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Chalabre - Page 2614

  • Les enfants ont des droits

    Convention Droits de l'enfant II.JPGYves Ettori a salué le travail réalisé par les élèves et leur encadrement. 

    L'anniversaire de la signature, le 20 novembre 1989, de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant offrait dernièrement aux élèves de l'école primaire Louis-Pergaud et aux pensionnaires de la crèche Vanille Chocolat, l'occasion de se poser une question élémentaire : quelle est la place des enfants dans le monde des adultes ? A l'initiative de leur institutrice Isabelle Boulbet  et de Martine Raynaud directrice de la crèche, les élèves de la classe de CP-CE1 et leurs cadets ont planché sur un thème qui les a particulièrement inspirés.

    Un travail très sérieux, concrétisé par une superbe exposition que chacun a pu venir découvrir en mairie tout au long d'une quinzaine à peine perturbée par un petit épisode grippal. Ont ainsi été recensés entre autre, le droit d'être égaux, le droit d'être soignés, le droit de dire non (à la maltraitance, à l'exploitation, ...au travail), le droit pour les filles d'accéder aux mêmes choses que les garçons (manger pareil, aller à l'école, être aimées),... Observations très sérieuses, agrémentées par des contes tel « Elmer et Rose », une histoire d'éléphants révélée par les élèves de l'école primaire aux enfants de la crèche.

    En présence des élus Christian Guilhamat, Evelyne Garros, d'Hélène Péricot directrice à Louis-Pergaud, Isabelle Boulbet et Martine Raynaud, des parents et des enfants, invités à partager un goûter de clôture, Yves Ettori conseiller municipal a apporté une touche finale à cette quinzaine consacrée aux droits fondamentaux des enfants.  

    Nous laisserons à Isabelle le soin de conclure, sans oublier de féliciter chaudement l'excellent travail accompli par des élèves concernés et responsables : « Merci pour ces bons moments d'échange, de partage, de découverte de l'autre, de l'ailleurs si différent et si ressemblant en même temps ! Plus je te connais et mieux je t'accepte »  

  • Au rendez-vous des sportifs

    Football : Chocs au sommet à Lolo Mazon

    Une rencontre avancée du championnat de première division se déroulait hier samedi après-midi à 16h 30 au stade intercommunal Lolo Mazon où le F.C. Chalabre était opposé au C.O. Saissac, premier de la poule A. L'enjeu était simple pour le onze bleu et blanc emmené par le duo Brown-Canal, une victoire à domicile avec à la clé le droit de s'asseoir dans le fauteuil de leader. Aujourd'hui dimanche 13 décembre en ouverture d'une rencontre à quinze, les réservistes accueilleront l'A.S. Villalier I, match de championnat de 3e division, arbitré par Brahim Yousfi. Le groupe entraîné par Raymond Dumay aura fort à faire face au leader invaincu de la poule B (13h).

    Rugby : L'USC Kercorb accueille l'U.S. L'Arize

    FCC - USCK 011.jpgLe quinze de l'USCK bouclera l'année 2009 ce dimanche à 15h en accueillant son homologue de l'U.S. l'Arize (Daumazan) à Lolo Mazon. L'avant-dernière journée de la phase aller du championnat de promotion honneur Midi-Pyrénées devra permettre aux troupes du président Christian Roig de reprendre une cinquième place perdue dimanche dernier à Aucamville. La rencontre sera dirigée par Sébastien Gomez du comité du Roussillon. 

    Tennis : Les jeunes sur les courts

    L'équipe des 13-14 ans du Tennis Club du Chalabrais, composée de Clément Pradel, Yohan
    Sanchez et Hugo Carbonnel accueillera ce dimanche 13 décembre son homologue de l'Acacia de Carcassonne. Cinquième journée d'un championnat que les protégés du président Bruno Carbonnel avaient mal engagé (défaites à Belpech et Castelnaudary), avant de redresser la barre face à Bram et au Carbardès. Ce trio motivé et prometteur évoluera sur les courts du lac aux abords desquels les supporters sont attendus nombreux.    

    TC 13-14 ans.jpgHugo, Clément et Yohan aux côtés du président Bruno Carbonnel.

    Lien permanent Catégories : Sport
  • Les descendants de Fluris ont rendez-vous avec la tradition

    Fluris.JPGLes «arrossegaïres» seront de retour dimanche à la tombée de la nuit. (photo archives décembre 1998)

    « Le Sieur Jacques Fleury de Montpellier contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ». Ces quelques lignes manuscrites retrouvées dans les registres paroissiaux de Chalabre constituent le seul lien crédible autour de la légende de « Fluris », mort à l'âge de 48 ans. Trois siècles et douze ans ont passé depuis, sans qu'il soit possible de savoir pour quelle raison notre homme fut expédié dans l'autre monde.  Seule certitude, ce fait divers a donné naissance à un grand charivari. Depuis lors, ni guerre, ni épidémie, ni occupation n'ont pu interrompre cette bruyante commémoration.

    Fluris bis.JPGTerry, un petit "arrossegaïre" parmi les "arrossegaïres".  

    « En ce temps là, le sel était à Chalabre le moins cher de toute la province du Languedoc. Certains contrôleurs en poste à la « chambre à sel » de Chalabre ne purent résister à la tentation de tirer profit de cette situation particulière. Sur chaque minot de sel vendu, le receveur peu scrupuleux détournait un peu de sel qu'il vendait aux gens de Limoux et Mirepoix au prix fort » (Patrick Lasseube, 1987). Le contrôleur Jacques Fleury aurait-il été rattrapé par des justiciers expéditifs ? Ou bien encore : «le Sieur Flury se comportant mal auprès d'une veuve nommée madame de Duranat de fort bonne famille où il logea laquelle fut découverte ensainte de ses hoeuvres. Le bruit a toujours couru que cestoit quelquun de ses frères qui estoit dans le service quy le tua du coup de fusil le jour de Ste Luce vers les dix à onze hures du soir » (Jean Batirat, Consul à la ville de Chalabre, 1722). Voilà deux des multiples versions avancées pour expliquer la mort de Jacques Fleury. Mais en fait, les petits Chalabrois se soucient peu de connaître la vérité, seul compte pour eux le bonheur de faire du bruit, beaucoup de bruit, rien que du bruit. Cet épisode de l'histoire locale réunira demain dimanche 13 décembre, plusieurs générations « d'arrossegaïres ». Les tireurs de traîneau emmenés par Clément et ses amis ont rendez-vous à 18h sous la halle, et comme dit l'ami Robert : « Asclaïres, s'abstenir ! ».   

  • Baisse des effectifs : le collège Antoine-Pons inquiet pour son avenir

    Collège Divisions I.JPGMarie-Thérèse Roque, principale du collège et l'équipe éducative, ont dressé un constat inquiétant.

    Lundi dernier, en soirée, se tenait une réunion d'information au collège Antoine-Pons, en présence de l'équipe éducative et des parents d'élèves. Objectif : communiquer des informations susceptibles de remettre en cause le devenir de l'établissement, le plus petit du département. Chiffres à l'appui, Marie-Thérèse Roque, la principale, présentait l'évolution à la baisse de l'effectif : de 136 élèves en 2008, à 125 en 2009, avec une prévision de 122 pour la rentrée 2010.

    Une ou deux classes supprimées à la rentrée 2010 ? Sur la base de ce constat et après la réunion des chefs d'établissement qui s'est tenue le 30 novembre, il apparaît comme une certitude que le collège Antoine-Pons perdra dès la rentrée de septembre 2010, une division (4e), voire deux (3e).

     Par la voix de Sandra Petitjean, les enseignants ont tenu à alerter les parents et à faire le point avec eux sur les conséquences, à court et à long terme, de ces décisions. A ce jour, le collège compte huit classes, deux par niveau, de la 6e à la 3e. Pour les professeurs, la dispariton d'une ou deux d'entre elles, signerait la fin d'une pédagogie individualisée, et signifierait moins de temps à consacrer aux élèves en difficulté. De plus, les enseignants verraient diminuer leur volume d'heures d'enseignement à Antoine-Pons, notamment en français et mathématiques. Ils seraient ainsi amenés à effectuer des compléments de service dans d'autres établissements, avec le risque d'une dispersion de leur implication. Autre conséquence, les petites unités devraient, d'ici trois ans, être rattachées à un pôle administratif. Antoine-Pons changerait alors de statut pour dépendre de Couiza ou Quillan. Pour l'équipe pédagogique, cela peut laisser entrevoir une fermeture physique de l'établissement.

    Ce tableau une fois dressé, la direction et les enseignants ont abordé avec les parents d'élèves les actions à mener face à cette situation. Première initiative : demander une audience auprès de l'Inspection académique, afin d'obtenir l'élargissement du réseau de ramassage, notamment vers l'Ariège. En février prochain, une journée portes ouvertes devrait être organisée, conjointement avec l'école primaire Louis-Pergaud. Une ébauche de projet pour l'établissement sera présentée, ainsi qu'une demande de création d'une section « sport nature », projet transversal, de la 6e à la 3e dans lequel serait impliqué l'ensemble des élèves du collège. Un dernier point qui aura pu surprendre les parents d'élèves dont les enfants fréquentaient il y a peu une section créée et animée depuis la rentrée de septembre 2007 par Monique et Patrick Rault.

    L'heure est donc à la mobilisation dans cet établissement qui a fêté ses 30 ans en 2008, et affiche des résultats au brevet des collèges, supérieurs à la moyenne académique. Collège Divisions II.JPG     

    Les parents ont été invités à se mobiliser aux côtés de l'équipe éducative.