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Chalabre - Page 1862

  • La passerelle du lac a vingt ans

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 10 janvier 1998.

    5 février 2012.jpgUn cadre enchanteur qui invite à la promenade (photo archives, 5 février 2012).

    Elle n’était qu’à l’état de projet il y a à peine quelques mois, elle est aujourd’hui devenue un lieu très prisé par les promeneurs qui ne se lassent plus de l’emprunter. A la faveur d’un hiver exceptionnellement clément, nombreux sont les Chalabrois qui ont déjà franchi la nouvelle passerelle jetée sur le Chalabreil en amont du lac, près du gouffre de la Piche. Un ouvrage dont le côté pratique fait l’unanimité puisqu’il ouvre un accès direct depuis la plage jusqu’aux courts de tennis et les toilettes, mais qui se double d’une réussite complète sur le plan esthétique. Commandée par la municipalité désireuse de valoriser la structure du plan d’eau chalabrois, cette réalisation a été menée à bien par les soins du REC d’Argent, entreprise spécialisée de Gruissan. Un joli petit pont de bois a ainsi vu le jour, grâce notamment à la coopération de Roger et Janine Dumay, riverains du lac qui ont gracieusement cédé à la commune, la parcelle sur laquelle repose un des appuis de la passerelle. Parfaitement intégrée dans un cadre superbe, cette dernière semble avoir toujours été là, gageons qu’elle contribuera à faire naître quelques idylles.      

  • Un jour, quatre images

    La décennie des années 1970 se termine, et les musiciens de l’OPVC (Opération Vacances en Chalabrais), renforcés par leurs complices du Pitcharra Club, se produisent ce jour-là en Ariège. Les accords de leurs instruments résonnent sous les couverts, dans le cadre des Médiévales de Mirepoix, organisées pour première fois en 1979 (Photos Collection Richard Conte).

    opvc,médiévales MirepoixDe gauche à droite : Guy Bernard, Paco Lorca, Daniel Tournois, Régis Bonnéry, Jean Plauzolles, Francis Amouroux.

    opvc,médiévales MirepoixGuy Bernard, Paco Lorca, Jean-Jacques Conte, Francis Amouroux.

    opvc,médiévales MirepoixGuy Bernard, Anne Martinez, Jean-Jacques Conte, Paco Lorca, Jean-Claude Sibra, Francis Amouroux, Louis Thalamas, Régis Bonnery, René Tisseyre, Béatrice Sibra, Jean Plauzolles, Christophe Roncalli, Véronique Sibra, Serge Sibra, Nelly Roncalli.

    opvc,médiévales MirepoixChristophe Roncalli, Jean-Claude Sibra, Frédéric Paillard, Régis Bonnery, Véronique Sibra, Augustin Sibra, Daniel Tournois.  

  • C’était hier : Retour à Balandou pour l’association Humanitaire sans Frontière

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 1er janvier 2008.

    humanitaire sans frontière,richard verganzonèsLe container a été chargé en moins de trois heures (Photos archives, Décembre 2007).

    L’association Humanitaire sans Frontière basée à Puivert partira pour une nouvelle mission le 5 janvier prochain, au terme d’une campagne de collecte de matériel à destination de Balandou, petit village de Guinée Conakry. Auparavant, et grâce à la détermination d’une équipe emmenée par Richard Verganzonès, Tony Bezombes et Eric Valls, un container de quarante pieds posé sous l’ancienne demeure de la Dame Blanche aura été chargé en moins de trois heures, au lendemain même de Noël.

    humanitaire sans frontière,richard verganzonès

    Après avoir équipé l’école de Balandou en 1999 et son centre de santé en 2003, l’association s’est attachée à mettre en place un accompagnement pour les femmes du village regroupées en coopératives et pour les hommes qui travaillent la terre. Mercredi 26 décembre, aux premières heures du jour, les moteurs de deux tracteurs équipés de leurs accessoires résonnaient une dernière fois dans la plaine puivertaine, avant le grand départ prévu dimanche prochain depuis le port de Marseille.

    humanitaire sans frontière,richard verganzonès

    Richard Verganzonès fait l'inventaire du chargement sur le départ

    Avec ce précieux équipement agricole, divers outils de jardinage, graines à planter, moto-pompe, machine à coudre à pédale, matériel de couture, médicaments, produits de soins, lits médicalisés, tenues pour le personnel, dictionnaires et encyclopédies médicales, affiches éducatives, draps et couvertures, matériel scolaire, jouets, instruments de cuisine, vélos, ont été embarqués par une noria de bénévoles qui ont refermé les portes d’un container attendu à Balandou à la mi-janvier. Par voie terrestre, Richard, Tony et leur équipe devraient arriver sur place quelques heures avant la précieuse cargaison. Bonne route à tous !

    humanitaire sans frontière,richard verganzonès

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  • C'était hier : Les hauts de hurlevent au sommet du pic Saint-Barthélémy

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 6 janvier 2003.

    saint-barthélémyLes randonneurs sous les 27e rugissants du St Barth (photos archives Décembre 2002).

    Comme la tradition a du bon, le cercle des marcheurs du Kercorb est reparti à l’assaut de ce bon vieux pic Saint-Barthélémy, imperturbable du haut de ses 2348 mètres, tout aussi enneigés que les 2368 mètres du pic Soularac, son éternel complice.

    C’était le 27 décembre dernier et les randonneurs espéraient, en prenant un peu de hauteur, apercevoir à l’horizon une année 2003 annoncée. Les premiers mètres effectués à l’abri des vestiges de la mine désaffectée ne laissaient aucunement présager de la suite de l’ascension. A la hauteur du Trou du Vent, le trop bien nommé, un vent extrêmement violent va rejoindre la cordée, gênée dans sa progression jusqu’au sommet par des bourrasques permanentes.

    Face aux éléments, les marcheurs chevronnés vont adopter une technique peu orthodoxe mais efficace, chacun tenant d’une main ferme, le « titoulet » du béret de celui qui le précédait. Ainsi assurée, la cordée effacera un à un les pièges tendus par les névés ou le traître « gispet » qui est, comme chacun le sait, hallucinogène de juillet à décembre, et aphrodisiaque pour le reste de l’année.

    saint-barthélémy

    Foix, depuis le Saint-Barthélémy

    Jean et Christian marchant dans les traces de Francis qui marchait lui-même dans les traces des isards, le trio va rapidement accéder au sommet d’un Saint-Barth fouetté par le vent. Du haut des 2348 mètres du pic, le plaisir d’admirer le panorama sera plutôt bref, la force des bourrasques venant de la mine de talc de Luzenac représentant un danger évident. Un coup d’œil vers la Montagne Noire perchée au-dessus de la brume, le château des Comtes de Foix éclairé par un filet de soleil, ou encore les eaux marron du lac de Montbel, et les marcheurs rebroussaient chemin, rendant la montagne ariégeoise à sa solitude hivernale.

    saint-barthélémy