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Chalabre - Page 2616

  • Aristide, « le brulou de vin », est de retour

    Aristide ter.JPGLa nuit est tombée sur Sonnac, il est l'heure pour Aristide de laisser souffler son alambic.

    D’abord il y a ce maudit thermomètre qui affiche invariablement des températures négatives depuis trop longtemps maintenant. Et là-bas, installé sur le chemin des Martres à Sonnac, Aristide, qui scrute ce petit flotteur calibré, indispensable pour contrôler au degré près la qualité d’un produit très prisé, et que d’aucuns appellent « riquiqui ». L’opération est extrêmement délicate mais elle ne présente aucune difficulté pour Aristide Peyronnie, citoyen de Massat, petit village ariégeois blotti au pied du col de Port et du port de Lers, patrie certifiée des bouilleurs ambulants.

    Aristide & Alambic.jpgQuand « la blanche » arrive à l’air libre.

    Année après année, régulier tel l’aiguille du métronome, Aristide accompagné de son imposant alambic (700 kg) apparaît en Kercorb avec l’arrivée des premiers froids. En 60 ans de métier, Aristide se souvient n’avoir perdu que deux saisons, en 1954 et 1955, lorsque son statut de conscrit l’avait emmené vers les rivages de l’Afrique du Nord. Notre « brulou de vin » a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu’à ce que les vignes disparaissent du décor. Les prunes, les pommes et autres fruits remplaceront alors pépins et peaux de raisin dans la « cucurbite » (bouilloire), point de départ d’une ondulante et mystérieuse navigation. Peu sensibles aux bulletins météo, Aristide et sa machine à remonter le temps vont distiller plusieurs semaines durant tout ce que Dame Nature a fait mûrir dans les vergers des alentours. Autour de cette généreuse source de chaleur, que les habitués appellent « l’atelier-public », les discussions ne tarissent pas, échanges à bâtons rompus, éloignés finalement des fluctuations du CAC 40 ou du prix du baril de « gnole ».

    Riche d’une expérience acquise goutte à goutte, Aristide est passé maître dans l’alchimie des parfums fruités qu’il fait transiter au coeur d’interminables serpentins, tels une bienfaisante perfusion. L’art de séparer les vapeurs d’eau et d’alcool, voilà bien un drôle de métier qui ne dit pas son âge. La nuit est tombée sur Sonnac et Aristide évoque encore et encore les souvenirs que distillent les serpentins de sa formidable mémoire.

    DSC_2416 bis.JPGSaint-Sébastien veille sur l'alambic d'Aristide.

  • Le sentier de découverte du Calvaire a dix ans

    Les collégiens prospectent sur la colline du Calvaire

    Sous ce titre paraissait dans l'édition de l'Indépendant du samedi 20 janvier 2001, un article relatif à un projet mené à bien par les élèves du collège Antoine-Pons de Chalabre. 

    collège bis.JPG 

    C’était jeudi et le foyer du collège Antoine-Pons avait des allures de galerie d’art à en juger par les petits chefs-d’œuvre suspendus aux cimaises. A leurs pieds, une nombreuse assistance était invitée à célébrer l’aboutissement d’un projet pédagogique initié en 1998 et dont le résultat final est en tout point remarquable. Accueillis par Claude Ruiz principal du collège, parents et élus locaux ont mesuré la qualité des travaux réalisés par une classe qui ne pouvait boucler plus brillamment son premier cycle d’études. A partir d’un paysage aux contours familiers, en l’occurrence la colline du Calvaire, nos potaches, guidés et conseillés par Mmes Laurence Toustou, Geneviève Nicoleau et Patrick Rault leurs professeurs, se sont efforcés de reconstituer point par point un lieu chargé d’histoire et insensiblement remodelé au fil du temps. A la conclusion de ce travail méticuleux, la composition de onze maquettes illustrées, lesquelles seront très bientôt disposées sur huit pupitres qui jalonneront le parcours menant à la chapelle du Calvaire, par le chemin de crête et par le chemin de croix. Au hasard des saisons, les visuels seront remplacés afin d’apporter au promeneur une information en phase avec le paysage qui s’offre à ses yeux.

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    Initié par Patrick Rault, professeur de biologie, ce projet pédagogique trouve une place naturelle dans le programme d’aménagement et de mise en valeur des sentiers de randonnée mis sur pied par le conseil général de l’Aude. Ce dernier a d’ailleurs accepté de s’associer à l’œuvre de nos potaches en assurant l’installation de l’ensemble des pupitres. En fin d’année scolaire, ces élèves vont quitter le collège de Chalabre, ils auront auparavant passé le relais à un nouveau groupe appelé à marcher sur les traces et qui sera associé au projet de l’association « Il était une fois Chalabre », laquelle envisage la possibilité de planter une vigne sur les coteaux du Calvaire. Toutes nos félicitations aux élèves et à l’équipe enseignante, ils confirment si besoin était la belle dynamique du collège Antoine-Pons.

    Pivert.jpgCe sentier de découverte sera inauguré au mois de juin de la même année, en présence des élus locaux (mairie de Chalabre, communauté de communes, maires du canton), du conseil général, de l’équipe enseignante, et de Pivert, la mascotte qui aura accompagné les collégiens tout au long de leur projet (photos archives, janvier 2001).

  • Les toiles d’André Legallais à la bibliothèque

    expo André Legallais.jpgClémence et Camille Foursin présentent les oeuvres de leur grand-père.

    Au rythme des expositions mensuelles proposées par la bibliothèque municipale et sa directrice Noëlle Danjou, une riche palette de styles s’offre au nombreux public qui s’invite régulièrement dans le cadre des anciens Bains-douches. En ce début d’année, les cimaises accueillent une partie de l’œuvre laissée par André Legallais, peintre normand. La galerie Hamon du Havre, qui propose une exposition permanente des œuvres de l’enfant du pays, présente André Legallais comme « un artiste passionné et passionnant, disparu trop vite pour poursuivre sa quête de liberté, sa joie de faire danser les formes et les couleurs par une vivacité facilement perceptible ».

    Né au Havre en 1921, ville où il décèdera en 1981, André Legallais était le grand-père maternel de Camille et Clémence Foursin, filles d’Olivier Foursin, artisan ébéniste bien connu en pays du Chalabrais et du Rivélois. Les toiles actuellement exposées leur ont été léguées après le décès de leur maman, survenu l’été dernier. L’une d’entre elles représente un autoportrait sur lequel les traits des deux petites-filles sont perceptibles. Le style d'André Legallais, pur et spontané, illustre la tendance cubiste avec perfection. La ligne et les volumes forment l’essentiel de ses compositions, visibles aux heures d’ouverture de la bibliothèque municipale, 4 rue des Boulangers. Pour tout renseignement, contacter Noëlle Danjou au 04 68 69 49 06.

  • Affiches sportives

    Rugby : Le Bonnac Olympique à Lolo Mazon.

    Oreste.JPGL'ami Oreste a prévu un menu énergétique pour ses protégés. 

    Après une journée de repos forcé pour cause de terrain impraticable à Montastruc-la-Conseillère, le quinze de la vallée de l’Hers rechaussera les crampons dimanche 23 janvier, au stade Lolo Mazon. L’adversaire du jour sera le Bonnac Olympique, club ariégeois classé en 3e position au général du championnat de 2e série Midi-Pyrénées. A l’aller, le BO auteur d’une entame de match renversante (29 points en 27 minutes), s’était largement imposé sur la marque de 39 à 3. Depuis, le quinze des présidents Roig-Nègre-Sarda a su corriger quelques imperfections, tout en enregistrant le retour de plusieurs éléments moteurs du pack. Le dernier en date étant celui de David Bachelard, invité à revêtir ce dimanche les couleurs de l’Entente. Pointé en 6e position avec un match en retard, le groupe coaché par le duo Pinho-Teixeira-Laffont garde intactes toutes ses chances d’accès aux qualifications. L’affiche promet d’être belle et les supporters sont attendus nombreux à Lolo Mazon où Thierry Azemar, du comité Midi-Pyrénées, dirigera la rencontre à partir de 15h. 

    Football : C’est la reprise pour les seniors.

    Alex.jpgLe gardien Alexandre Cassagnaud sera de retour pour ce match de reprise (photo archives, FCC-Villedubert,1er mars 2009).

    La fin de la trêve a sonné pour les footballeurs du FCC qui vont renouer avec leurs championnats respectifs en ce quatrième week-end de janvier. Engagé en 1ère division, le FCC I se rendra à Castelnaudary où il sera opposé au COC II. Le 3e chez le 9e au stade Henri Milhau (ex Giraille), premier match de la phase retour qui sera arbitré par Thierry Lesvigne (15h). Les réservistes rendront visite au FC Villeneuvois, rencontre dirigée par Franck Chaubell à Villeneuve la Comptal (15h). Enfin les Moins de 13 ans, engagés dans la poule Elite, accueillaient hier après-midi leurs homologues de Castelnaudary. Philippe Gérard et ses protégés sont repartis pour une deuxième phase de championnat, ouverte samedi dernier à Trèbes où ils ont décroché les points du match nul (1-1).

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