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Chalabre - Page 2622

  • Incendie à Laporte

    Les pompiers du centre de secours Jean Cabanier sont intervenus le lundi 3 janvier au domaine de Laporte, commune de Montjardin, où un incendie venait de se déclarer. Il était environ 18 heures lorsque d'importants services de secours ont rejoint la ferme isolée sur les hauteurs du col du Bac. Les hommes de l'adjudant-chef Stéphane Ferrier épaulés par leurs collègues de Ste Colombe sur l'Hers et Limoux sont parvenus à maîtriser le sinistre qui se serait peut-être déclaré dans la cheminée de l'habitation occupée par les deux retraités, domiciliés sur le domaine.

    Laporte I.JPGLa cheminée pourrait être à l'origine du sinistre.

    Les soldats du feu se sont rapidement rendus maître de la situation, sécurisant les lieux afin d'éviter que le feu ne continue à ronger une charpente déjà très endommagée. Pris en charge par Jacques Laffont maire de Montjardin, et une ambulance des pompiers, les deux frères résidant à Laporte ont été accompagnés vers l'hôpital local de Chalabre où ils ont pu prendre un peu de repos. Une équipe de surveillance devait rester sur les lieux de l'incendie, afin d'assurer le retour à la normale.

    Laporte V.JPGCharpente et toiture ont été sérieusement endommagées.

    Lien permanent Catégories : Echos
  • Le St-Barthélemy pour la St-Sylvestre

    Les randonneurs du Kercorb, très attachés à leurs vieilles habitudes, ont une nouvelle fois terminé l’année en se rendant sur les pentes de ce bon vieux pic Saint-Barthélemy.

    St Barth 2010 I.jpgUn superbe panorama s’est offert à Jean (debout), Christian et Thierry.

    Le peu d’enneigement a grandement facilité l’approche vers la mine désaffectée où nos marcheurs recevront la visite matinale de quelques isards en quête de nourriture.

     

     

    Isard.JPGAprès avoir franchi le passage du Trou-du-Vent, la petite cordée attaquera les premières rampes surplombant le lac des Truites et le lac du Diable, tous deux gelés. Il suffisait de négocier plusieurs passages obligés dans de magnifiques congères, pour prendre de l’altitude et apprécier les premiers rayons de soleil. Le sommet sera finalement rallié en 5 h 15’, sans encombre et sans le secours des crampons.

    DSC_2271 bis.JPG

     Les sacs à dos remisés au sec, le trio de marcheurs pourra contempler la superbe chaîne des pics pyrénéens, depuis le Roc Blanc jusqu’au Mont Vallier. Jean, Thierry et Christian vont continuer à goûter une vision de rêve tout en partageant un solide repas, à même d’assurer le retour vers la vallée du Pays d’Olmes. Favorisée par la température clémente régnant à 2 348 mètres d’altitude, l’idée d’entreprendre une sieste sera finalement abandonnée, tout comme la perspective de redescendre par les lacs, itinéraire trop dangereux. Au final, le bon air emmagasiné sur les crêtes ariégeoises aura tonifié des randonneurs qui ont réussi entre deux réveillons, une petite « hivernale » fort salutaire. 

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    Point culminant des Corbières, le Pech de Bugarach trône sereinement du haut de ses 1231 mètres.

    Lien permanent Catégories : Loisirs
  • C'était au temps des conscrits

    Ancien tambour des armées impériales de Napoléon, un Puivertain conduisait les conscrits à Chalabre.

    L’article qui suit avait paru dans une édition du journal le Midi Libre, dans le courant des années 1960. Archivé grâce aux bons soins d’André Galaup, journaliste retraité, bien connu notamment en pays limouxin, une anecdote ressort aujourd'hui du chapeau.

    Tambour Napoléon.JPGLe diplôme de la médaille de Sainte-Hélène.

    Le hasard fait bien les choses. Ainsi, M. Pierre Sabatier, ancien charron à Puivert eut l’idée dernièrement de jeter un coup d’œil dans un vieux carton, genre haut de forme et qui s’ouvre en dessus par un couvercle. Et à l’intérieur de ce coffre, il découvrit le livret militaire et un diplôme d’un lointain aïeul qui était tambour dans les armées impériales du grand Napoléon.

    Actuellement chez sa fille, à Alaigne, M. Sabatier a bien voulu nous montrer ces documents qui ont pris maintenant une valeur à la fois familiale et historique. Le livret militaire, en parchemin, porte les indications : "Fargues Jean-François, tambour, n.matricule : 8327", les années de campagne et l’armement : "un fusil, un sabre et une caisse". Le tambour faisait donc partie de l’armement. Sur le diplôme portant attribution de la médaille de Sainte-Hélène, on lit : « Napoléon 1er, à ses compagnons de gloire, sa dernière pensée. Sainte-Hélène 5 mai 1821. Le grand chancelier de l’Ordre impérial de la Légion d’honneur certifie que M. Fargues J., 67e de ligne à Puivert, ayant servi durant la période de 1792 à 1815 a reçu la médaille de Sainte-Hélène. Inscrit à la grande chancellerie n.202.767 ». Quant à la médaille, la famille la conserve précieusement.   

    A la lumière de ces documents, on apprend qu’un citoyen de Puivert, Fargues Jean-François, s’en alla en guerre en 1792. Il fit toutes les campagnes de l’épopée napoléonienne. M. Sabatier va refouiller dans les archives de famille pour retrouver les écrits sur les campagnes et la carrière militaire de ce valeureux ancêtre. La belle-mère de M. Sabatier a connu ce vieux soldat. Elle avait huit ans et elle l’entendait raconter tant et tant de choses sur les grognards. Revenu à la vie civile, Fargues Jean-François avait conservé le culte du grand Napoléon. Il jouissait, à Puivert, de la plus grande considération. Et chaque année, il se faisait un devoir avec son tambour, de conduire à pied, les conscrits de Puivert à Chalabre. Et ran ! plan ! ran ! plan ! Ils faisaient le tour de ville au chef-lieu de canton. Puis, après quelques canons de vin, la cohorte repartait toujours à pied et au son du tambour, à Puivert où la journée ou plus exactement la soirée, se terminait à l’auberge. C’est qu’à cette époque n’était pas tambour qui voulait. A plus forte raison un tambour de Napoléon.

  • « Il était une fois Chalabre » a présenté son dernier recueil

    DSC_2132 bis.JPGL’équipe du président Brembilla (livre en mains) a relevé un dixième challenge. 

     

    Embarquée depuis les derniers jours de 1995 dans une quête permanente du temps passé, l’équipe du président Michel Brembilla avait fixé un nouveau rendez-vous à ses fidèles adhérents. C’était à quelques heures d’une douce nuit et l’objet de ces retrouvailles était la naissance d’un nouveau recueil de souvenirs, dixième ouvrage d’une collection consacrée à l’histoire de Chalabre.

    Le Tome X a ainsi été présenté tout au long d’une vraie journée d’hiver, qui a peut-être refroidi certaines ardeurs. A l’heure dite et devant un café bien chaud, les membres actifs de l’association ont accueilli les premiers adhérents, invités à parcourir un sommaire permettant de découvrir dans le détail  les aventures de Jean de Pressoires, seigneur de Tournebouich, racontées par Josette Taffet-Brzesc. Un texte de Gaston Maugard sur les Facturiers en pays chalabrais pour la période de 1782 à 1848, des photos signées du maître Maurice Mazon, la naissance d’une passion pour la géologie proposée par Freddy Marty, le fameux échange aigre doux entre le chroniqueur Robert Chapatte et le cuisinier Barthélemy Guilhem, le conte de « l’Estamarou » imaginé par Michel Raynaud, la Chanson de Chalabre ranimée grâce aux souvenirs de Robert Roncalli, ou encore les chroniques journalistiques du début du siècle dernier, recensées par Yves Ettori. Des chroniques qui font la part belle au chantier de construction de la ligne de chemin de fer Bram-Lavelanet, qui fut hélas le cadre de nombreux accidents. 

    Loco.JPGUne locomotive quitte Chalabre, en direction du passage à niveau de la ferme Saint-Martin.

    Au terme de cette journée de présentation, un peu plus de 200 exemplaires avaient trouvé leur place dans l’intimité des chaumières. Pour l’heure, les expéditions vers les adhérents « expatriés » se poursuivent, grâce à la diligence de Marie-Annick Saddier secrétaire et Yves Ettori trésorier. Le Tome X édité par l’imprimerie du Noisetier à Lavelanet est également disponible chez Bernadette Boffy et José Sanchez, ainsi qu’au secrétariat de la mairie, cours Sully.