de l'association UPEK, et à Valérie Serrus, qui a permis à un public curieux et conquis de naviguer sur la mythique plateforme à remonter le temps que constitue l'INA. Le prochain rendez-vous de l'UPEK est fixé au samedi 11 mars à la salle des fêtes de Moulin-Neuf (17 h), Joseph Michel présentera une conférence sur le thème « Jardin et handicap : nos sens en éveil, une activité reconstituante ».