Le mur mitoyen n'a pas résisté au temps. Aujourd'hui, la salle d'exposition remplace avantageusement les étais (photo archives, mai 2003).
En mai 2003, le cours Henri d’Aguesseau était le théâtre d’un accident spectaculaire sur le site de construction de la future maison intercommunale du tourisme. Le dernier mur de pierre de l’immeuble acheté aux descendants de Mlle Alzieu par la communauté des communes du Chalabrais (CCC), s’effondrait comme un château de cartes sur le hourdis mis en place aux fins de couler le rez-de-chaussée (photo ci-dessus). Un incident heureusement sans conséquence pour les ouvriers présents sur le chantier, mais qui allait contraindre la CCC à stopper immédiatement les travaux de réhabilitation. De plus, l’imminence des fêtes de l’Ascension imposait une sécurisation du site, dans l’attente d’une solution.

Au final, l’ouverture de cette structure, initialement prévue en juillet 2003, aura lieu avec une petite année de retard. Puis, en mai 2006, une extension qui accueille aujourd’hui les expositions d’artistes venus de tous horizons, était inaugurée par Lucien Clergue, Gaston Bauzou et Jean-Pierre Salvat, président et vice-présidents de la CCC, et Roger Rosich, conseiller général (photo ci-dessus).
Aussitôt après, la maison était confiée à l’imagination de Guy Sahuc et Agnès Canuto, alors installés en pays chalabrais. Initiative grâce à laquelle une des façades de la bâtisse restaurée allait se parer d’une superbe fresque animée par un troubadour descendu du Puy Verd, élégant émissaire certainement dépêché par la Dame Blanche. Un tableau vivant sur lequel un poète du temps passé, nomade errant sur les notes de musique, propose une myriade d’activités, réalisables en Pays de Quercorb.
Ce symbole de la communication prenait vie aux portes de la bastide chalabroise, grâce aux talents d’Agnès Canuto et Guy Sahuc (photo ci-dessus, juin 2006), diplômés de l’école supérieure des beaux-arts et des arts appliqués de Toulouse, peintres décorateurs pour le cinéma et le spectacle vivant, depuis plus de vingt ans. Un brillant parcours professionnel qui leur a permis de travailler notamment aux décors de films dont les réalisateurs ont pour nom Peter Hyams (d’Artagnan), Bertrand Tavernier, Marc Jolivet, Claude Chabrol, Diane Kurys. Plus près de nous, il est également permis d'admirer une autre de leurs nombreuses créations, réalisée dans la grand-salle du Ciné Resto Richard à Puivert.
Travelling arrière, la maison de Mlle Alzieu avant travaux, en avril 2003.
Les footballeurs du président Raymond Dumay ont parfaitement réussi leur retour à la compétition en enlevant la rencontre qui les opposait dimanche 21 août, à leurs homologues de l’US Conques (3-0). Malgré le score, ce match comptant pour le premier tour de la Coupe de France aura vu deux formations capables de faire la différence à tout moment. La pause interviendra sur un score vierge, grâce notamment à l’excellent retour au poste de gardien d’Alexandre Cassagnaud, auteur de belles parades face aux attaquants du coach Fabien Pérez. Les visiteurs pensionnaires de promotion honneur laisseront ainsi passer leurs chances, avant que Gaël Planas d’une belle frappe du gauche, Rachid Zennoui et Romain Cantos ne scellent une qualification méritée pour le FCC. Le duo d’entraîneurs composé de Fabrice Canal et Olivier Cazas va poursuivre le travail de préparation, avant le deuxième tour programmé le 4 septembre à Labastide d’Anjou, face à Naurouze-Labastide, autre club de PH (photo archives, Novembre 1994 à Preixan. Où quand le football se pratiquait déjà en famille chez les "Bleus" du FCC).
Le comité des fêtes de Chalabre et son président Jean-Jacques Berteloot, organisent la première fête de la bière, vendredi 2 septembre à partir de 19 heures, sur la place Charles Amouroux. Au menu, choucroute royale suivie de sa forêt noire. Prix du repas 12 € (une surprise est prévue), inscriptions souhaitées avant le 31 août au 06 38 43 26 33 ou 04 68 69 20 39 (amener les couverts). L’ambiance sera assurée par l’orchestre Epsylon.
Jean et Daniel en sont convaincus, le Saint-Barthélémy et le Soularac gardent encore une part de mystère.
Arrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896 (photo ci-dessus), l’attention de Daniel, premier de cordée, sera attirée par un étrange alignement de pierres. Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. Après lecture le doute n’était plus permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument-aux-Vivantes » (photo ci-dessous). A demi surprise, car ayant chanté quinze jours auparavant au pied du « Monument aux Bons Vivants » du Cazal, l’équipée reprenait son chemin. Arrivant d’abord à l’étang des Truites, puis à l’étang du Diable, enfin à l’étang Tort, ne restait plus qu’à franchir le Pas-de-l’Ours (2200 m) pour s’engager sur les derniers mètres qui allaient faire 2349 au sommet de ce cher St Barth.
L'étang du Diable, et Chalabre, dans le prolongement du déversoir.