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Chalabre - Page 6

  • Badaluc LV est à nos portes

    badaluc chalabre

    La magie de carnaval s'apprête à envahir le village

    Les services portuaires de la capitale du Kercorb portaient récemment à la connaissance des autorités civiles, militaires et ecclésiastiques, une augmentation sensible du trafic sur les différentes voies d’eau qui irriguent notre contrée. De leur côté et d''un oeil distrait, les pousseurs de boules qui honorent régulièrement de leur présence l'embouchure du delta chalabrois, observent de curieux mouvements. Pourtant, et en dépit de la perspicacité des gabelous du voisinage, rien n'a filtré, rien n'a transpiré.

    badaluc chalabre

    Seule certitude, les journées du samedi 19 et dimanche 20 avril coïncideront bel et bien avec le retour du prince de la fête, lequel sera accueilli sous l’ancienne halle aux blés. Lieu emblématique où se déroulera une cérémonie très protocolaire samedi à 17 h, en présence de l’ensemble de la population, nobles, bourgeois, manants et « rien qui vaillent ». Quant à la partie musicale, elle sera assurée par les maestros de l'ensemble « Entre Nous » au grand complet, chacun paré de son habit de gala. Il faudra alors installer le divin monarque Badaluc le 55e dans ses meubles, puis, dès 21 h, la musique redonnera le tempo, afin d'assurer le traditionnel tour de fécos sur les boulevards. Cette nocturne masquée se poursuivra au théâtre Georges-Méliès, avec une sauterie en compagnie du DJ Lucas Wolff aux manettes.

    badaluc chalabre

    Dimanche à 16 h 30, des hommes de robe rendront la justice, dans l'intervalle, les musiciens seront priés d’accorder leurs instruments. Avant d'emmener sa Majesté Badaluc LV en place Charles-Amouroux, où elle sera gratifiée d’un traitement de faveur, dernier acte de ces festivités carnavalesques.

    badaluc chalabre

    En 2024, Badaluc avait un peu trop mis les doigts dans la prise

  • La saison d'entretien du Conservatoire fruitier est ouverte

    atout fruitL'association Atout Fruit lance un appel à bénévoles pour ce mercredi 16 avril, dans la perspective d'une opération entre Mirepoix et Roumengoux, prévue de 13 h à 17 h : « Aidez-nous à pailler, protéger, désherber, supprimer les rejets des porte-greffe,... on a besoin de votre aide. Une nouveauté cette année, avec des chantiers proposant une thématique. Cette semaine ce sera la reconnaissance des essences fruitières ».

    Les volontaires ont deux possibilités de rendez-vous : à 13 h à la gare de Chalabre, pour aider à charger le broyat, avec départ en covoiturage à 13 h 30. Ou à 14 h sur l'aire à l'entrée de Roumengoux, sous le pont de la voie verte, au croisement avec la D6.

    Le matériel nécessaire sera présent sur place, il s'agira simplement de se munir de ses gants. Pour toute question ou message, contacter Solène au 07 77 77 95 02.

  • C'était hier : Célébrations pascales à Notre-Dame

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 16 avril 2020.

    Après le virus, « il faudra remettre tout à plat dans une mondialisation détraquée »

    abbé raymond cazabanPhoto archives, Avril 2003

    Depuis près d’un mois, les lieux de prière n’accueillent personne mais en cette semaine pascale, la nef de l’église Notre-Dame emplie de lumière, a tout de même vibré. A la faveur des messes du Jeudi saint et du dimanche de Pâques, célébrées à huis clos par l’abbé Raymond Cazaban. « Il faut garder le sourire ! ». De retour de sa promenade quotidienne, l’abbé Raymond Cazaban, échange quelques mots, à distance, en arborant ce sourire « qui doit nous aider à poursuivre le chemin ».

    Quelle perception avez-vous de la crise que nous traversons ?

    « Plus qu’une crise, nous sommes soumis à la virulence d’un virus que nous ne connaissions pas. Il passe nos frontières, il mord, il tue. Tout ou presque s’est arrêté. Partout. Nos rêves, jusqu’à la démesure, nous ont renvoyé à la mesure humaine et nous avons eu peur ».

    Cette situation peut-elle s’inscrire dans le temps ?

    « Déjà le sida nous avait laissé un goût amer, n’épargnant ni vieux ni jeunes. Nous n’avions contre lui ni remède, ni contre poison. Il a fallu longtemps… Nous avions même accusé tel ou tel de s’être laissé prendre par sa faute. Aujourd’hui nous n’oserions plus ».

    Que vous inspirent les attitudes induites par cette pandémie ?

    « Sourcilleux comme nous sommes de la moindre atteinte à nos libertés, nous avons accepté d’un seul coeur de perdre nos aises et nos mobilités, pour ne pas risquer d’être complices de l’épidémie. J’aime que nous soutenions nos soignants, diplômés ou bénévoles. Ils sont chaque jour les plus exposés pour soigner et guérir. Ils ont aussi des enfants, des amis, dont la crainte du pire tourmente leur prière et leur espérance ».

    A qui s’adressait votre homélie de Pâques, à huis clos ?

    « Je prie pour les milliers de familles en deuil. Je sais qu’elles seront inconsolables. Le prix du sang, quand il faut le payer, est à prix cher, pour tous ceux qui demeurent confinés et qui connaîtront l’après ».

    Comment pressentez-vous cet après ?

    « Après ? Il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée, où les sous se feront plus rares, dans nos entreprises mises à mal. Et le virus ne sera pas pour autant éradiqué : il continuera à vivre dans nos rues. Tandis que notre science tentera de le vaincre, notre générosité, renouvelée dans ce drame, se saura plus humaine dans le respect de nos fragilités ».